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Aubert T.
125 abonnés
139 critiques
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2,0
Publiée le 14 mars 2022
Que ce film est scolaire ! Une première partie certes bien menée (si on accepte que les embrouilles à deux balles soient un spectacle intéressant....), mais une seconde partie totalement assoupie qui n'ose plus vraiment aborder son sujet : l'homophobie de meute. C'est surtout l'impression d'avoir déjà vu ça 100 fois qui domine.
Ce qui est extraordinaire dans "Les meilleures" c'est que c'est une histoire d'amour qui parvient à être ordinaire. Entre le béton, le "social", le quartier, l'ennui de l'été, les smartphones, deux corps résistent et se découvrent.
J'ai aimé le thème original, le jeu des 2 actrices principales et les émotions qu'elles transmettent. Quelques longueurs inutiles Je suis resté sur ma faim pour la conclusion trop rapide. Et après ?
"Arrête de faire ta meuf !", disent-elles à plusieurs reprises, comme une manière d'affirmer leur force de caractère. Les textos s'enchaînent plein écran, les dialogues sont fleuris et deux bandes de filles se disputent un banc public. Un nouveau film de cité, en version quasi exclusivement féminine, sans violence mais sous tension ? Oui, c'est quelque chose comme cela, Les Meilleures, dans un récit d'apprentissage somme toute classique, qui revisite la carte du tendre d'aujourd'hui et où il est toujours aussi difficile d'assumer son attirance pour le même sexe, ne serait-ce qu'à cause de la "mauvaise réputation" que cela engendre, dans sa propre communauté, la rumeur ayant été remplacée par les effets dévastateurs des réseaux sociaux. Rien de nouveau sous le soleil, peut-être, derrière les éternels émois adolescents mais le film, s'il ne comporte aucune réelle surprise et n'innove pas sur le plan de la mise en scène, tient bien sa tonalité douce-amère tout du long, sur un format relativement court, avec une certaine pudeur, en dépit d'un langage peu châtié et codifié. C'est l'interprétation des deux jeunes actrices principales, lumineuses, qui fait la différence et évite de trop regretter l'absence de développement de l'environnement des héroïnes. Le film est centré sur l'une d'entre elles et sur ses sentiments ambivalents, un peu moins sur la seconde que l'on devine plus mature et assurée. Elles ne sont jamais meilleures que lorsqu'elles sont réunies.
Cela n’est pas un peu étonnant toutes ces 5 étoiles dès les jours de la sortie ? Pour ma part, malgré le jeu des actrices principales je n’ai pas trouvé que le film révolutionnait grand chose. La mise en scène est pauvre et surtout l’intrigue d’un prévisible. Bon apparement c’est un premier film. Espérons que la réalisatrice soit plus inspirée par le suivant.
Ça le fait rire de voir à quel point les gens crient à l’originalité de ce film : « ouah un film dans les cités sur un amour homosexuel » Franchement leur culture cinématographique est pauvre. Le nombre de critique 5 étoiles a ça sortit le fait vomir : c’est ça le cinéma français. On adule les copains ? Personnellement je viens ici donner mon avis : c’est raté ! - la mise en scène manque vraiment de fraîcheur. Je la trouve conventionnelle. Pas de partie prie comme si tout avait été mis dans le jeu (certes bon mais faut peut être arrêté de crier au génie) des actrices. Rarement vu une scène de s*** aussi froide pour ma part ! - quel est l’interêt de faire un film dans une cité si ce n’est pour dénoncer l’homophobie : ça va faire du bien ou pas à l’image de ces jeunes (surtout aux vues de la fin) pas sur ! Et pas sûr que le film arrive à se positionner. - le discours de la mère sur le voile et le coran (fallait forcément le caser celui là ) bon ... - Matos surtout : c’est ENNUYEUX !!!! Complètement prévisible dans le scénario (cad : dans le déroulé d’un film). Perso ok au début on est intrigué et ça tombe dans des gamineries de quartiers à laquelle on pourrait trouve de l’intérêt si tout n’était pas millimétré comme du papier à musique. La seconde partie du film : vraiment j’ai trouvé le temps long ! Et pour 1h20 de film fallait le faire. L’image est bof. La caméra épaule un peu vomitive au bout d’un moment. Mais bon, faut bien crier au génie des qu’on a un premier film (visiblement) pour pas trop ternir l’image du cinéma français. Moi j’ai vu bien mieux cette année (et on est qu’en mars).
Très belle performance des actrices, bravo Lina, le jeu est juste et fort. On comprend pourquoi beaucoup de personnes restent dans le placard tant qu'elles vivent dans certains quartiers. Film que je recommande grandement. Merci à la réalisatrice de traiter ce sujet toujours difficile.
Un beau et ambitieux film sur les premiers émois amoureux et leurs cataclysmes entre deux jeunes femmes d'un quartier populaire à Paris. Histoire défiant toutes les représentations attendues, magnifiquement incarnée par Lina El Arabi et Esther Bernet-Rollande et mise en scène avec vivacité, finesse et intelligence.
A lire les critiques 1 étoile, ce film déchaine les passions ! mais plusieurs des mauvaises critiques n'ont pas vu le film car elles évoquent le voile de la mère et c'est là un sujet totalement absent du film ! Ce film ne parle ni de voile ni de religion, juste de la pression du groupe qui pèse sur celles qui préfèrent les filles aux yeux de biche à leur frère! Le film est maladroit comme on peut l'être à 16 ou 17 ans quand on découvre l'amour et c'est ça qui est attendrissant. Par ailleurs, il part souvent dans des directions inattendues et c'est plaisant d'être emmené là où on ne s'imaginait pas aller...
Nedjma a dix-huit ans. Elle vit dans une barre HLM du dix-neuvième arrondissement avec sa mère et sa sœur cadette, Leïla quatorze ans. Pour affronter le monde extérieur, elle s’est construit une solide réputation de garçon manqué et peut compter sur le soutien de ses deux meilleures copines, Carine et Samar, dont elle est inséparable. Mais l’arrivée d’une nouvelle voisine va bouleverser sa routine. Zina a son âge. Elle est jolie comme un cœur. Elle est la cousine de Yousra qui dirige une bande rivale.
Comme le raconte la bande-annonce, comme le montre sa belle photo, "Les Meilleures" raconte une histoire simple : la relation lesbienne de deux jeunes filles de cité, écartelées entre l’attirance qui les rapproche et l’opprobre de leur environnement.
Ainsi posé, le sujet pourrait rebuter, laissant craindre le film à thème, lourdement démonstratif et sans surprise. La jeune réalisatrice Marion Desseigne Ravel évite ces écueils. Même si son scénario n’est pas d’une grande originalité, elle a eu le nez creux dans le choix de ses actrices. Lina El Arabi n’est pas une novice. On l’avait vu dans la série "Kaboul Kitchen" et dans l’excellent film belge "Noces" où elle interprétait le rôle d’une jeune fille belgo-pakistaine que la grossesse inopinée acculait à des décisions radicales. Elle apporte au rôle de Nedjma beaucoup de profondeur, dosant à la perfection sa colère, son trouble, ses peurs…. Mais c’est Esther Rollande qui crève l’écran dans le rôle de Zina. Sa beauté en fera défaillir plus d’un.e – et si je ne craignais pas de passer pour un vieux pervers, j’avouerais n’avoir pas été le dernier. Reste à savoir si c’est son seul atout ou si elle en possède d’autres pour devenir une grande actrice.
Film à la française : tout est prévisible et la seconde partie : ben une fois qu’il s’est passé la fameuse chose, il ne se passe plus rien (ou alors la même chose pendant 40 min). Personnellement y’a eu des bâillements.