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    Armageddon Time
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    3,7
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    287 critiques spectateurs

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    cortomanu
    cortomanu

    77 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 novembre 2022
    Histoire d'une amitié impossible, d'une adolescence qui se cherche, dans une Amérique qui se prépare à devenir Reaganienne (Trump avant Trump).
    Le dernier film de James Gray réévalue en douceur des thèmes qui perdurent jusqu'à aujourd'hui : les chances données, celles qu'on n'aura pas, les rencontres pour une vie, la perte et les échecs.
    Chaque personnage vient apporter sa pierre à l'édifice, c'est joliment montré, comme un vrai metteur en scène. Sans avoir besoin de mettre 3 points sur chaque i, ni jouer la surenchère à chaque scène.
    Beau film.
    OD54
    OD54

    1 abonné 7 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 23 novembre 2022
    Encore un film "engagé" : ouh le vilain Reagan, ouh l'affreuse famille Trump. Les clichés habituels sur les bons et les méchants, les bons étant très bons et les méchants très très méchants.
    Sacha P
    Sacha P

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 30 novembre 2022
    Une jolie pellicule pour un double clicher très prévisible sur le passage à l'âge de la conscience, et les conséquences du racisme aux États-Unis dans les années 70. A voir uniquement pour comprendre (encore une fois) le besoin de nettoyer la conscience du réalisateur qui ferait mieux d'aller voir un psy que de nous faire perdre du temps en nous livrant l'équivalent de sa thérapie dans un film où il nous confie une partie peu glorieuse de son histoire de gamin aisé et pas très malin (c'est le moins qu'on puisse dire) qui par un acte bien débile va injustement pourrir le destin de son copain black...
    À la fois soporifique et tellement prévisible que c'en est énervant. Film idéal pour s'endormir ou s'engueuler avec sa copine qui voudrait que vous puissiez voir comme elle du "bon" partout même quand c'est franchement nul. Seul le grain de la pellicule est à la hauteur du jeu d'Anthony Hopkins qui se retrouve quand même dans un véritable navet.
    Cinememories
    Cinememories

    487 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 octobre 2022
    Dans le sillon des polars transgressifs, James Gray a fait du chemin depuis son fabuleux « Little Odessa ». Et comme de nombreux cinéastes, il parvient à injecter de sa personne et de son histoire dans ce qu’il touche, ce qu’il transforme, ce qu’il transcende. Arrivé à un point culminant de sa carrière, les questions introspectives le préoccupent et quoi de mieux que de le partager sur le grand écran. Après les sensationnels « The Lost City of Z » et « Ad Astra », le cinéaste du Queens revient sur ses terres de son enfance, pour y retrouver le foyer de ses souvenirs, tout comme ses méandres, au sein de sa famille ou sur les bancs d’école. Ce retour bouleversant en compétition sur la Croisette constitue plus qu’un simple aparté dans sa filmographie, car ce film ne prend pas de pincettes afin d’ériger le portrait d’une Amérique malade, incapable d’offrir l’émancipation à sa jeunesse ou ne serait-ce qu’un peu d’espoir aux plus démunis, face à tout un tas d’injustice.

    L’ombre de Ronald Regean planait en cet automne 1980 et c’est dans ce même climat, où la flore s’éparpille pour hiberner, que Gray nous invite dans une semi-autobiographie très convaincante, sur une perte de l’innocence, au prix d’une délivrance douloureuse. Ce monde est donc vu à travers les yeux du jeune Paul (Banks Repeta), dont la vivacité va de pair avec ses âneries, à en faire perdre la tête à sa mère (Anne Hathaway) et à en rendre furieux son père (Jeremy Strong). Si cet élan est essentiellement inhibé par la générosité de son grand-père (Anthony Hopkins), il viendra un temps où le garçon sera livré à lui-même. C’est d’ailleurs ce qui va captiver le spectateur, venu par curiosité ou pour se livrer à une leçon d’introspective similaire à son auteur, toujours adroit de sa caméra et d’une mise en scène sidérante, lorsqu’il s’agit d’en établir un portait familiale, sur fond bouillonnant d’un dîner des plus animés.

    La patine de son image le rapproche de ses inspirations européennes et il fallait évidemment un grand Darius Khondji pour sublimer la photographie, de jour comme de nuit. Le cinéaste joue ainsi sur un court segment de sa vie, mais qui a tout pour constituer un cycle à part entière sur son émancipation, par la réflexion artistique. Le film n’y mettra pas non plus les deux pieds dedans, mais aura au moins la délicatesse de nous suggérer un avant-goût essentiel pour comprendre l’ampleur de l’intensité émotionnelle que capture Gray dans sa bobine. La vie est éphémère, son œuvre l’est également, mais sa mémoire semble éternelle et à toute épreuve des conventions qu’exigerait un drame de cette envergure. Nous sommes constamment situés entre les faits et le fantasme d’une époque sombre, ponctué par sa violence discriminatoire, qui atteint Paul au plus profond de son âme. Le deuil appelle par extension une renaissance, qui tranche avec le monde qu’ont connu les aînés de Paul, où la condition sociale et raciale entretient cette naïveté au cœur de l’enfant, qui ne rêve que de tutoyer les étoiles et d’effacer les frontières.

    « Armageddon Time » conte avec justesse, cette naïveté de l’adolescente comme un acte de rébellion et c’est tout simplement bouleversant. Gray n’oublie pas pour autant son rapport difficile qu’il a avec la paternité, souvent distant et brutal avec ce dernier, mais qui justifie également ce courage qu’il a eu pour s’élever au-dessus des préjugés, de l’autorité et des lois. Ses derniers films ont souvent capitalisé sur cette recherche de l’improbable. Avec cette œuvre des plus personnelles, il arrive à ses fins, avec un recul et une intelligence qu’il est nécessaire de souligner.
    Olivier G.
    Olivier G.

    21 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 novembre 2022
    Encore une merveille réalisée par James Gray. Après la beauté métaphysique d''Ad Astra, on retrouve, avec beaucoup de grâce contenue, des thèmes chers à ce magnifique cinéaste que sont la famille, la violence politique et sociale, mais aussi, par dessus tout la quête éperdue de la Beauté, où qu'elle se trouve. Encore un chef d'œuvre servi par de jeunes interprètes inoubliables et un émouvant Anthony Hopkins.
    jerome S.d.c.
    jerome S.d.c.

    27 abonnés 129 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 novembre 2022
    Du déjà vu et entendu, ce film est trop convenu pour émouvoir malgré des bonnes prestations d'acteur et un scénario correct. C'est dommage, le sujet de l'enfant incompris au sein de sa famille est plutôt bien traité mais ce thème central est trop étouffé par une avalanche de lieux communs bien-pensants qui n'ont guère d'intérêt.
    Sly Cooper
    Sly Cooper

    3 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 novembre 2022
    Le synopsis est trompeur. Les sujets évoqués ne sont que très peu abordés, que ce film est lent, mou et ennuyeux…
    Nine
    Nine

    2 abonnés 1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 mai 2022
    C’est l’histoire d’une amitié entre un enfant blanc d’une classe aisée avec un enfant noir d’une classe populaire dans les années 80.
    Cette amitié semble impossible selon les plus grands, pourtant ces petits vont se battre pour rester en contact et réaliser leur plus grand rêve ensemble.

    Ce film est avant tout émouvant et touchant, il marque une réalité qui ne devrait plus exister.
    Le personnage du grand père a un rôle très important, c’est un allié de Paul, c’est lui qui a la raison. Sa mort, notamment marquée par des couleurs chaudes et automnales, vient brutalement briser le soutien que Paul nécessitait. C’est une fin dans le film, merveilleusement tournée avec tous ses silences. Ainsi, la larme du public ne peut que tomber.
    L’histoire se passe dans une société dans laquelle nous voulons nous battre. Anne Hathaway, qui joue la mère de Paul, se montre motivée, elle veut travailler malgré son rôle de femme au foyer, elle se bat pour ça et c’est une source d’inspiration. C’est aussi une mère, touchante, qui aime son fils et fait tout pour qu’il soit heureux.

    En résumé, c’est un film qui vous fera pleurer et qui marquera les consciences sur toutes ces discriminations endurées pendant l’enfance.


    Une belle claque. La morale de cette belle histoire dépend de chacun selon moi. je vois un petit enfant qui ne se sent pas à sa place dans la société, qui se sent différent car il l’est. il veut être artiste car il se sent artiste et ses parents ne l’acceptent pas car ils ne le comprennent malheureusement pas. seulement Aaron, son grand père, qui finira par le quitter, le comprenais et le soutenais. nous avons tous besoin d’un Aaron. soyez un Aaron.
    Philippe
    Philippe

    1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 novembre 2022
    Grosse déception, je me suis ennuyé les 3/4 du film. La comparaison avec les "400 coups" de Truffaut est très exagérée. Le personnage de Paul, rôle principal, est sans épaisseur, ne soulève aucune empathie. Tout ça filmé mollement. Seuls deux scènes m'ont un peu tirées de ma torpeur à la fin du film : l'interrogatoire au commissariat et dans la voiture, le dialogue entre le père et le fils. C'est maigre.
    Ça tourne
    Ça tourne

    28 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 novembre 2022
    Quelle déception... Tant de bruit (en particulier des critiques) pour un film si moyen. Bien des cinéastes ont déjà dénoncé ce racisme si pesant de la société américaine avec plus ou moins de brio. En traitant ce thème, James Gray se mettait déjà la barre très haute, exigeant une grande originalité. Le réalisateur a donc fait le choix de développer une dimension autobiographique en représentant en quelque sorte une partie de son enfance. Un peu compliqué lorsqu'on a visiblement oublié ce que c'était, à cinquante ans passés. L'hypertrophie de la naïveté de l'enfance en devient agassante, voire ridicule. James Gray ne masque même pas ses leçons de morale. Plutôt que de les sous-entendre ou de les dissimuler subtilement pour accroître leur force, le cinéaste préfère les faire déblatérer par la bouche d'un Anthony Hopkins dont la mort était plus que prévisible dès le début du film. Pourquoi en effet rechercher la nuance et la complexité quand on peut faire simple ? Pour émouvoir les spectateurs, montrons l'agonie larmoyante d'un grand-père au milieu de sa famille. Pour bien exhiber les sentiments des personnages, faisons des gros plans sur les visages. Pour montrer la détresse du protagoniste, tournons une scène de violence à coups de ceinture. Ce qui pourrait être montré, et de ce fait ressenti, dans toute sa pureté et sa finesse, James Gray le fait tomber dans la sensiblerie et le dépouille dès lors de toute sensibilité. Notons cependant le bon jeu des acteurs dénué cependant d'originalité. Bref, un film décevant, tombant dans l'archétype de l'auteurisme américain.
    Aubert T.
    Aubert T.

    126 abonnés 139 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 novembre 2022
    Qu'est ce qui cloche dans ce film interminable ? Probablement un scénario ultra fléché qui nous explique bien ce qu'on doit comprendre et ressentir à chaque scène. Peu d'émotion également et une mise en scène bien trop sage. La fin du film apporte un peu de sens à tout ça mais trop tard, on s'est désintéressé complètement de ce gamin pas vraiment attachant.
    James Gray a fait beaucoup mieux, et c'est bien son premier film qui m'ennuie à ce point.
    Golem passif
    Golem passif

    32 abonnés 196 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 février 2023
    Ce n'est clairement pas un mauvais film mais je ne vois toujours pas l'intérêt. James Gray nous expose pendant 2h que son grand-père et lui sont des gens biens mais que la société est méchante... c'est au minimum vain, au pire malsain.
    Pat. Zoé
    Pat. Zoé

    10 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 novembre 2022
    Quel ennui ....... Les acteurs sont bons , mais le scénario est plat , Il ne se passe rien ..... Heureusement Anthony Hopkins était là.......
    Benjo3469
    Benjo3469

    1 abonné 26 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 novembre 2022
    Il ne se passe absolument rien, aucun rythme, aucune intrigue, aucun suspens, aucune émotion vraiment très déçu …
    ffred
    ffred

    1 729 abonnés 4 021 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 novembre 2022
    J’ai toujours beaucoup aimé les films de James Gray (sauf The Immigrant, complètement raté). Il nous replonge ici dans ses souvenirs d’enfance au début des années 80. Une période très bien rendu visuellement et au niveau de l’ambiance, une chronique familiale, douce amère, sur fond de racisme, d’antisémitisme et de crise économique. De jolies scènes, avec une belle émotion, mais en dents de scie malheureusement, le tout manquant un peu de puissance. Par contre, la direction d’acteur du réalisateur est toujours impeccable. Anne Hataway (la mère) est vraiment très bien, tout comme Jeremy Strong, révélé par la série Succession (le père) et Anthony Hopkins toujours parfait (le grand-père). Les deux jeunes acteurs sont formidables aussi. On a même droit à une participation de l’excellente et charismatique Jessica Châtain (que pour une seule scène, dommage). En résumé, un joli film, le plus personnel et le plus intimiste, de son auteur, même si pas le meilleur. Pas le pire non plus, mais Armaggedon Time ne restera pas dans ma mémoire.
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