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    Armageddon Time
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    3,7
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    287 critiques spectateurs

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    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 novembre 2022
    Armageddon times pourrait faire partie d'une trilogie composée de Once Upon a time in Hollywood et surtout de Licorice Pizza car il partage avec ces films le fait de s'insérer dans une époque très "fin de règne". A chaque fois, le monde bascule. La fin du disco accompagnée de la crise pétrolière de 1973 pour le film de Paul Thomas Anderson et ici la montée en puissance de l'ère reeganienne, le déclin des studios chez Tarantino. Chez Mark Gray, le point d'appui, au contraire des deux autres films cités, est la structure familiale. Remarquablement écrit, le scénario est d'une éblouissante subtilité et chargé émotionnellement. Le film montre la difficulté pour les individus de changer de classe sociale, de s'émanciper de leur origine et d'oublier le regard excluant des autres, de leurs préjugés. Ceci, alors que le personnage de l'enfant black est clef, peu d'allusions sont ainsi faites au racisme mais plutôt à la difficulté de réussir en raison de la situation de vie. Autre personnage clef, celui du grand-père, remarquablement interprété par un Anthony Hopkins très émouvant et dans un de ses meilleurs rôles. Il est le passeur du film, un catalyseur humain, bien visible à travers la scène émouvante et juste du lancement de la fusée. Pour le grand-père, il ne faut jamais abandonner. Pour le père, qui frappe, qui sermonne, il ne faut jamais se retourner mais celui-ci est faible, voire chétif, ce petit bonhomme à la tête précocement chenue. C'est la mère qui semble plus incarnée. Tous les personnages sont parfaitement ciselés. A travers ces parents, le film évoque largement Les 400 coups de François Truffault, par exemple à travers la scène du vol. L'acteur qui joue l'enfant est superbe, comme la bande originale du film dont les morceaux sont parfaitement choisis et portés avec une grande douceur à l'image de la mise en scène, ultra classique et sans esbrouffe. Il faut un laps de temps pour le film nous emballe mais après il ne nous lâche plus. Mark Gray nous livre un film autobiographique très personnel, à la fois très intime mais qui porte une vision des USA du début des années 80 où le monde bascule. Mais faut-il lutter ? Les scènes ultimes sont déchirantes.
    Raphael H.
    Raphael H.

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 novembre 2022
    Le jeu des acteurs est magnifique le thème et les sujets sont abordés avec finesse. Malheureusement la fin est décevante.
    boudaju
    boudaju

    3 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 novembre 2022
    Un film ennuyeux. l'histoire de ces 2 gamins est banale avec bourage non nécessaire des événements historiques. acteurs très connus mais au final il y a rien d intéressant dans ce film. Surréaliste avec 2 gamins de la classe de 6ème.. je ne pouvais plus à la fin..
    Golem passif
    Golem passif

    32 abonnés 196 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 février 2023
    Ce n'est clairement pas un mauvais film mais je ne vois toujours pas l'intérêt. James Gray nous expose pendant 2h que son grand-père et lui sont des gens biens mais que la société est méchante... c'est au minimum vain, au pire malsain.
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    84 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 novembre 2022
    ​         Retour vers un cinéma plus intimiste, vers l'intimité des familles, mais cette fois il n'y a pas de voyous ou de flics: James Gray explore le monde de l'enfance, et on devine qu'il y a mis beaucoup de la sienne.... C'est une famille juive très soudée, très aimante; les déjeuners, avec les oncles et les tantes, sont sacrés, même si au départ, les deux familles n'appartenaient pas tout à fait au même milieu; celle d'Esther (Anne Hathaway) était très à l'aise; le père d'Irving (Jeremy Strong) était plombier. 
            C'est une famille aimante, donc, même si parfois ça flashe assez fort. Il faut dire que Paul (Banks Repeta), le second des deux garçons, est assez désespérant; il est charmant, affectueux, quand il veut, même en même temps rebelle, insolent. A l'école, il rêvasse; il dessine; il a décidé qu'il serait artiste! Il va dans une école publique plutôt déshéritée, les professeurs crient beaucoup mais ne punissent jamais.. Face aux désobéissances, Irving se met parfois très en colère et sort sa ceinture, Esther est très fâchée, mais le marmot terrible est vite pardonné.
          Dans la classe de Paul, il y a Johnny (Jaylin Webb). Johnny est noir, pauvre, il n'a pas de parents, il vit avec une grand-mère grabataire. C'est dire que l'école, il n'en a rien à faire; c'est le perturbateur en chef. Evidemment, ça matche entre les deux rebelles, bien qu'il y ait, intrinsèquement, une grande différence entre eux. Johnny sait qu'il a tiré la mauvaise carte; noir, orphelin, pauvre, il n'a aucune chance de s'en sortir; même s'il rêve des fusées, des astronautes, de la Nasa, ce n'est pour lui présent que sous forme de vignettes Panini.... Alors que Paul fait la crise d'adolescence du petit bourgeois trop gâté...
        Dans cette famille, il y a un ange gardien, plein de sagesse et de grandeur d'âme, c'est Aaron, le grand-père maternel. C'est lui qui tient les fils de la famille; il y a entre Paul et lui, beaucoup d'amour, beaucoup de complicité, et à vrai dire c'est la seule personne capable de raisonner ce jeune poulain indocile. Mais les grands pères ne sont pas éternels. Anthony Hopkins est formidable!!!
        C'est lui qui convainc Paul d'aller dans la luxueuse école privée (la famille Trump fait partie des mécènes) que fréquente déjà le frère aîné. Uniforme, cravate, chaussures cirées.... Paul essaye tant bien que mal de s'intégrer. Mais Johnny ne va pas laisser son copain l'abandonner comme cela!
    spoiler:     Et quand ils feront une très grosse bêtise, celui qui s'en tirera, on sait bien qui ce sera.
    C'est l'apprentissage de la vie. Voilà, c'est une histoire d'apprentissage de la vie. Tellement bien écrite, tellement vraie!! Tout est tellement juste dans la description de cette famille marquée par sa judéité et les rebuffades éprouvées à cause de cette judéité, qui vote à gauche -mais préfèrerait quand même que Paul ait un copain plus présentable. Qui a américanisé son nom. Qui envoie ses fils dans une école où ils auront toutes les chances de réussite.... à condition de ne pas mettre en avant leurs origines. Une famille pleine d contradictions, donc, comme tout le monde. Magnifique.
      A signaler: les deux jeunes acteurs sont épatants! Alors que souvent les enfants acteurs sont d'agaçants petits singes savants.....

    Henning P
    Henning P

    64 abonnés 249 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 novembre 2022
    Ne faisons pas la fine bouche, quand les critiques spectateurs et presse se rejoignent pour parler d'un film complet et réussi, on peut aller voir celui-ci sans se tromper. C'est le cas ici. C'est un film proche de la perfection. Mise en scène, comédiens, atmosphère, tout est au diapason. Un film sur l'adolescence qui nous fait réfléchir. Un film qui a du sens. À conseiller aux jeunes qui s'interrogent sur leur avenir. On ressort du film avec le sentiment d'avoir vu une grande histoire à une période de l'Histoire qui comme aujourd'hui était pleine d'incertitudes. 19/20
    Simon Bernard
    Simon Bernard

    146 abonnés 571 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 novembre 2022
    Dommage ! Je m'attendais à mieux de la part d'Armageddon Time. Bien que certains éléments comme la relation du grand-père avec son petit-fils soient magnifiques, la thématique du racisme et de l'ascension sociale comme ambition familiale sont un peu grossiers, pas assez finement amenés.
    Henner
    Henner

    65 abonnés 96 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 novembre 2022
    L'histoire d'une initiation à l'école et à la vie. James Gray, le réalisateur est talentueux. Il sait faire contrairement à quantité de jeunes réalisateurs français sponsorisés par le contribuable et qui impriment la pellicule comme on poinçonnait autrefois des tickets de métro. Donc sur une histoire somme toute assez banale il brode joliment sur l'éducation en évitant la caricature comme "l'école çà ne sert à rien" ou "il est interdit d'interdire". ou "ni prof ni maitre" ou "l'enfant est son propre maitre." Il n'y a pas de messages matraqués au canon Caesar. Dans le rôle du père de l'enfant on retrouve le magnifique Jeremy Strong que l'on avait découvert dans la série "Succession" où il incarnait le fils qui veut manger le père. Anthony Hopkins en grand-père "gâteau mais exigeant" va bien lui aussi. Bon certains diront peut-être que le gamin a une tête à claque mais c'est une question de goût. Rien de génial, mais au total on passe un bon et élégant moment ...
    Sylvana
    Sylvana

    1 abonné 16 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 novembre 2022
    Autant j'ai adoré Ad Astra et le douloureux lien père-fils vécu dans la solitude de l'espace intersidéral, autant je suis déçue par Armaggedon Time, qui manque cruellement de subtilité. Sensation de ficelles et de déjà-vu.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    272 abonnés 1 646 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 novembre 2022
    La filmographie de James Gray est probablement l’une des plus surcotées qui soient, en tout cas par la critique française. Elle n’est pas indigne (Little Odessa et The Yards étaient même très bien ; les films qui ont suivi beaucoup moins). Et le cinéaste a un talent indéniable qui se confirme dans ce nouvel opus : réalisation feutrée, bonne direction d’acteurs. Il sait aussi s’entourer. Ici, Darius Khondji à la photo fait un travail superbe ; le casting (ados et adultes) est impeccable ; et l’affiche du film, c’est un détail, est très élégante. Au demeurant, la quasi-unanimité d’éloges critiques est assez déroutante. On pourrait dire que la grande maîtrise formelle jette de la poudre aux yeux. Forme très classe (mais aussi très classique), fond platounet. Certes, tout se tient dans ce scénario intimiste, dont la teneur autobiographique et la simplicité marquent une évolution dans la carrière de l’auteur. Mais il n’y a vraiment rien d’original à souligner, ni dans le tableau d’une famille juive, ni dans le roman d’apprentissage d’un ado « à problèmes ». Le minimalisme narratif de James Gray enchaîne les poncifs sans leur donner de saveurs ou de reliefs particuliers (sauf à la fin, au moment du deuil et du vol). Le discours sur les discriminations et l’injustice est une leçon de morale d’une facilité confondante. L’évocation du passage aux années Reagan et l’annonce des années Trump reste assez anecdotique. Et le tout se déroule sur un rythme monocorde, aux effets de longueurs, et d’une manière policée qui fait que, malheureusement, rien n’imprime vraiment l’esprit.
    lemulet
    lemulet

    1 abonné 17 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 novembre 2022
    Un visuel globalement beau et réaliste, quelques moments touchants, mais aussi pas mal de clichés.
    Au final, je n'ai pas vraiment vu l'intérêt.
    Pierre Kuzor
    Pierre Kuzor

    116 abonnés 337 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 novembre 2022
    Ai vu "Armageddon Time" de James Gray. J'ai toujours eu beaucoup de mal à entrer dans le cinéma de James Gray que je trouve fabriqué et vieillot. Jamais je ne serai allé voir ce dernier opus, si la presse n'avait pas été aussi unanimement dithyrambique. Et à nouveau au bout de 5 minutes je n'avais qu'une envie... sortir de la salle. Je suis quand même resté jusqu'au bout... mais que le temps m'a paru long. "Armageddon" est dans la bible le lieu de bataille entre les hommes et les Dieux. Ici nous comprenons très vite que le lieu de bataille (New York dans les années 80) met en confrontation Paul Graff jeune adolescent et le monde des adultes : ses parents, ses profs, la police...Tout est surfait et convenu. Convenu le discours sur le choc des générations, sur le racisme, l'échec de l'école quand à la mixité sociale, les conseils (avérés mais tellement attendus) du Grand-Père (Anthony Hopkins). Et surfait le jeu des acteurs. Anne Hathaway dans le rôle de la mère n'a strictement rien à défendre tant son rôle est monolithique, Jérémy Strong dans le rôle du père joue avec la légèreté d'un fer à repasser... et surtout Banks Repeta (Paul Graff) petit génie du cabotinage in-sup-por-table. Le scénario répétitif et qui laisse le spectateur avoir toujours un coup d'avance, n'est pas toujours crédible tant on ne comprend pas la rébellion surfaite de cet adolescent et ce dès la première scène le premier jour de la rentrée. Gray n'a pas toujours la rigueur qu'il faudrait et plusieurs scènes sont totalement "incredible" comme on dirait à New York. spoiler:
    Par exemple le jeune Paul veut faire un cambriolage d'un ordinateur qui est juste sous la fenêtre par laquelle il entre... au lieu de se saisir de l'objet convoité et de partir, il se promène calmement dans les couloirs pour contempler plusieurs dessins (dont le sien) spoiler:
    . Cet exemple est un parmi plusieurs qui m'ont empêchés d'entrer dans ce cinéma suranné et surestimé. Seul morceau de bravoure l'interprétation de Jessica Chastain dans le rôle de Maryanne Trump (la soeur effrayante de...) mais la scène dure 3 minutes. Si vous voulez voir un film américain sur l'adolescence dans les années 80 c'est indéniablement "Licorice Pizza" de Paul Thomas Anderson qu'il faut voir. Là il y a de la vie et du cinéma.
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 516 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 novembre 2022
    Paul Graff a onze ans. Il grandit dans le Queens, un quartier de New York, au sein d’une famille juive ashkénaze (son arrière-grand-mère a fui les pogroms d’Ukraine) qui se réunit régulièrement autour de grandes tablées bruyantes. Paul est couvé par sa mère (Anne Hathaway) mais élevé à la dure par son père (Jeremy Strong). Il est profondément attaché à son grand-père (Anthony Hopkins). Ecolier rêveur, plus doué pour le dessin que pour les matières académiques, il fait son entrée au collège et s’y lie immédiatement d’amitié avec Johnny, un jeune redoublant noir élevé par sa grand-mère grabataire.

    James Gray est sans doute un des réalisateurs les plus talentueux de sa génération. Chacun de ses films depuis près de trente ans a fait l’événement : "Little Odessa", "The Yards", "Two Lovers", "La nuit nous appartient", "The Lost City of Z"…

    "Armageddon Time" est, à ce jour, son oeuvre la plus autobiographique. Il y raconte sa pré-adolescence, au début des années 80, juste avant l’élection de Ronald Reagan qui, pour ses parents, électeurs démocrates convaincus, sonnait le glas de l’apocalypse nucléaire (c’est ainsi que s’éclaire non sans mal le titre cryptique du film sur lequel a été mixé le titre paronyme de "The Clash", face B du single "London Calling", "Armagideon Time", nourri d’une colère rentrée).

    Qu’un réalisateur raconte son enfance est décidément monnaie courante. Quentin Tarantino ("Once Upon a Time… in Hollywood") et Paul Thomas Anderon ("Licorice Pizza") viennent de le faire. Fellini ("Amarcord") et Coppola ("Peggy Sue s’est mariée") l’avaient fait avant eux.

    Le problème est que le genre est désormais galvaudé et manque d’originalité. C’est bien là le principal défaut d’"Armageddon Time".
    Bien sûr, il est remarquablement scénarisé, remarquablement interprété (une mention spéciale au jeune Banks Repeta au début, on l’espère d’une longue carrière et à Anthony Hopkins, bien entendu, à la fin de la sienne), remarquablement éclairé par le grand Darius Khondji), remarquablement monté. On ne s’y ennuie pas une seconde, même s’il progresse à un rythme de sénateur et traverse à mi-parcours un ventre mou. Mais ses rebondissements, dont on ne peut rien dire, sont tellement prévisibles qu’ils perdent tout intérêt.

    "Armageddon Time" ne se limite toutefois pas à une nostalgique chronique familiale et à un récit d’apprentissage comme on en a tant vus. Il se double en effet d’une analyse très intelligente et, elle, plus originale, du défi rencontré par les deux minorités, juive et noire, à trouver leur place dans l’Amérique de Ronald Reagan et de Donald Trump.
    Philippe
    Philippe

    1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 novembre 2022
    Grosse déception, je me suis ennuyé les 3/4 du film. La comparaison avec les "400 coups" de Truffaut est très exagérée. Le personnage de Paul, rôle principal, est sans épaisseur, ne soulève aucune empathie. Tout ça filmé mollement. Seuls deux scènes m'ont un peu tirées de ma torpeur à la fin du film : l'interrogatoire au commissariat et dans la voiture, le dialogue entre le père et le fils. C'est maigre.
    Sami
    Sami

    6 abonnés 73 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 novembre 2022
    C'est un film sur la difficulté de trouver son chemin quand on est un jeune garçon qui traverse l'adolescence...

    Cela se passe dans une famille juive américaine qui lentement s'éloigne de ses racines ancestrales, le judaïsme traditionnel (cf. le choix du titre Armageddon qui renvoie à une épisode tragique seulement cité dans l'Apocalypse de Saint Jean !).

    On est principalement dans un univers masculin et la figure féminine centrale est la maman dont le père (joué par Anthony Hopkins) est le héros du film.

    J'ai lu que ce film de James Gray est en partie auto-biographique (vrai ou faux ?) en tous les cas cela m'a renvoyé à ma propre adolescence (qui remonte à très loin aujourd'hui mais dont je garde un souvenir horrible sauf la découverte de l'art).
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