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Regine C.C
40 abonnés
226 critiques
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4,0
Publiée le 16 novembre 2022
J'ai trouvé ce film très rafraîchissant malgré son titre. Armageddon, lieu du combat précédant l'apocalypse dans la mythologie biblique. Le cinéaste, veut-il nous annoncer la fin d'un monde à travers cette amitié entre 2 ados marginaux, l'un d'origine juive polonaise dont on comprend que la famille a dû surmonter de nombreuses difficultés pour arriver à s'intégrer et un jeune noir. On peut voir dans ce scénario un combat entre ces 2 ados qui n'y croient déjà plus et un establishment bien établi rigide et puritain où tout est joué d'avance. Une amitié encouragée par un papy qui, bien qu'il ait réussi à "sortir les marrons du feu", n'ait pas dupe de cette société qui l'a toléré. Bonne mise en scène et enfants bien dirigés.
Un chef-d'œuvre mêlant vie familiale et révolution conservatrice néolibérale des années 80. Gray suggère des issues devant les ravages prochains du système qui va devenir hégémonique : solidité du clan, mémoire historique, foi en l'humain et émancipation par l'art.
Décidément, les autobiographies déguisées des réalisateurs influents sont à la mode en ce moment. Après Belfast, Apollo 10 et demi, ou encore Licorice Pizza, c'est au tour de James Gray avec Armageddon Time de raconter l'époque de sa jeunesse a travers le prisme de l'enfance.
Film très lent et sans intérêt. Le sujet n'est pas bien traité à mon sens et tout reste superficiel ce qui nous ne permet pas de s'attacher aux personnages. Je suis étonnée de la note presse et spectateur, j'ai presque l'impression d'être passé à côté de quelque chose..
EXCELLENT FILM, CASTING, Script! Un vrai bijoux! J'ai pleurée tellement que j'étais émerveillée. Mon fils de 6 and a préféré ce film sur un dessin animé. A voir et revoir sans moderation!
À lire la quasi unanimité des critiques pour déclarer ce film comme un chef d’œuvre, je m’attendais à…un chef-d’œuvre. Quelle déception : le scénario est plat comme une limande, peu d'intérêt ( sauf pour celles et ceux qui seraient intéressés à voir l’Amérique des années Reagan… je pense qu’ils ne sont pas très nombreux !). Les acteurs sont bons, oui, mais on leur fait jouer ici des rôles tellement plan-plans, qu’on se demande ce qu’ils font là. Un suspense digne de « la poule va-t-elle pondre un œuf ?». Rrrrrr…. Bref un film à éviter, sans relief ni intérêt et se terminant brutalement sans qu’on comprenne bien pourquoi. Et pourtant je suis fan d’Anne Hathaway et d’Anthony Hopkins…Mais là, je ne vois pas du tout l’interêt de ce film.
D'une simplicité qui confine souvent à l'épure, Armageddon Time restera sans doute dans l’œuvre de James Gray comme le film à voir en premier pour comprendre d'où il vient et comment le futur cinéaste a acquis les valeurs qui ont influencé son existence d'homme et d'artiste. Très truffaldien, par son côté buissonnier, dans le schéma classique de la prise de conscience d'un enfant sur le monde qui l'entoure, ce film d'apprentissage, sans esbroufe et sans fioritures, qui émerveille par sa fluidité narrative, trace également un portrait éloquent d'une Amérique prête à se jeter dans les bras de Reagan (avec l'ombre de Trump déjà en surimpression) sur fond de racisme et d'antisémitisme plus que latents. Cette chronique familiale dit aussi l'importance de la transmission, d'autant plus chez ceux qui ont connu l'intolérance la plus ignoble, à travers les pogroms et la Shoah. Le plus beau, dans Armageddon Time, est sans aucun doute la compréhension instinctive et affective entre l'innocence d'un enfant et la sagesse d'un grand-père. En moins de deux heures, James Gray, dans cette autobiographie partielle, montre de manière maîtrisée et brillante, que le cinéma n'a pas besoin d'effets spéciaux ni de dramaturgie excessive pour captiver. La justesse avec laquelle il raconte l'éveil aux réalités de la vie et de la société et les sentiments qui en découlent suffisent, quand on a le talent du réalisateur, pour vouloir l'accompagner avec plaisir et admiration jusqu’aux racines de sa vocation d'enlumineur.
Qu'est ce qui cloche dans ce film interminable ? Probablement un scénario ultra fléché qui nous explique bien ce qu'on doit comprendre et ressentir à chaque scène. Peu d'émotion également et une mise en scène bien trop sage. La fin du film apporte un peu de sens à tout ça mais trop tard, on s'est désintéressé complètement de ce gamin pas vraiment attachant. James Gray a fait beaucoup mieux, et c'est bien son premier film qui m'ennuie à ce point.
1980, New-York. Paul 11 ans veut devenir artiste. Diverses expériences le font grandir et l'amènent à construire sa personnalité. James Gray, dont j'ai aimé presque tous les films, conte avec sa sensibilité le parcours initiatique d'un gamin proche de ce qu'il fut. L'antisémitisme, la ségrégation raciale, les inégalités sociales sont au cœur de ce beau film qui montre la difficulté de devenir adulte. A côté des deux enfants Ann Hathaway, Jeremy Strong et Anthony Hopkins proposent de solides interprétations.
S'il est arrivé que James Gray se perde, il faut reconnaître qu'il se retrouve ici, dans une veine autobiographique et nostalgique, qui rappelle un peu la démarche de PT Anderson dans Licorice pizza.
Le grand mérite du film est de mélanger chronique intime (un petit garçon et son grand-père qui va mourir, des parents imparfaits et attendrissants, une ambiance new-yorkaise des confins, délicieusement rendue) avec un tableau saisissant d'un racisme américain qu'on se surprend à penser (avec effroi) congénital.
Ce tour de force est réalisé sur un mode mineur, sans esbroufe et avec une délicatesse de tous les plans. L'introspection qu'il propose à ses personnages devient petit à petit un examen de conscience de la nation américaine.
Anti-spectaculaire dans sa construction, Armageddon time est un petit chef-d'oeuvre sotto voce. La distribution est parfaite, d'Anthony Hopkins au faîte de sa forme à un Jeremy Strong surprenant, pour ceux qui le connaisse surtout dans le rôle phare de l'excellente série Succession. Le jeune acteur Banks Repeta irradie la pellicule, en alter ego du réalisateur (le film pourrait s'appeler "portrait d'un jeune garçon en futur artiste"). Anne Hathaway est une nouvelle fois formidable.
A ne pas rater, c'est pour moi le meilleur James Gray depuis longtemps.
Un film sui se traine en longueur et n'a pas réussi à m'émouvoir, avec cette peinture d'une famille moyenne juive dans le un quartier de New-York au début des années 80, dont le plus jeune des enfants, ado, un eu en rupture de ban familial et scolaire, va découvrir d'abord dans une école publique, puis dans une école privée élitiste, les dures réalités de la vie américaine sur fond de racisme antinoir et de crainte de l'antisémitisme. J'ai trouvé que tout ça restait plutôt descriptif, et qu'à part la figure tutélaire du grand-père maternel (excellent Anthony Hopkins) le film n'était guère émouvant et du coup, malgré Reggan et la famille Trump, le titre un peu loin de la réalité de l'époque
C’est propre c’est bien fait c’est un casting 5 étoiles mais tout ça pour un film bien gentillet où on apprend que les juifs et les noirs sont si souvent victimes d’injustices. Et qu’un bon fils rentre sagement dans le rang pour faire honneur à ses parents.