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    Armageddon Time
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    3,7
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    287 critiques spectateurs

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    cinono1
    cinono1

    309 abonnés 2 065 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 novembre 2022
    James Gray aborde des thèmes aussi importants que les jeux sociaux, les inégalités sociales le racisme institutionnel, l'éducation, la famille et son ancrage, le capitalisme, en racontant une histoire profondément intimiste, la sienne. Pour avoir eu le même que son protagoniste en 1980,je peux dire que le film en retrouve les senteurs, avec ce ton un peu résigné et digne devant les difficultés de la vie. Bien aidé par la magnifique photo de Darius Kondjhi, le réalisateur montre ce passage de la vie où nait la conscience chez un enfant de 11 12 ans. Les acteurs sont formidables d'Anne Hathaway à Anthony Hopkins ou les deux jeunes. Le portrait du jeune héros est brillant, dressant à la fois un personnage timoré et capable d'irreverence. Un film qui mêle parfaitement la petite et la grande histoire.
    Benoit (BENZINEMAG / HOP BLOG)
    Benoit (BENZINEMAG / HOP BLOG)

    18 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 décembre 2022
    Malgré des qualités formelles indéniables et des acteurs dans l’ensemble irréprochables, le film déçoit quelque peu avec un récit finalement assez lisse et trop didactique. Car au-delà du discours de tolérance imprimé tout au long du film, Armageddon Time (en clin d’œil à un titre des Clash) manque d‘un point de vue fort, quelque chose qui transcende le récit afin de sortir des sentiers battus, de nous donner autre chose de ce que l'on attend habituellement de ce genre de film.
    L’Amérique triomphante de Reagan n’apparaît qu'en filigrane dans un histoire qui aurait très bien pu se dérouler 10 ou 20 ans avant. On n’y ressent pas l’effervescence ou la noirceur de New York des années 80 tel qu’on a pu les voir dans d’autres films avant celui-ci.
    On appréciera la référence aux 400 coups avec ce petit Paul Graff, sorte d’incarnation américaine du Antoine Doinel de Truffaut qui, lui aussi, se sent à l’étroit dans le cercle familial et qui rêve de fuite.
    Au final c’est un joli film que nous offre là James Gray, mais tellement en-deçà de ce que l’on peut attendre d’un réalisateur comme lui. Sans pour autant qu’il nous fasse son il était une fois en Amérique, on attendait quand même plus d’audace et de force dans son récit.
    Malgré des qualités formelles indéniables et des acteurs dans l’ensemble irréprochables, le film déçoit quelque peu avec un récit finalement assez lisse et trop didactique. Car au-delà du discours de tolérance imprimé tout au long du film, Armageddon Time (en clin d’œil à un titre des Clash) manque d‘un point de vue fort, quelque chose qui transcende le récit afin de sortir des sentiers battus, de nous donner autre chose de ce que l'on attend habituellement de ce genre de film.
    cortomanu
    cortomanu

    77 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 novembre 2022
    Histoire d'une amitié impossible, d'une adolescence qui se cherche, dans une Amérique qui se prépare à devenir Reaganienne (Trump avant Trump).
    Le dernier film de James Gray réévalue en douceur des thèmes qui perdurent jusqu'à aujourd'hui : les chances données, celles qu'on n'aura pas, les rencontres pour une vie, la perte et les échecs.
    Chaque personnage vient apporter sa pierre à l'édifice, c'est joliment montré, comme un vrai metteur en scène. Sans avoir besoin de mettre 3 points sur chaque i, ni jouer la surenchère à chaque scène.
    Beau film.
    Jylg
    Jylg

    46 abonnés 380 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 novembre 2022
    Beau film, dont le thème est malheureusement d'actualité . Hoptkins toujours impeccable, comme les jeunes acteurs qu'il accompagne.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 12 novembre 2022
    Armageddon Time classique instantané et déroutant . Très loin de l univers de Ad astra james grey nous délivre un film classique initiatique et riche de sens qui ne fait pas forcément du bien mais qui enrichit l être humain.
    Claudine G
    Claudine G

    207 abonnés 496 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 novembre 2022
    Un panel de bons acteurs, une philosophie de la vie entre rêve et réalité, la différence des classes (les nantis, la classe moyenne et les pauvres, sans oublier le racisme) tout est bien présent dans ce film. Bien interprété par ailleurs, mais c'est la fin qui laisse perplexe, car il n'y en a pas réellement, chacun ressort avec son idée...
    LLDS76
    LLDS76

    22 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 novembre 2022
    On atteint ici le plus grand film sorti de l'année. Quelle justesse dans tous les aspects du film. Une œuvre d'une grande sensibilité qui parcourt la vie de ses personnages comme on le voit très peu. Vivant, touchant, brillamment photographié et monté. La bande originale est fabuleuse. Ce film est un grand moment de 2022.
    Audrey L
    Audrey L

    647 abonnés 2 593 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 novembre 2022
    Surtout, ne réfléchissez pas. Le casting nous faisait tourner la tête comme une étoile filante qui transpercerait le ciel, mais Armageddon Time, s'il ne s'écrase pas complètement, est pour notre part une déception pour un cinéaste qui d'habitude nous plaît bien. On a l'impression que James Gray a perdu de sa finesse narrative, et raconte son histoire (qui fait envie, avec ses messages de tolérance et d'enfant qui grandit) avec une mise en scène qui réfléchit à notre place, ce qui est très désagréable. On s'aperçoit vite qu'on est devant un drame gorgé d'assistance mentale : vous n'êtes pas capable de comprendre que la scène est triste ? Pas de problème : voici un gros plan totalement gratuit sur la mère qui pleure à outrance (avec notamment cette scène dans le parc où elle hoquète en gros plan - Anne Hathaway en surchauffe - pour souligner que ce qu'il se passe sur le banc est tragique, ce qu'on avait compris, mais on se questionne plutôt sur la justification de sa présence). Vous n'arrivez pas à savoir s'il faut être ouvert d'esprit ? No problem again : on vous propose le discours bienpensant et niais du papy qui explique au gamin quoi penser de la question du racisme. On aurait tellement préféré que le petit le comprenne tout seul. Autrement, l'ambiance rétro est bien rendue, Jeremy Strong est à l'aise dans son rôle de papa trop stricte, Anthony Hopkins semble fatigué (en-dehors de ce que lui demande son rôle, on s'entend), Anne Hathaway pleure à grandes eaux en plans serrés (et c'est tout), et Banks Repeta a tout de même une bonne tête (il passe bien à l'écran, il faudra juste passer la seconde sur son jeu d'acteur). Le fonds de l'intrigue est louable, avec ses messages anti-haine et anti-violence, en suivant un jeune garçon qui tente de grandir dans une famille au papa violent et au papy au seuil de la mort, et plongé dans un contexte sociétal raciste qui n'est pas facile. On était prêt à l'adorer, ce film, mais on a vite compris que Armageddon Time n'arrêterait pas de penser à notre place. Deux heures de drame pompeux et d'assistanat intellectuel.
    Oriane R.
    Oriane R.

    6 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 novembre 2022
    Sujet prometteur, bon début de film, belle distribution mais il manque quelque chose à mi parcours pour que le film s'épanouisse pleinement. Jai été frustrée par la fin. Bref, un peu déçue.
    Yves S
    Yves S

    13 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 novembre 2022
    Excellent film, chef-d'œuvre même comme on n'en fait plus.
    Il y a tout: l'ambiance du quartier, une famille juive intégrée, le racisme anti noir dans un collège pour blancs, l'incompréhension d'un jeune adolescent devant tant de laideur, un grandpa comme on les aime qui recommande à son petit-fils rêveur et artiste, de se conduire comme un mensch dans sa vie, l'injustice sociale assumée...Les acteurs sont absolument sublimes de véracité.
    Cinememories
    Cinememories

    487 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 octobre 2022
    Dans le sillon des polars transgressifs, James Gray a fait du chemin depuis son fabuleux « Little Odessa ». Et comme de nombreux cinéastes, il parvient à injecter de sa personne et de son histoire dans ce qu’il touche, ce qu’il transforme, ce qu’il transcende. Arrivé à un point culminant de sa carrière, les questions introspectives le préoccupent et quoi de mieux que de le partager sur le grand écran. Après les sensationnels « The Lost City of Z » et « Ad Astra », le cinéaste du Queens revient sur ses terres de son enfance, pour y retrouver le foyer de ses souvenirs, tout comme ses méandres, au sein de sa famille ou sur les bancs d’école. Ce retour bouleversant en compétition sur la Croisette constitue plus qu’un simple aparté dans sa filmographie, car ce film ne prend pas de pincettes afin d’ériger le portrait d’une Amérique malade, incapable d’offrir l’émancipation à sa jeunesse ou ne serait-ce qu’un peu d’espoir aux plus démunis, face à tout un tas d’injustice.

    L’ombre de Ronald Regean planait en cet automne 1980 et c’est dans ce même climat, où la flore s’éparpille pour hiberner, que Gray nous invite dans une semi-autobiographie très convaincante, sur une perte de l’innocence, au prix d’une délivrance douloureuse. Ce monde est donc vu à travers les yeux du jeune Paul (Banks Repeta), dont la vivacité va de pair avec ses âneries, à en faire perdre la tête à sa mère (Anne Hathaway) et à en rendre furieux son père (Jeremy Strong). Si cet élan est essentiellement inhibé par la générosité de son grand-père (Anthony Hopkins), il viendra un temps où le garçon sera livré à lui-même. C’est d’ailleurs ce qui va captiver le spectateur, venu par curiosité ou pour se livrer à une leçon d’introspective similaire à son auteur, toujours adroit de sa caméra et d’une mise en scène sidérante, lorsqu’il s’agit d’en établir un portait familiale, sur fond bouillonnant d’un dîner des plus animés.

    La patine de son image le rapproche de ses inspirations européennes et il fallait évidemment un grand Darius Khondji pour sublimer la photographie, de jour comme de nuit. Le cinéaste joue ainsi sur un court segment de sa vie, mais qui a tout pour constituer un cycle à part entière sur son émancipation, par la réflexion artistique. Le film n’y mettra pas non plus les deux pieds dedans, mais aura au moins la délicatesse de nous suggérer un avant-goût essentiel pour comprendre l’ampleur de l’intensité émotionnelle que capture Gray dans sa bobine. La vie est éphémère, son œuvre l’est également, mais sa mémoire semble éternelle et à toute épreuve des conventions qu’exigerait un drame de cette envergure. Nous sommes constamment situés entre les faits et le fantasme d’une époque sombre, ponctué par sa violence discriminatoire, qui atteint Paul au plus profond de son âme. Le deuil appelle par extension une renaissance, qui tranche avec le monde qu’ont connu les aînés de Paul, où la condition sociale et raciale entretient cette naïveté au cœur de l’enfant, qui ne rêve que de tutoyer les étoiles et d’effacer les frontières.

    « Armageddon Time » conte avec justesse, cette naïveté de l’adolescente comme un acte de rébellion et c’est tout simplement bouleversant. Gray n’oublie pas pour autant son rapport difficile qu’il a avec la paternité, souvent distant et brutal avec ce dernier, mais qui justifie également ce courage qu’il a eu pour s’élever au-dessus des préjugés, de l’autorité et des lois. Ses derniers films ont souvent capitalisé sur cette recherche de l’improbable. Avec cette œuvre des plus personnelles, il arrive à ses fins, avec un recul et une intelligence qu’il est nécessaire de souligner.
    Benito G
    Benito G

    677 abonnés 3 162 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 octobre 2022
    Chronique familiale de 2 mois dans le Queens natal de son réalisateur, "Armageddon Time" se déploie à deux échelles : la menace imminente d'une fin du monde causée par l'homme et sa bêtise au début des 80's (menace nucléaire, avènement de Reagan, montée en puissance des inégalités raciales, sociales et culturelles) et la fin d'un monde pour son protagoniste, Paul (comprendre James), qui perdra sur peu de temps tous ses repères, de ses proches à ses amis, pour faire tristement face aux maux d'une société de compromis face à un rêve américain déjà obsolète. Hopkins, Hathaway et Strong sont magnifiquement dirigés, tout comme les deux comédiens enfants, qui portent en eux la flamme intérieure de l'envie d'un monde qui rêve, d'un compas moral juste, et d'une équité qui n'a jamais été, et ne sera sûrement jamais. La petite histoire dans la grande pour James Gray, qui offre la fusion ultime de ses thématiques, de l'assimilation de "Little Odessa" et "The Immigrant" aux traumas familiaux de "We Own the Night" et "Ad Astra", en passant toujours par le poids du choix ; entre facilité sans honneur et intégrité sans gloire.
    La meilleure manière de poser ses valises sur Terre après ses allers sans retour sur Neptune et l'Amazonie, et d'enrober son oeuvre en un segment d'histoire aussi intime que bouleversant
    Fleon 1
    Fleon 1

    5 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 septembre 2022
    Très bon film sur l'enfance et le regard sur le monde qui l'entoure. De nombreux thèmes sont abordés : les communautés, le racisme, la famille... Les acteurs sont très bons et quel plaisir de retrouver Anthony Hopkins dans ce rôle de grand-père si proche de son petit-fils. A voir.
    Critique Facile
    Critique Facile

    98 abonnés 116 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 août 2022
    https://leschroniquesdecliffhanger.com/2022/05/20/armageddon-time-critique/

    Armageddon Time se pose sur le moment où notre héros, Paul entre en sixième et où il va se coltiner à de nombreuses injustices, celle des adultes, qu’il va devoir affronter dans de nombreux rites initiatiques. Il va inscrire sa petite histoire dans la grande, un peu comme Paul Thomas Anderson dans l’univers diabolo menthe de Licorice Pizza (2021) avec la même façon spectaculaire de tout rendre important. Dans ce récit que l’on sait et devine autobiographique, sont mis à l’écran l’intime, à travers un huis-clos familial, avec des repas très déclaratifs et chaleureux, une scolarité faite de petits drames, potentiels comme autant de grands traumas du reste de l’existence.

    Armagedon time, ça foisonne et ça ruisselle. Le lieu commun de l’universalité s’impose ici, tellement par la micropixelisation de son enfance, le film nous ramène à la nôtre, à des grandes victoires, à ces drames bouleversants dont on ne sait pas encore l’importance dans notre future façon d’aborder la vie… L’Armageddon des émotions est ici un art, ce film c’est juste la vie !!
    Coric Bernard
    Coric Bernard

    382 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 juillet 2022
    Ce film qui est en fait un biopic de la jeunesse du réalisateur, est bien réalisé avec une bonne interprétation d’Anne HATHAWAY et Antony HOPKINS toujours aussi impérial. Il fait penser un peu au film « BELFAST » de Kenneth BRANAGH. Le film retrace bien dans sa réalisation l’ambiance des années 80 à New York. Il souffre cependant un peu de rythme dans son déroulé.

    Bernard CORIC
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