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🎬 RENGER 📼
7 220 abonnés
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1,0
Publiée le 5 décembre 2020
Pas loin de ses 70 printemps, Howard Hawks (Scarface - 1932 & L'impossible monsieur Bébé - 1938) réalisait ce mélodrame aux faux airs de soap-opera sur fond de stock-car. Un univers machiste où les hommes sont avides de pouvoir, de femmes et d’adrénaline.
115 minutes poussives, au cœur d’un mélodrame digne d’une telenovelas, entrecoupé d’images de courses-automobiles (entre les "vraies" images de courses et les mises en scènes tournées en "transparence", le procédé s’avère bien ridicule).
A moins d’être un férus de Nascar ou de mélo sirupeux, Ligne rouge 7000 (1965) peine difficilement à éveiller notre curiosité. La mise en scène s’avère lénifiante et l’intrigue tellement inintéressante que l’on a beaucoup de mal à s’intéresser aux protagonistes. C’est d’autant plus regrettable que l’on retrouve dans l’un des rôles principaux, James Caan, qui obtenait là l’un de ses premiers grands rôles au cinéma.
On reproche à ce film de ne pas être un film sur la course automobile. Et alors ? C'est l'histoire de différents personnages liés au monde de la course et de leurs difficultés à vivre leurs relations de couple, à construire une vie en dehors de la piste. Et comme souvent chez Hawks (voir le superbe Hatari !), ce sont les femmes qui, plus courageuses, emportent le morceau. La mise en scène est magistrale, l'utilisation des scènes sur le circuit toujours spectaculaire, tout comme celles se déroulant au restaurant. Quant à la musique, elle replace admirablement cette œuvre dans son époque. Bref, un témoignage passionnant sur une certaine Amérique, au milieu des années 60.
Les courses automobiles et les histoires sentimentales donnent en général des films plutôt mièvres. Amour et mort, on connait la chanson. Hawks, même en fin de carrière, a suffisamment de talent et de professionnalisme pour combler les lacunes d'un scénario primaire. Et de le rendre (modérément) passionnant.
Le réalisateur Howard Hawks tourne sa caméra sur un sport automobile. Les courses de la Nascar. Sauf que, l'histoire ce centre beaucoup plus sur la vie privé des protagonistes. Tout roule concrètement que sur les relations sentimentales des pilotes avec leurs compagnes. Pas assez que les courses ne sont que prétexte, ne servant pas à une grande utilité, les relations sont elles aussi peu encourageante avec un coup de roman-savon. Rajoutons des passages de chants très maladroit étant un dépassement de la ligne rouge. Elles rehausse pas ce long-métrage qui file droit dans le mur.
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1,0
Publiée le 19 novembre 2013
La vie de toute une èquipe - selon Howard Hawks - qui se prèpare à participer à une course automobile. "Red Line 7000" reprend, avec James Caan comme interprète principal, Marianna Hill et Skip Ward, un thème favori du rèalisateur amèricain: la course automobile! Peu de films se servant des bolides et des femmes en même temps obtinrent le succès escomptè par leurs auteurs! Et malheureusement ce film très mineur de Hawks ne dèroge pas à la règle car "Red Line 7000" n'est ni plus ni moins qu'une ronde amoureuse avec des protagonistes du style un tel aime une telle qui aime un tel qui aime une autre! Même constat (et même note) pour le "Grand Prix" de John Frankenheimer! Quelque part, il est rassurant de voir que même des grands rèalisateurs de cette trempe signent parfois de tel film! Mais on pardonne cette sortie de route dans un rècit qui fait penser à une machine à fabriquer les couples! Quelques prises de vues spectaculaires comme l'envol terrible d'une voiture de course rouge au dessus de la piste mais n'en demandez pas plus! ça papote, ça danse, ça chante, ça flirte, ça pleure, l'amour sirupeux ètant finalement la source d'ènergie de cette « Ligne rouge 7000 » . Mais ce sont heureusement des films mythiques comme "Sergeant York", "The Big Sleep" ou "Rio Bravo" qui perpètuent le mythe hawksien...
Plus fort que la ligne rouge, je propose ligne rouge 7000 !
Bon il faut être honnête, Hawks est un de mes réalisateurs préféré, j'adore ses films noirs, ses westerns, ses comédies, il touche à tout et le fait merveilleusement bien, mais là c'est plutôt moyen moyen.
On retrouve typiquement les thèmes de Hawks, c'est-à-dire la bonne femme perdue dans un milieu d'hommes. Sauf que là, il y en a trois. Foutu féministe ! En fait Hawks suit leurs histoires d'amour avec des pilotes de voiture, du coup il y a plus de marivaudage pas toujours réussi que de courses. Bon c'est un parti pris, je ne vais pas forcément le critiquer, mais du coup c'est assez mou. Parce que les histoires de coeurs multipliées par trois ça commence à bien faire à la fin.
Et finalement elles n'ont pas le rôle central qu'elles peuvent avoir dans d'autres de ses films puisqu'elles sont malgré tout réduites au rôle de femmes aimantes mises sur le banc de touche ayant peur pour leur compagnon. Et c'était bien mieux foutu dans seuls les anges ont des ailes.
Les courses en voiture ont assez vieilli elles aussi et globalement tout le film est assez vieillot et n'a pas la modernité des autres films d'Hawks. On sent sa patte, mais on sent que ce n'est pas totalement abouti. Ce n'est pas un film antipathique, mais il n'arrive pas aussi bien que d'autres à capter son spectateur. C'est donc pour moi un sous seuls les anges ont des ailes, avec trois femmes et des voitures.
Un des derniers Howard Hawks et c'est difficile à le croire, pas que ce soit un des derniers de Howard Hawks mais que ce soit Howard Hawks qui ait réalisé ce film... Le réalisateur de génie de "L'Impossible Monsieur Bébé" et de "Les Hommes préfèrent les blondes" diriger cette oeuvre déjà vieillotte dès sa sortie avec quelques très petites séquences de course bien vieillottes avec transparences et cie et surtout composé d'intrigues amoureuses dignes d'épisodes d'"Amour, gloire et beauté", totalement improbable et pourtant... Et comme pour se faire pardonner d'avoir au cours de sa prestigieuse carrière dirigé les stars masculines et féminines les plus charismatiques de tous les temps, Howard Hawks a l'air de s'être amusé à composer son casting des acteurs les plus fades de tous les temps ; seul James Caan surnage à ce niveau mais c'est uniquement parce qu'on se dit qu'aussi incroyable que ça puisse paraître c'est le même type qui jouera admirablement sept ans plus tard le frère d'Al Pacino dans "Le Parrain". On signalera aussi un personnage de française totalement improbable (aussi !!!) qui a l'air de sortir de nulle part, de partout mais pas de France en tous les cas, une sorte de sous-très-très-très-très-bien-en-dessous Françoise Dorléac. Bon ben, j'aurais dû me taper à la place une septième vision de "L'Impossible Monsieur Bébé" ou une quatrième vision de "L'Homme de Rio" ; au moins là on sait pourquoi on aime le cinéma et ses stars...
Howard Hawks réalise là un film totalement ringard (je n'aime pas utilisé ce terme pour décrire un film mais ici force est de reconnaître que ça convient parfaitement), Ligne rouge 7000 est le genre de film déjà totalement dépassé et démodé à son époque (1965) alors vous imaginez de jours. Une histoire de pilotes de course et de leurs amours dans un style soap-opéra très surprenant de la part d'Howard Hawks. Honnêtement avant de le voir je ne m'attendais pas véritablement à un grand film mais j'étais curieux de le voir de plus James Caan (acteur que j'apprécie) joue dedans mais je suis tombé sur un truc médiocre et fade.
Dans ce nanar affligeant, on a du mal à s'intéresser à quelque chose, sinon à constater que les rivalités (sportives et/ou sentimentales) entre bellâtres conducteurs de voitures (vroum, vroum...) vont bon train. Soudain le spectateur est pétrifié par la scène suivante d'une rare intensité dramatique : A est peinard chez lui, mais voilà que l'on sonne à sa porte. A va ouvrir et découvre B sur le pas de la porte. Aucun dialogue ne s'engage mais A fout un pain magistral dans la tronche de B. B ne s'écroule même pas sous le choc d'une violence inouï, son visage est d'ailleurs intact, il se frotte simplement la face et déclare à A : - Merci j'étais venu pour ça ! (et ce n'est pas un film comique !)
Passionné par les automobiles, Howard Hawks réalise un film sur la vie de trois coureurs automobiles et leurs amours. On retrouve l'ambiance hawksienne, l'esprit de camaraderie allié à celui de la compétition, ainsi qu'un certain bien-être à regarder ses films. Néanmoins, il s'agit du moins intéressant des films de la fin de sa carrière. Ligne rouge 7000 est servi par de bons acteurs, mais n'a pas de souffle, ni de fil conducteur. On ne sait ni où l'on est, ni où l'on va. C'est la première fois que Hawks déçoit.