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    Armageddon Time
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    287 critiques spectateurs

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    Philippe C
    Philippe C

    101 abonnés 1 059 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 décembre 2022
    Un film sui se traine en longueur et n'a pas réussi à m'émouvoir, avec cette peinture d'une famille moyenne juive dans le un quartier de New-York au début des années 80, dont le plus jeune des enfants, ado, un eu en rupture de ban familial et scolaire, va découvrir d'abord dans une école publique, puis dans une école privée élitiste, les dures réalités de la vie américaine sur fond de racisme antinoir et de crainte de l'antisémitisme.
    J'ai trouvé que tout ça restait plutôt descriptif, et qu'à part la figure tutélaire du grand-père maternel (excellent Anthony Hopkins) le film n'était guère émouvant et du coup, malgré Reggan et la famille Trump, le titre un peu loin de la réalité de l'époque
    LLDS76
    LLDS76

    22 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 novembre 2022
    On atteint ici le plus grand film sorti de l'année. Quelle justesse dans tous les aspects du film. Une œuvre d'une grande sensibilité qui parcourt la vie de ses personnages comme on le voit très peu. Vivant, touchant, brillamment photographié et monté. La bande originale est fabuleuse. Ce film est un grand moment de 2022.
    remyll
    remyll

    194 abonnés 441 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 17 novembre 2022
    À lire la quasi unanimité des critiques pour déclarer ce film comme un chef d’œuvre, je m’attendais à…un chef-d’œuvre. Quelle déception : le scénario est plat comme une limande, peu d'intérêt ( sauf pour celles et ceux qui seraient intéressés à voir l’Amérique des années Reagan… je pense qu’ils ne sont pas très nombreux !).
    Les acteurs sont bons, oui, mais on leur fait jouer ici des rôles tellement plan-plans, qu’on se demande ce qu’ils font là.
    Un suspense digne de « la poule va-t-elle pondre un œuf ?». Rrrrrr….
    Bref un film à éviter, sans relief ni intérêt et se terminant brutalement sans qu’on comprenne bien pourquoi.
    Et pourtant je suis fan d’Anne Hathaway et d’Anthony Hopkins…Mais là, je ne vois pas du tout l’interêt de ce film.
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 novembre 2022
    Armageddon times pourrait faire partie d'une trilogie composée de Once Upon a time in Hollywood et surtout de Licorice Pizza car il partage avec ces films le fait de s'insérer dans une époque très "fin de règne". A chaque fois, le monde bascule. La fin du disco accompagnée de la crise pétrolière de 1973 pour le film de Paul Thomas Anderson et ici la montée en puissance de l'ère reeganienne, le déclin des studios chez Tarantino. Chez Mark Gray, le point d'appui, au contraire des deux autres films cités, est la structure familiale. Remarquablement écrit, le scénario est d'une éblouissante subtilité et chargé émotionnellement. Le film montre la difficulté pour les individus de changer de classe sociale, de s'émanciper de leur origine et d'oublier le regard excluant des autres, de leurs préjugés. Ceci, alors que le personnage de l'enfant black est clef, peu d'allusions sont ainsi faites au racisme mais plutôt à la difficulté de réussir en raison de la situation de vie. Autre personnage clef, celui du grand-père, remarquablement interprété par un Anthony Hopkins très émouvant et dans un de ses meilleurs rôles. Il est le passeur du film, un catalyseur humain, bien visible à travers la scène émouvante et juste du lancement de la fusée. Pour le grand-père, il ne faut jamais abandonner. Pour le père, qui frappe, qui sermonne, il ne faut jamais se retourner mais celui-ci est faible, voire chétif, ce petit bonhomme à la tête précocement chenue. C'est la mère qui semble plus incarnée. Tous les personnages sont parfaitement ciselés. A travers ces parents, le film évoque largement Les 400 coups de François Truffault, par exemple à travers la scène du vol. L'acteur qui joue l'enfant est superbe, comme la bande originale du film dont les morceaux sont parfaitement choisis et portés avec une grande douceur à l'image de la mise en scène, ultra classique et sans esbrouffe. Il faut un laps de temps pour le film nous emballe mais après il ne nous lâche plus. Mark Gray nous livre un film autobiographique très personnel, à la fois très intime mais qui porte une vision des USA du début des années 80 où le monde bascule. Mais faut-il lutter ? Les scènes ultimes sont déchirantes.
    eldarkstone
    eldarkstone

    229 abonnés 2 093 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 novembre 2022
    Sur le papier, le film fait envie, mais la réalité rattrape vite tout ça ... c'est chiant a mourrir, les dialogues sont beaucoup trop longs ...
    soulman
    soulman

    92 abonnés 1 227 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 novembre 2022
    La figure du patriarche emporte ici une partie des doutes de l'enfance. Oser s'opposer à la bien-pensance adulte n'est possible, pour un enfant, que si l'intuition de ce qui est juste est confirmée par la parole d'un être admiré et aimé. Ce passage de relai est remarquablement narré par le cinéaste d'"Ad Astra", pour qui l'exemple du père (ou du grand-père) est incontournable. La justesse des jeunes interprètes participe grandement à la réussite de ce beau film qui laisse le spectateur à la fois nostalgique et amer.
    NotThatYouThink
    NotThatYouThink

    40 abonnés 269 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 décembre 2022
    “Armageddon Time”, c’est une ambiance, un amour pour le New York des années 80, une immersion dans l’enfance du réalisateur James Gray, quelque chose d’assez personnel au final. Cela se sent rapidement, au devant de la caméra, par delà la photographie, les filtres et les couleurs, ainsi que le soin dans les décors et les costumes. L‘atmosphère du film nous transporte rapidement, on s’y croirait tellement, la bande originale ne fait qu’ajouter une immersion des plus agréable dans le quartier du Queens, à l’époque des Sugarhill Gang de du fameux “Rapper’s Delight” song. Mais “Armageddon Time”, c’est surtout l’histoire d’un enfant lucide, Paul Graff (Banks Repeta) victime des diktats de la société Américaine, des familles de riches comme la famille Trump qui impose son modèle de société et souhaite éduquer les générations à venir, qui assurera une Amérique forte sur le plan économique, stratégique et démographique. Un racisme omniprésent qui rayonne au travers du jeune Johnny Davis (Jaylin Webb), l’immigration marque également une partie de l’histoire et de la famille Graff. Un passé qui fait ce que Paul est ce qu’il est aujourd’hui. Et face au vaste monde, il essaye de se faire une place, écoute ses envies. Une ode à la jeunesse, à l’écoute de soi, au détriment des codes de la société. Paul rentre dans un conflit intérieur, déchiré entre l’état d’esprit de sa famille, un modèle forgé par la société, et celui qu’il souhaite réellement, une âme d’artiste. Une scission marquée dans les relations entre le père et son fils très autoritaire, et entre la mère et son fils d’autant plus basée sur la médiation et le partage. Ainsi qu’une relation grand-père/petit-fils d’une grande force et d’une grande sagesse. Anthony Hopkins dans le rôle de Aaron Rabinowitz est juste, je rêve de l’avoir comme grand-père dès les premiers échanges, si amoureux pour sa famille, si attentionné, avec un regard plein d’espoir de bienveillance. Le long-métrage met du temps à trouver un rythme, car d’une inertie plutôt lente, mais quand on regarde l’ensemble, nous avons un récit sincère, authentique et probant. Marquant la fin du citoyen américain qui reproduit inlassablement le modèle patriotique, familial et s’épanouit de la beauté de la vie, des gens qu’il rencontre, des opportunités qui s'offrent à lui, de son âme de créateur.
    Mdln
    Mdln

    3 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 novembre 2022
    excellent film dans lequel le réalisateur nous relate ses souvenirs d'enfance, mention spéciale pour la plongée dans les années 80 et les acteurs, tous brillants
    frederic T.
    frederic T.

    18 abonnés 170 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 novembre 2022
    Avec « Armageddon Time » James Gray questionne à nouveau la réalité du rêve américain. Ce petit fils d’émigré russe le fait cette fois à travers le portait autobiographique de Paul, 11 ans en 1980, année de l’élection de Ronald Reagan. Pour James Gray cette élection constitue à jamais un tournent vers une société américaine de plus en plus clivante, et sûre de son hégémonie mondiale....
    Empreint de nostalgie tout en retenue, baignée par une très belle image sépia, il raconte le passage à l’âge adulte de Paul. Ce récit d’apprentissage se construit tant à partir de l’émancipation de l’autorité familiale et ses dilemmes affectifs, qu’avec son éveil à une conscience politique qui refuse cette idéologie ancrée dans la soif du pouvoir et de l’argent, la segmentation sociale et raciale. James Gray signe une magnifique chronique familiale intime et puissante.
    cinono1
    cinono1

    309 abonnés 2 065 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 novembre 2022
    James Gray aborde des thèmes aussi importants que les jeux sociaux, les inégalités sociales le racisme institutionnel, l'éducation, la famille et son ancrage, le capitalisme, en racontant une histoire profondément intimiste, la sienne. Pour avoir eu le même que son protagoniste en 1980,je peux dire que le film en retrouve les senteurs, avec ce ton un peu résigné et digne devant les difficultés de la vie. Bien aidé par la magnifique photo de Darius Kondjhi, le réalisateur montre ce passage de la vie où nait la conscience chez un enfant de 11 12 ans. Les acteurs sont formidables d'Anne Hathaway à Anthony Hopkins ou les deux jeunes. Le portrait du jeune héros est brillant, dressant à la fois un personnage timoré et capable d'irreverence. Un film qui mêle parfaitement la petite et la grande histoire.
    Pascal
    Pascal

    163 abonnés 1 699 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 novembre 2022
    James Gray, sans doute un des meilleurs cinéastes nord américain de sa génération proposait "Armageddon times" ( on sait que la bataille d'Armaguedon est dans la Bible celle du Bien contre le Mal) cette année en compétition officielle à Cannes, où il est repartit la corbeille vide.

    Sans doute l'opus le plus intimiste de son auteur, Gray aborde un passage clef de la vie d'un être, celui de la transition douloureuse entre le monde de l'enfance et le passage à l'âge adulte.

    L'événement décrit est ici multifactoriel et fait de "Armageddon" un film plus complexe qu'il n'en à l'air, sous son apparente simplicité.

    Cet événement se présente à l'instar de l'Armageddon, cité une seule fois dans la Bible, comme un hapax existentiel (événement qui bouleverse tout et qui n'arrive qu'une seule fois dans l'existence ).

    Cet hapax est représenté par la conjonction de plusieurs événements réunis en un court instant temporel ou le jeune homme fera l'expérience et prendra conscience, de l'injustice de la vie, du monde et de sa tragédie ( perte de la seule figure admiree et aimée, conjointe à celle du meilleur ami provoquée par sa propre faute, associée de surcroît au sentiment de culpabilité dévastateur).

    Ce passage existentiel est d'autant plus brutal qu'il comprend aussi une prise de conscience : celle de la découverte du poids de la classe sociale ( l'alter ego de Gray s'en tire grâce à l'entregent familial mais le sépare à jamais de son ami) dont le mur symbolique est encore plus épais que celui de l'appartenance à la communauté raciale discriminée à laquelle appartient son ami.

    Malheureusement, l'ambition du cinéaste dont l'opus est certes très attachant, ne se traduit pas à l'écran tout le temps d'un film qui m'a semblé d'inégale qualité.

    La première partie tire beaucoup trop en longueur, malgré une photo et une mise en scène soignée et l'on doit attendre le second volet de "armaggedon times" pour voir son meilleur profil.

    Les scènes tres réussies du film y figurent ( échanges entre le grand-père et l'adolescent, arrestation des deux amis, scène finale entre le père et le fils qui explicite le propos général) mais ce huitième long métrage de Gray laisse malgré tout, une impression en demi-teinte.

    A mes yeux, " the yards", " la nuit nous appartient " voire " the lost city of Z", me semblent toujours représenter les sommets de la filmographie du cinéaste.
    L'homme sans nom
    L'homme sans nom

    158 abonnés 986 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 novembre 2022
    James Gray est un de mes réalisateurs préférés. Armageddon Time touchera surtout les personnes qui accrochent à ses thématiques de prédilection. Ce film pourrait être son dernier, tant il embrasse toute sa filmographie, dans un récit des plus personnels. Intimiste, beau visuellement et qui semble simple, il est pourtant extrêmement dense dans son discours. Mes larmes ont coulé comme jamais car on ressent que James Gray se livre totalement mais aussi grâce à la grande prestation des acteurs, des jeunes aux vieux. Hopkins et Hathaway sont bouleversants. Emporté par ce flot d'émotion, je n'ai jamais trouvé le temps long.
    Le résultat est très touchant et chacun pourra se reconnaître dans cette belle autobiographie, un film à voir absolument pour ceux qui ne cherchent pas uniquement le cinéma popcorn.
    Timoté L.
    Timoté L.

    56 abonnés 338 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 novembre 2022
    Ennuyeux à mourir, film sans rythme et intérêt, difficile de pas être dissiper pendant ce film, il y a tellement mieux !
    2985
    2985

    260 abonnés 1 051 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 décembre 2022
    C'est clairement pas le meilleur James Gray, apparemment il se serait inspiré de sa propre enfance, mais bon, au vu du résultat, il y avait également pas de quoi en faire un film. D'un point de vue technique c'est toujours bien mis en scène, la photographie est bonne et le casting très correcte, mais le scénario, enfin le semblant d histoire qu'il raconte, est très monotone et n'est pas franchement intéressant, des problèmes lambdas d'un gamins de 10ans vivant dans le Queens des années 80, quelques difficultés à l'école, le problème du racisme abordé de manière plutôt soft, et des petits délits heureusement rattrapés par des parents malgré tous attentionnés, pas de quoi mettre cela en image. Vraiment pas grand-chose à dire de plus, vu que de toute manière il ne se passe rien.
    Simoun
    Simoun

    10 abonnés 85 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 novembre 2022
    Les deux gamins ont été au départ si agaçants que j'ai eu par la suite beaucoup de mal à être touché par leurs errances. J'ai donc regardé ce film en comprenant qu'il était beau et fort et en sachant qu'il fallait être ému, mais sans l'être réellement.
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