Totalement fidèle à l’époque, moment où la saga « Tomb Raider » venait d’éclore, en rendant sans problème le style et le rythme du jeu vidéo, en tout cas pour les premiers opus, rivalisant toujours plus fort au niveau des cascades, des mythologies et éléments fantastiques y étant liés ou encore de fusillade toujours plus extraordinaires. Et on retrouve clairement cela dans ce premier film qui tentait de mettre en image réelle cette héroïne représentative de toute une génération de gamers grandissant au début du développement de ce type de jeu vidéos, qui savait être d’une qualité visuelle assez hors norme pour l’époque, ce que le film a voulu rendre à plus près, n’en faisant peut être pas un grand film de cinéma, mais en tout cas l’immersion de l’univers de Lara Croft fonctionnait très bien. Et bien évidement que le lien se devait de passer par l’actrice qui allait l’incarner, qui avait cette nécessité de cultiver la ressemble physique avec la célèbre héroïne, mais surtout en étant crédible dans son style, et pour le coup, le choix d’Angelina JOLIE a ce moment de sa carrière ne pouvait être qu’une évidence avec du recul, tant par ce qu’elle dégage que son physique qui est sans aucun doute le plus proche du personnage orignal (dont l’évolution physique est notable depuis vu que les jeux vidéos sortis plus tard sont plus centrée sur les début de l’héroïne, logique quand on connaît le dénouement de l’histoire de Lara Croft...). Bien sûr son côté plantureux ne pouvait que fonctionner car n’oublions pas que ce Sex appeal (mini short, t-shirt moulant avec poitrine généreuse) fait partie intégrante du succès de la saga, tout autant que les cascades et autres performances physiques incroyables, ce qui est tout aussi représente ici, et hormis beaucoup de pirouettes qui ont font un peu trop, même pour l’héroïne de « Tomb Raider », faisant apparaître lors de nombreuses scènes d’action un certain manque de qualité visuelle et technique, frôlant le mauvais goût et les films de seconde zone. Alors bien sûr cela ne se pose pas comme un monument du 7e art, bien au contraire quand on voit cette volonté, plaisante certes, de vouloir coller au mieux à l’univers du jeu, mais si les idées sont intéressantes quand il s’agit de mettre en scène l’agilité et la bravoure du personnage, l’exécution n’est pas dû meilleur goût, étant à la limite du ridicule lors de certains instants. Côté scénario, l’aspect archéologique et intérêt des mythe et légendes évoqués sont plutôt de bonnes augures, mais mise en scène de façon assez maladroites, à tel point de nombreux effets spéciaux ne tiendront pas l’épreuve du temps, avec une seule scène purement issue de l’univers du jeu vidéo, avec son lot de pièges dans des temples ou de mysticisme avec des créatures mythologiques et autres machines dantesques pour mettre en lumière le côté spectaculaire de cette femme, tout le reste de l’intrigue s’intéressant aux aspects liés aux sociétés secrètes et leur ancestrales envie de domination du monde, sauf que c’est de bien loin le moment le moins passionnant du scénario, ne creusant en rien l’intérêt historique et de légende que cela pour susciter, et en dehors que quelque passages « archéologiques », l’ensemble n’est pas vraiment de bonne facture, et les différents personnages secondaires n’ont rien de fabuleux, si ce n’est le majordome qui lui parvient à décrocher quelques sourire par son pragmatisme et son sens du devoir infaillible envers son employé, même si souvent on est plus proche du style de la comédie que du pur moment d’action. Un film bien rythmé, qui ne présente aucune baisse de tension, loin d’être ennuyant mais qui n’a absolument pas de quoi se présenter comme une saga qui se tiens, ou alors il faut changer la manière de traiter le sujet afin d’être un peu plus crédible, à la manière ou l’ensemble des jeux vidéos on sûr faire pour rester dans le paysage de la pop culture actuelle. D’ailleurs au moment de sa sortie, même si des films de ce style savait offrir de très bon effets visuels, celui ci passait pas trop mal du fait que l’on avait en tête le personnage de « Tomb Raider » plutôt assez proche de ce que le film illustre, mais avec l’évolution exponentielle de l’image et de l’industrie des consoles de jeu, ce film a tendance à sembler très mal vieillir, bien que cela ne sentait moins à sa sortie, portant une chose est sure: cela aura marqué la carrière de A. JOLIE, puisque ce que personnage semble presque lui coller à la peau, tout du moins en ce temps là...