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    Armageddon Time
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    Guillaume C.
    Guillaume C.

    88 abonnés 182 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 novembre 2022
    A travers l'histoire d'une famille américaine ordinaire (la sienne), James Gray nous offre une photographie de des USA début 80's, à l'orée de l'avènement de Reagan et de la droite aussi dure que décomplexée, qui est encore plus que jamais d'actualité aux USA. Armageddon Time est donc très actuel dans son propos et ce qu'il dépeint. Un tableau d'une vie de famille avec ses hauts et ses bas, somme toute, comme n'importe quel famille, mais dans une société très particulière. Qui forme ses élites sur un même modèle, avec un même mode de pensée, la réussite matérielle et individuelle, comme seule valeur valable et qui dans le même tant déclasse des pans entiers de la population sans ce soucier de leur devenir, fabriquant de la délinquance car ne laissant aucun autre choix à ces déclassés, car évoluant dans un système qui ne veut pas d'eux.

    Le point commun entre tout ce petit monde : la volonté de survivre dans ce milieu particulièrement hostile qu'est la société américaine. James Gray nous montre avec brio cette violence sociale quotidienne, mais avec ici beaucoup de tact et de retenues. Dans Armageddon Time, pas de manifestations, d'affrontements, de mouvements sociaux, la plupart des protagonistes ont vu leurs idéaux dissous dans l'acceptation et la résignation d'une société profondément injuste. Les seuls révoltés : les 2 enfants, par naïveté idéaliste ou tout simplement par le fait qu'ils n'ont pas atteint l'âgé de se résigner, le duo admirablement interprété par Banks Repeta et Jaylin Webb est le seul à se battre pour leurs rêves. Et c'est la toute la force d'Armageddon Time : décrire le processus latent qui entraîne peu à peu à le renonciation (à quelques exceptions près), comment tout est fait pour que l'on rentre dans le moule et qu'il n'y a pas de place pour la fantaisie ou d'autres visions du monde que celle des grands pontes.
    Mais Armageddon Time c'est aussi montré avec pudeur une société profondément raciste où le simple fait d'être noir obère drastiquement toute chance de réussit.

    Bref Armageddon Time c'est à travers un portrait familial bien brossé, nous montrer toute l'hypocrisie et le désenchantement d'un rêve américain qui n'en a que le nom. Révoltant, affligeant, mais surtout poussant à la réflexion, James Gray livre une œuvre tout en finesse, portant sans le dire un jugement très amer sur les Etats-Unis d'il y a 40 ans (et toujours valable aujourd'hui), le tout porté par un casting à la hauteur. Mon seul regret : une longueur en moitié de film, où les enjeux retombent un peu dans un ronronnement du portrait familial. D'où une impression que le tout manque un peu parfois de punch. Mais ce n'était pas le but de James Gray qui avec ce regard en arrière nous donne à voir un bien triste spectacle qu'il serait toutefois dommage de manquer.
    DanDan
    DanDan

    87 abonnés 272 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 novembre 2022
    Film irrégulier de James Gray..avec un début très lent..le film prend de l'ampleur vers la moitié du film...mais c'est déjà trop tard et c'est bien dommage..un peu je pense autobiographique sur la jeunesse du directeur dans la banlieue de NY le Queens dans les années 80..
    A voir si fan de James Gray sinon passez chemin
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    84 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 novembre 2022
    ​         Retour vers un cinéma plus intimiste, vers l'intimité des familles, mais cette fois il n'y a pas de voyous ou de flics: James Gray explore le monde de l'enfance, et on devine qu'il y a mis beaucoup de la sienne.... C'est une famille juive très soudée, très aimante; les déjeuners, avec les oncles et les tantes, sont sacrés, même si au départ, les deux familles n'appartenaient pas tout à fait au même milieu; celle d'Esther (Anne Hathaway) était très à l'aise; le père d'Irving (Jeremy Strong) était plombier. 
            C'est une famille aimante, donc, même si parfois ça flashe assez fort. Il faut dire que Paul (Banks Repeta), le second des deux garçons, est assez désespérant; il est charmant, affectueux, quand il veut, même en même temps rebelle, insolent. A l'école, il rêvasse; il dessine; il a décidé qu'il serait artiste! Il va dans une école publique plutôt déshéritée, les professeurs crient beaucoup mais ne punissent jamais.. Face aux désobéissances, Irving se met parfois très en colère et sort sa ceinture, Esther est très fâchée, mais le marmot terrible est vite pardonné.
          Dans la classe de Paul, il y a Johnny (Jaylin Webb). Johnny est noir, pauvre, il n'a pas de parents, il vit avec une grand-mère grabataire. C'est dire que l'école, il n'en a rien à faire; c'est le perturbateur en chef. Evidemment, ça matche entre les deux rebelles, bien qu'il y ait, intrinsèquement, une grande différence entre eux. Johnny sait qu'il a tiré la mauvaise carte; noir, orphelin, pauvre, il n'a aucune chance de s'en sortir; même s'il rêve des fusées, des astronautes, de la Nasa, ce n'est pour lui présent que sous forme de vignettes Panini.... Alors que Paul fait la crise d'adolescence du petit bourgeois trop gâté...
        Dans cette famille, il y a un ange gardien, plein de sagesse et de grandeur d'âme, c'est Aaron, le grand-père maternel. C'est lui qui tient les fils de la famille; il y a entre Paul et lui, beaucoup d'amour, beaucoup de complicité, et à vrai dire c'est la seule personne capable de raisonner ce jeune poulain indocile. Mais les grands pères ne sont pas éternels. Anthony Hopkins est formidable!!!
        C'est lui qui convainc Paul d'aller dans la luxueuse école privée (la famille Trump fait partie des mécènes) que fréquente déjà le frère aîné. Uniforme, cravate, chaussures cirées.... Paul essaye tant bien que mal de s'intégrer. Mais Johnny ne va pas laisser son copain l'abandonner comme cela!
    spoiler:     Et quand ils feront une très grosse bêtise, celui qui s'en tirera, on sait bien qui ce sera.
    C'est l'apprentissage de la vie. Voilà, c'est une histoire d'apprentissage de la vie. Tellement bien écrite, tellement vraie!! Tout est tellement juste dans la description de cette famille marquée par sa judéité et les rebuffades éprouvées à cause de cette judéité, qui vote à gauche -mais préfèrerait quand même que Paul ait un copain plus présentable. Qui a américanisé son nom. Qui envoie ses fils dans une école où ils auront toutes les chances de réussite.... à condition de ne pas mettre en avant leurs origines. Une famille pleine d contradictions, donc, comme tout le monde. Magnifique.
      A signaler: les deux jeunes acteurs sont épatants! Alors que souvent les enfants acteurs sont d'agaçants petits singes savants.....

    Muriel F.
    Muriel F.

    54 abonnés 244 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 novembre 2022
    Plongée dans les années 80 dans le Queens sous le regard d'un adolescent qui se cherche et découvre les différentes réalités de la vie. Paul et son ami Johnny sont formidables en quête d'un ailleurs qui n'appartient qu'à eux. Paul a aussi la chance d'avoir un fabuleux grand-père qui le comprend et l'encourage, et c'est Anthony Hopkins qui tient ce rôle de la plus belle des manières. Anne Hathaway est très juste comme mère solide et fragile à la fois. James Gray signe un film fort et délicat qui nous montre le rêve américain sans mettre de côté son aspect plus sombre sans surtout utiliser les ressorts ou les clichés habituels. A voir !
    Flower 0478
    Flower 0478

    70 abonnés 268 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 décembre 2022
    L'histoire est intéressante mais j'ai trouvé le film long l'acteur Anthony Hopkins pour ma part c'est lui qui porte le film très bonne acteur je l'ai trouvé attachant et touchant dans son rôle de Grand père j'aime bien Anne Hathaway comme actrice mais la je l'ai trouvé effacé dans ce film je me suis pas attaché à son personnage.
    Jolen V
    Jolen V

    1 abonné 16 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 novembre 2022
    Film très lent et sans intérêt. Le sujet n'est pas bien traité à mon sens et tout reste superficiel ce qui nous ne permet pas de s'attacher aux personnages. Je suis étonnée de la note presse et spectateur, j'ai presque l'impression d'être passé à côté de quelque chose..
    Dionysos
    Dionysos

    12 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 novembre 2022
    On savait James Gray particulièrement talentueux, depuis ses premiers films - Little Odessa, The Yards et La nuit nous appartient, sombres mais sublimes.
    Cette fois, il a réalisé un véritable chef d'œuvre... Chaque plan, chaque dialogue, chaque personnage, chaque situation nous tient, du début à la fin... La maîtrise du rythme, de la lumière et de la musique (comme toujours chez lui) nous élève à ce qui se fait de mieux, dans une proposition plutôt "classique" d'une histoire du début des années 80.
    Mention spéciale au gamin (évidemment peu ou prou James Gray à 11 ans) qui est particulièrement saisissant de justesse et de poésie.
    Comme souvent en littérature ou au cinéma, c'est par le biais de la singularité d'une histoire a priori simple avec des personnes "normales" qu'on touche à l'université...
    Orso de Leca
    Orso de Leca

    6 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 novembre 2022
    Bavardages ennuyeux. Une vague morale plutôt scolaire avec un Reagan dont on n'aborde pas les méfaits. Sans Hopkins et Hathaway, le film serait passé inaperçu.
    francois v.
    francois v.

    2 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 novembre 2022
    Soporifique décevant beaucoup de bruit autour de ce film mais bon....
    C'est lent je me suis endormi
    Sami
    Sami

    6 abonnés 73 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 novembre 2022
    C'est un film sur la difficulté de trouver son chemin quand on est un jeune garçon qui traverse l'adolescence...

    Cela se passe dans une famille juive américaine qui lentement s'éloigne de ses racines ancestrales, le judaïsme traditionnel (cf. le choix du titre Armageddon qui renvoie à une épisode tragique seulement cité dans l'Apocalypse de Saint Jean !).

    On est principalement dans un univers masculin et la figure féminine centrale est la maman dont le père (joué par Anthony Hopkins) est le héros du film.

    J'ai lu que ce film de James Gray est en partie auto-biographique (vrai ou faux ?) en tous les cas cela m'a renvoyé à ma propre adolescence (qui remonte à très loin aujourd'hui mais dont je garde un souvenir horrible sauf la découverte de l'art).
    LERAVI
    LERAVI

    3 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 novembre 2022
    Je reprendrai une critique déjà postée : c'est beau mais C'est chiant. C'est le rêve Américain pour les Américains., on s'ennuie un peu en attendant la suite, laquelle tombe en eau de boudin. Anthony Hopkins capte l'attention...comme d'habitude. Quand au tableau de famille, comment imaginer que ce gosse rêveur puisse être aussi insupportable avec ses parents.
    Enfant roi?
    Six Nez Filent
    Six Nez Filent

    5 abonnés 141 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 novembre 2022
    James Gray dépeint la société américaine des années 80 avec un modèle familial basé sur la réussite et l'adaptation au monde à travers l'innocence d'un enfant. Le film montre que le rêve américain n'est , comme son nom l'indique, qu'un rêve pour beaucoup.
    La société mise en lumière est archaïque : les pensées ont dû mal à évoluer / la société est injuste : malgré les efforts nous sommes rattrapés par une réalité qui nous dépasse / la société est violente : car elle déforme les espoirs, elle écrase le beau, elle est oppressante.
    Le film démontre tout cela avec brio et qui plus-ait porté par un casting super. Hopkins crève l'écran comme toujours.

    Un vrai moment d'émotion pour ce film presque 5 étoiles que je recommande sans hésiter !
    Cinephille
    Cinephille

    159 abonnés 628 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 novembre 2022
    C’est propre c’est bien fait c’est un casting 5 étoiles mais tout ça pour un film bien gentillet où on apprend que les juifs et les noirs sont si souvent victimes d’injustices. Et qu’un bon fils rentre sagement dans le rang pour faire honneur à ses parents.
    Brice E.
    Brice E.

    1 abonné 27 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 novembre 2022
    Le film est lent et ennuyeux. Sous couvert de révolte infantile, c'est un énième pamphlet anti Trump qui n'apporte rien mais bien interprété.
    Bernard D.
    Bernard D.

    114 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 février 2023
    Grâce au 25ème Festival Cinéma Télérama, j’ai découvert « Armageddon Time » de James, sorti en 2022 et présenté à Cannes. Nous sommes en 1980 à New York dans le Queens. Quatre personnages principaux : un père (Jeremy Strong) sévère et violent en fait marqué par son origine sociale et son métier, souhaitant que ces 2 fils puissent progresser ; une mère (Anne Hathaway) femme d’intérieur un peu soumise mais aimante et fière d’être la représentante des élèves à l’école de son fils ; un grand-père (Anthony Hopkins) d’origine juive et originaire de l’Ukraine (coïncidence politique ?) très sage et qui est le « ciment de la famille » et très proche de son petit-fils Paul Graff (Michael Banks Repeta) au visage angélique, un « peu lent à l’école » car d’un tempérament artistique encouragé par son grand-père. Paul n’hésitera pas à se lier à l’école avec Johnny, un afro-américain redoublant et en marge de la société, appliquant ainsi un conseil de son grand-père « être un Mensch ». Suite à un souci à l’école, Paul sera envoyé au Kew-Forest School, un collège privé très sélectif, administré par Fred Trump, le père du futur président des USA. Mais passionné plus par la peinture de Kandinsky né à Moscou que par la rigueur de ce collège, Paul s’y sentira mal à l’aise.
    Un film de près de 2 h qui pour ma part a du mal à démarrer et comporte un peu trop de pathos dans sa fin et quelques lourdeurs. Un film en partie autobiographique sur le fameux « rêve américain » au-delà de sa pluralité ethnique et avec un « humanisme » un peu tapageur … contrastant avec l’élection de Reagan et sa politique guerrière et nucléaire d’où le titre du film.
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