Un bel hommage à Truffaut En mettant en scène le mal être du héros dans une ambiance Liquorice Pizza, le réalisateur fait de beaux clins d'œil à Truffaut et à son héros des 400 coups. Mieux aimé que Doisnel mais aussi incompris, le jeune Paul n'est influencé que par son grand père, joué par À Hopkins. Un beau film, de bons acteurs et du plaisir. Voici mes clins d'œil à Truffaut, si vous en avez trouvé d'autres faites le moi savoir : spoiler: La caricature du[spoiler] prof La copie de l'œuvre (dessin pour Paul /rédaction pour Antoine) Le copain qui vient habiter chez son ami Les poubelles à sortir Et bien sûr le vol de matériel[/spoiler] spoiler:
je dois dire que je n'étais pas super emballé par ce film réalisé par Jame Gray car j avais déjà vue son film Adastra et j'avais etais super déçue mais la je dois dire que j'ai bien aimé ce film. déjà anthony hopkins et incroyablement il est super émouvant et son je d'acteur et talentueux la photographie étais plutôt basique. le problèmes du film c'est que le petit garçon et parfois pas très convaincant.
On savait James Gray particulièrement talentueux, depuis ses premiers films - Little Odessa, The Yards et La nuit nous appartient, sombres mais sublimes. Cette fois, il a réalisé un véritable chef d'œuvre... Chaque plan, chaque dialogue, chaque personnage, chaque situation nous tient, du début à la fin... La maîtrise du rythme, de la lumière et de la musique (comme toujours chez lui) nous élève à ce qui se fait de mieux, dans une proposition plutôt "classique" d'une histoire du début des années 80. Mention spéciale au gamin (évidemment peu ou prou James Gray à 11 ans) qui est particulièrement saisissant de justesse et de poésie. Comme souvent en littérature ou au cinéma, c'est par le biais de la singularité d'une histoire a priori simple avec des personnes "normales" qu'on touche à l'université...
Ce film est d’un ennui! C’est apparemment inspiré de sa jeunesse mais il n’y s’y passe rien. On suit deux gamins mal polis, sans respect pour rien,qui se croient plus malins que les adultes qui essayent de les maintenir dans le droit chemin. Seul le casting sauve ce film.
Ceux qui ont apprécié le James Gray de Little Odessa ou de La Nuit nous Appartient, auront du mal à reconnaître la patte de l'artiste. Celui qui maniait avec adresse le champ/ contre-champ ou le montage énervé, nous livre ici un film intimiste et autobiographique, qui prend son temps - parfois, un peu trop...- à exposer les situations. Puisant dans ses souvenirs d'une famille juive issue de l'immigration, d'une jeunesse pas toujours facile à vivre, de la fréquentation du mépris de classe, il nous dresse un tableau émouvant, sorte de "roman d'apprentissage" d'un jeune New-Yorkais au début des années Reagan, vieux cow-boy populiste d'extrême-droite que les Américains se sont donné comme président en 1981. L'interprétation du film, d'Antony Hopkins au jeune Banks Repeta en passant par la très juste Anne Hathaway (et tous les autres) est excellente. La photo est remarquable. Le mystère demeure sur son absence au palmarès cannois, tant les raisons de palmer ce film et ses interprètes sont évidentes.
Quelle déception... Tant de bruit (en particulier des critiques) pour un film si moyen. Bien des cinéastes ont déjà dénoncé ce racisme si pesant de la société américaine avec plus ou moins de brio. En traitant ce thème, James Gray se mettait déjà la barre très haute, exigeant une grande originalité. Le réalisateur a donc fait le choix de développer une dimension autobiographique en représentant en quelque sorte une partie de son enfance. Un peu compliqué lorsqu'on a visiblement oublié ce que c'était, à cinquante ans passés. L'hypertrophie de la naïveté de l'enfance en devient agassante, voire ridicule. James Gray ne masque même pas ses leçons de morale. Plutôt que de les sous-entendre ou de les dissimuler subtilement pour accroître leur force, le cinéaste préfère les faire déblatérer par la bouche d'un Anthony Hopkins dont la mort était plus que prévisible dès le début du film. Pourquoi en effet rechercher la nuance et la complexité quand on peut faire simple ? Pour émouvoir les spectateurs, montrons l'agonie larmoyante d'un grand-père au milieu de sa famille. Pour bien exhiber les sentiments des personnages, faisons des gros plans sur les visages. Pour montrer la détresse du protagoniste, tournons une scène de violence à coups de ceinture. Ce qui pourrait être montré, et de ce fait ressenti, dans toute sa pureté et sa finesse, James Gray le fait tomber dans la sensiblerie et le dépouille dès lors de toute sensibilité. Notons cependant le bon jeu des acteurs dénué cependant d'originalité. Bref, un film décevant, tombant dans l'archétype de l'auteurisme américain.
La figure du patriarche emporte ici une partie des doutes de l'enfance. Oser s'opposer à la bien-pensance adulte n'est possible, pour un enfant, que si l'intuition de ce qui est juste est confirmée par la parole d'un être admiré et aimé. Ce passage de relai est remarquablement narré par le cinéaste d'"Ad Astra", pour qui l'exemple du père (ou du grand-père) est incontournable. La justesse des jeunes interprètes participe grandement à la réussite de ce beau film qui laisse le spectateur à la fois nostalgique et amer.
Une œuvre d'une force inouïe qui par l'exemple donne les clés d'une rentrée réussie dans la vie d'adolescent et d'adulte ... tout en nuances autour du thème de l'éducation... c'est remarquable
Alors qui a dit que les américains ne savaient pas faire de films d'auteurs. James Gray, réalisateur de talents qui passe de l'aventure aux policiers bien violent , ici ils nous offre un film plus intimiste, autobiographique. La réalisation est maîtrisée, le film est touchant, les différents messages qu'il veut passer comme le racisme est réussi, les acteurs sont excellents. On ne s'ennuie pas et ça fait du bien de retrouver un vrai film.
Un récit d'enfance où les discussions à table, les valeurs humanistes transmises par une famille juive de la classe moyenne tranchent avec la brutalité qui vient et dont la couleur de la ségrégation est si américaine. Un portrait intimiste magnifiquement porté notamment par Anne Hathaway et Antony Hopkins. Pas le plus grand film de Gray mais peut être le plus personnel.
Pas compris…. Pas d’histoire. Les personnages sont fades. Seul Anthonyy Hopkins paraît crédible dans Son rôle de grand père. Décevant mais bon il en fait pour tout les goûts…
Le film de James Gray est un récit d’apprentissage ultra concentré et ultra maîtrisé. Il balaie large, famille, amitié, école, mort, racisme, vocation… sans se perdre et sans nous perdre. C’est poignant.
1980 dans le Queens, c'est les débuts de Sugarhill Gang et la fin de l'enfance pour Adam, qu'on pourrait appeler James tant il semble proche de son auteur. C'est aussi sa découverte de Kandinsky et de l'injustice mais également les conseils d'un grand-père qui le poussera à vivre son rêve : devenir artiste. Récit d'apprentissage, Armageddon est un bon film, de toute façon il n'en sera jamais autrement avec James Gray, mais son écriture un peu attendue et des dialogues parfois fades font qu'il ne m'a pas autant touché que son magistral Ad Astra.