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    Armageddon Time
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    3,7
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    287 critiques spectateurs

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    Jorik V
    Jorik V

    1 279 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 novembre 2022
    James Gray est un grand auteur, c’est indéniable. On l’a connu avec ces grands polars feutrés et chics aux faux airs de tragédie grecque contemporaine tels que les excellents « The Yards », « La Nuit nous appartient » ou même « Blood Ties ». Hormis ce volet très axé sur le banditisme qui semble être la colonne vertébrale de son œuvre, il a fait quelques incursions aussi dans les genres dramatiques (« The Immigrant ») et romantique (« Two lovers ») avec toujours l’ombre de ces polars qui planaient au-dessus. Puis gros virage il y a quelques années, comme s’il avait fait le tour de la question. L’auteur nous a offert deux œuvres massives et très ambitieuses : un film d’aventures très psychologique et particulier que l’on n’avait détesté (« The Lost City of Z ») et un grand film de science-fiction minimaliste et désespéré que l’on avait adoré (« Ad Astra »). Aujourd’hui, il nous livre son film le plus personnel, en partie autobiographique puisqu’il nous conte une partie de son enfance sous forme d’un récit initiatique et d’apprentissage. Avec, en filigrane, une peinture des eighties new-yorkaises et de nombreux courants qui y sont rattachés, de la montée du libéralisme sauvage sous la présidence de Ronald Regan à une autopsie du racisme systémique et des rapports de classe. Une œuvre à la fois monstre et minuscule qui semble en imposer et qui étrangement emballé la presse professionnelle mais visiblement pas le public. Et on se range du côté de ce dernier tant « Armageddon Time » n’a rien d’extraordinaire.

    On ne peut pas reprocher grand-chose sur la forme, très appliquée, comme toujours chez Gray. D’autant plus qu’il s’est entouré de l’un des plus grands directeurs de la photographie en activité, Darius Khondji. Les images sont donc très belles mais pas non plus renversantes. La reconstitution de l’époque est belle et simple sans en faire trop dans un excès d’accessoires ou de décors. On peut en dire même sur les acteurs, des vétérans comme Anthony Hopkins aux jeunes enfants, tous très bien. C’est plus dans la teneur de ce récit qui peine à réellement nous captiver sur les deux heures qu’il dure que l’on tique. On est même souvent à la limite de s’ennuyer. Et tout cela est très sentencieux, notamment dans chaque leçon de vie procuré par les parents ou le grand-père. Mais, surtout, on suppose que Gray aurait voulu que le spectateur soit ému par ce qui se déroule à l’écran mais il n’en est rien. C’est comme si on assistait à une réunion de famille qui n’est pas la nôtre ou que l’on feuilletait un album photo d’étrangers. On reste en dehors de ce qui se joue. Et les grandes thématiques abordées par le film sont importantes mais la manière de faire est classique et n’apporte pas de grandes pierres à l’édifice des œuvres contestataires et/ou engagées. C’est même plutôt fait en catimini. Alors, poliment certes, mais avec « Armageddon Time », on demande à mister Gray pour passer notre tour et on espère le retrouver dans une œuvre plus fédératrice ou dans un nouveau genre pour une tentative de transcendance comme il sait si bien nous les offrir.

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    Cinemadourg
    Cinemadourg

    780 abonnés 1 531 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 novembre 2022
    Au départ, j'ai été attiré par cette oeuvre grâce à son thème central (la découverte du racisme et des inégalités de ce monde chez un enfant de 11 ans), mais également grâce à un casting vraiment séduisant : Anne Hathaway, Jeremy Strong et Anthony Hopkins.
    Mon sentiment final reste pourtant mitigé.
    Ce drame intimiste nous propulse dans la vie d'un gamin qui, à peine adolescent, va se retrouver confronté à la réalité de ce monde injuste et cruel.
    Outre les passages avec Anthony Hopkins réussissant comme d'habitude à magnétiser la pellicule, le reste est assez moyen, sans être totalement dénué d'intérêt non plus sur le fond.
    J'attendais vraiment plus d'émotions : tant pis !
    Cette réalisation reste intéressante dans son approche et dans ses messages, mais ne restera pas gravée longtemps dans ma mémoire.
    Convenable.
    Site CINEMADOURG.free.fr
    Ufuk K
    Ufuk K

    523 abonnés 1 486 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 novembre 2022
    "Armageddon Time" plébiscité par la presse, en compétition cette année au festival de Cannes est un drame autobiographique convenable dans l'ensemble. En effet le réalisateur James Gray s'inspirant de sa propre jeunesse signe une chronique socio familiale tendre parfois émouvante évoquant au passage la fin de l'innocence, le racisme ordinaire, l'exclusion sociale aux Etats-Unis avec un casting 5 étoiles (Anne Hathaway, Anthony Hopkins, Jeremy Strong et la révélation du film le jeune Banks Repeta) même si j'ai trouvé l'ensemble parfois un peu trop simpliste à mon goût.
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    83 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 novembre 2022
    Bien sûr James Gray n’en est pas à son coup d’essai (The Yards, La nuit nous appartient, The lost city of Z, etc )
    mais comme dans Two Lovers, on retrouve une sensibilité extrême avec des personnes fortes et vulnérables en même temps ! De plus, on me dit qu’il raconte sa propre histoire: bouleversant !

    Sa relation privilégiée avec son grand-père; et plus encore son amitié, avec ce garçon « noir » où amitié indéfectible et petites trahisons, sont contées avec tant de délicatesse.
    Comme souvent chez de jeunes adolescents, l’amitié naissante entre Paul qui aime dessiner et Johny qui l’admire, les conduit vers la « provocation ». Paul est issu d’une famille aisée juive, pendant que Johny vit seul avec une grand-mère « dépendante » .
    Et bien sûr, cette amitié pose problème à la famille de Paul qui l’éloigne vers un collège privé.
    C’est cette amitié, cette complicité et aussi ses petites trahisons qui font la grandeur du film. Les parents de Paul avec leurs limites et leurs complexités nous interrogent…
    Tout est plutôt subtil, complexe, mais dans ces années 80, une si belle amitié est elle possible ? Une sensibilité et une délicatesse de tous les instants.
    UN GRAND FILM !
    Ismael
    Ismael

    86 abonnés 184 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 novembre 2022
    Dire qu'il a fallu attendre le 19 novembre pour voir le meilleur film de l'année. Mais ça valait le coup. Aprés ça peut être intéressant d’expliquer pourquoi, car malgré les excellentes critiques pro pas toujours suivies par le public, le synopsis du film n'est pas forcément emballant à sa simple lecture.
    D'emblée disons le, contrairement à la majorité des productions actuelles, Armageddon Time n'est pas un énième film "dans l'air du temps" et cela ça fait du bien, un bien fou même. Mais ce n'est non plus un film historique ou une biographie d'un personnage célèbre comme on nous en propose régulièrement.
    En vérité le film de James Gray réussit l'exploit séduisant de régner-du moins par la qualité-sur les salles obscures de cette fin d'année 2022, tout en étant une œuvre d'un classicisme incontestable, "à l'ancienne" comme on dit, presque vieille école en réalité.

    Pour commencer, ce qui est fort dans Armageddon Time , c'est qu'il ne traite véritablement d'aucun sujet, ce qui ne signifie pas pour autant que des sujets n'y soient pas traités. Il s'agit d'une tranche de vie familiale s’étalant sur une période d'environ 6 mois ou peut-être une année (ce n'est pas trés clair) ou l'on montre des gens ordinaires dans le New-York (Queens plus exactement) des années 80. Et c'est tout? Ben quelque-part oui.
    Bien sur qu'il y a des thèmes dans Armageddon Time, mais ces thèmes sont ceux de la vraie vie, qui ressortiraient finalement si on réalisait un documentaire approfondi, sérieux et non biaisé sur le quotidien d'une famille ordinaire. Comme dans la vraie vie donc il est question en filigrane de sujets essentiels: la place de l'école dans la société , les aspirations de la classe moyenne , le racisme évidemment avec le personnage du copain noir du fils, mais aussi la place de l'artiste dans le monde contemporain. La liste n'est pas exhaustive. Mais ce qui est impressionnant, c'est que aucun de ces sujets n'est porté en étendard par le film et tous s'incarnent naturellement dans les situations et les discussions entre les personnages.

    Et puisque on parle des personnages qui constituent le coeur du film on va donc être amenés à parler des acteurs qui les incarnent. Ils sont évidemment impressionnants. Il y a Anthony Hopkins bien sur, le patriarche. Tout le monde l'attend et il est là, puissant, mémorable. Mais ce n'est pas le seul, Anne Hathaway elle aussi crève l'écran, ainsi que son mari incarné par Jeremy Strong, un personnage bien plus complexe qu'il n'y parait au premier abord. Quand aux deux gamins, qui sont finalement les principaux héros de l'histoire, ils sont criants de vérité.
    Autour des acteurs, gravite une mise en scène taillée au couteau. La reconstitution du New York des années 80 est parfaite, C'est intense et suffocant, sans la moindre scène inutile ou temps mort.

    On est vraiment dans le cinéma en tant que septième art , celui qui parvient à rendre passionnant par son simple traitement les préoccupations sociales et existentielles, pourtant assez ordinaires, de gens qui nous sont de surcroît inconnus. Ça s'appelle le talent d'un réalisateur, ca s'appelle aussi l'art tout simplement.
    Pamolico - blog
    Pamolico - blog

    12 abonnés 122 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 novembre 2022
    Ce beau récit d'apprentissage raconte l'apocalypse que représente la fin de l'innocence, le passage à l'adolescence, l'éloignement des copains et le dur apprentissage des injustices de l'existence. En faisant interagir le racisme sociétal et une histoire d'amitié enfantine coupable liée à ses propres souvenirs, James Gray signe un long-métrage à la fois engagé, intime et universel (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2022/11/14/armageddon-time-james-gray/)
    Jipéhel
    Jipéhel

    61 abonnés 288 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 novembre 2022
    Les 400 coups

    Depuis 1994, James Gray nous a rarement déçus – à part peut-être avec le trop fumeux Ad Astra -. Depuis 1994 et Little Odessa, Gray nous raconte, même par des voies détournées, son histoire personnelle. Mais ces 115 minutes sont certainement celles qui dévoilent le plus intimement notre cinéaste. L’histoire très personnelle du passage à l’âge adulte d’un garçon du Queens dans les années 80, de la force de la famille et de la quête générationnelle du rêve américain. Avec ses critères habituels, noirceur du propos, beauté de la photographie et présence d’un casting de grande qualité, il reste fidèle à lui-même. Superbe !
    Après des échappées dans la jungle puis l’espace, Gray revient à ses premières amours avec son New-York natal et en particulier le quartier populaire du Queens. Je voulais rentrer à la maison, et faire un film qui serait le plus personnel possible a-t-il déclaré. Il revisite son enfance en nous faisant partager le quotidien de sa famille, son frère aîné, son père, fils de plombier, qui, après une enfance difficile, est parvenu à se hisser dans la classe moyenne en devenant ingénieur, sa mère, enseignante et présidente de l’association des parents d’élèves. Mais le personnage central pour le jeune garçon, c’est son grand père auquel il voue une admiration sans bornes. Les thèmes du racisme sont traités avec beaucoup de subtilité, à travers le regard d’un jeune garçon qui découvre que la race et la classe sociale octroient le bénéfice du doute, et donnent droit à une deuxième chance, voire une troisième. Ce film est bouleversant et, encore une fois, on se demande comment il a pu repartir bredouille de Cannes. Un drame amer et lucide sur la perte de l’innocence.
    Anne Hathaway et Jeremy Strong, sont parfaits dans les rôles des parents. Anthony Hopkins, comme toujours, est formidable. Quant aux jeunes Banks Repeta et Jaylin Webb, ils nous amusent et nous bouleversent tout à la fois. A noter la furtive apparition de Jessica Chastain dans le rôle de Maryanne Trump – sœur de… -, dont le discours ne laisse aucun doute sur les orientations politiques de sa famille. Loin des grandes envolées lyriques des tragédies précédentes de James Gray, on est conviée à une balade mélancolique dans le Queens de la Grosse Pomme des 80’s, au cours de laquelle il nous raconte deux mois fondateurs de son enfance. La photographie de Marius Khondji sublime ce film magnifique et donc… incontournable.
    Christophe G
    Christophe G

    5 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 novembre 2022
    on pleure pas, on rigole pas, pas d'intrigue, pas de suspense, pas de peur, pas d'action, pas d'histoire... Juste de l'ennui pendant 2 heures.
    Ce film n'a rien a faire dans une salle de cinéma!
    toinou
    toinou

    47 abonnés 706 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mai 2023
    James Gray est de retour avec une petite pépite. Anthony Hopkins est juste dingue dans son rôle, Anne Hathaway et Jérémy Strong sont très bons aussi et on a de bon enfants acteurs, ce qui n'est pas toujours le cas. La relation que Anthony Hopkins a avec son petit fils est magnifique et très touchante et la scène du banc est ultra mémorable. James Gray dénonce ici la mentalité de l'époque, notamment le racisme et les petits problèmes de la famille. La réalisation est assez classique dans la mise en scène mais le scénario, l'écriture des dialogues et des personnages sont formidables et la BO est aussi très bonne. Bref, c'est un drame familial touchant et mémorable, merveilleusement bien écrit et brillamment interprété.
    garnierix
    garnierix

    237 abonnés 462 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 novembre 2022
    Le but du film est de parler du rêve américain et de ce qu'il faut piétiner autour de soi pour y arriver.
    Mais il y a rêve et rêve. Et l'on n'a pas forcément envie d'écraser les autres. Les sensibilités sont donc à fleur de peau ici. Et c'est génial de filmer le gamin de façon qu'il nous agace vraiment du début à la fin. Histoire de montrer ce qu'il aura à endurer pour se construire. Car personne ne comprend les rêvasseries d'un enfant-artiste. Lui seul le peut.
    Antony Hopkins joue cependant (et à merveille) le grand-père qui peut comprendre et conseiller son petit-fils. Qui d'autre pouvait le jouer d'ailleurs ?! Il comprend son petit-fils qui ne veut pas suivre le chemin des autres (l'art seul intéresse le gamin). Il lui conseille en plus de se rebiffer quand les autres se moquent. Cette sagesse du grand-père vient peut-être d'avoir su vivre à force d'avoir voulu survivre (comme ses propres parents avant lui). Survivre par exemple dans un monde où le bénéfice du doute n'est pas un droit pour tout le monde (de nos jours il l'est davantage).
    Le film ne dit pas ce que le gamin devient dans la vie. On le voit juste, à la fin, quitter une énième démonstration de mise au pas (animée par le père de Trump dans une salle des fêtes). Le gamin n'a vraiment pas apprécié l'école, où l'on y fait trop l'apprentissage de la non-sincérité et de la lâcheté (pour ne pas dire racisme).
    Mais ce que le film ne précise pas, c'est qu'il raconte la propre vie de son auteur. Une fois qu'on sait cela, on se dit donc que le gamin du film n'a pas échoué. L'auteur n'en fait pas une leçon à suivre pour autant. C'est donc un film intelligent, puisqu'en effet il y a sans doute beaucoup de gamins du même genre qui échouent. Faute de génie ? Faute de grand-père ? Faute de courage ? Faute de chance ?
    Le titre n'a rien à voir avec le film, ou si peu qu'on pense que c'est une bêtise. Il n'a de sens que pour son auteur (quand on l'interroge). Il aurait pu l'appeler "Kandinsky" (ceux qui verront le film comprendront).
    A.G.
    I. GIZ
    I. GIZ

    28 abonnés 109 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 novembre 2022
    Alors qui a dit que les américains ne savaient pas faire de films d'auteurs. James Gray, réalisateur de talents qui passe de l'aventure aux policiers bien violent , ici ils nous offre un film plus intimiste, autobiographique. La réalisation est maîtrisée, le film est touchant, les différents messages qu'il veut passer comme le racisme est réussi, les acteurs sont excellents. On ne s'ennuie pas et ça fait du bien de retrouver un vrai film.
    lemulet
    lemulet

    1 abonné 17 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 novembre 2022
    Un visuel globalement beau et réaliste, quelques moments touchants, mais aussi pas mal de clichés.
    Au final, je n'ai pas vraiment vu l'intérêt.
    Sylvana
    Sylvana

    1 abonné 16 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 novembre 2022
    Autant j'ai adoré Ad Astra et le douloureux lien père-fils vécu dans la solitude de l'espace intersidéral, autant je suis déçue par Armaggedon Time, qui manque cruellement de subtilité. Sensation de ficelles et de déjà-vu.
    tupper
    tupper

    135 abonnés 1 387 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 novembre 2022
    Le film de James Gray est un récit d’apprentissage ultra concentré et ultra maîtrisé. Il balaie large, famille, amitié, école, mort, racisme, vocation… sans se perdre et sans nous perdre. C’est poignant.
    boudaju
    boudaju

    3 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 novembre 2022
    Un film ennuyeux. l'histoire de ces 2 gamins est banale avec bourage non nécessaire des événements historiques. acteurs très connus mais au final il y a rien d intéressant dans ce film. Surréaliste avec 2 gamins de la classe de 6ème.. je ne pouvais plus à la fin..
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