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Manubauer
15 critiques
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2,0
Publiée le 9 novembre 2020
Avec un grand acteur comme Russell Crowe, on aurait pu s'attendre à un film dans la lignée d'un Chute libre ou taxi driver. Mais non, c'est un film avec un scenario qui dure 20 minutes, et ensuite des courses poursuites... et plus aucune psychologie. Certes, Russell Crowe fait peur, mais ca n'est pas suffisant pour faire un bon film.
Sur un scénario aussi épais qu'une feuille de papier cigarette, ce petit film dispensable et vite oublié, déroule sa course poursuite en utilisant tout ce qui est possible pour faire durer le supplice de cette pauvre femme, et un peu notre supplice à nous, spectateurs. Le héros de "Gladiator" revient 20 ans plus tard en psychopathe accompli qui en veut à la terre entière, bouffi et ventru, aux mâchoires tellement serrées que l'on se fait du souci pour les chicots du monsieur. La succession des scènes de violence pallie au manque de relief de ce cet " enragé " permettant au spectateur de ne pas décrocher. Aussi vu qu'oublié ...
Bons acteurs, bonne action, absolument pas crédible en revanche. On ne s'ennuie pas et à défaut de suspense on rigole! Je conseillerai plutôt Chute libre avec m. Douglas qui est absolument exceptionnel ;)
Un thriller condensé, aussi stressant pour le spectateur que cauchemardesque pour l'héroïne. R. Crowe habite un personnage inquietant, écrasé par le monde moderne dont la première incivilité rend assassin. Au prix d'un scénario improbable, de facilités, de certains choix discutables, une escalade de violence, de courses poursuites et de scènes parfois insoutenables.
A la question "pourquoi?" que je n'ai pas pu ne pas me poser pendant le visionnage de ce film mollasson et vide, la réponse fut finalement: le duo auteur/réalisateur doit tout simplement pas être spécialement futé. Effectivement le récit qui nous est proposé est très plat, aucune idée, aucune imagination, aucune psychologie ou ébauchée à la truelle, idem pour la façon dont le tout est mis en scène. A part ça y'a de jolis accidents de voiture et le bide de Russel Crowe.
Un excellent thriller !.. L'action va crescendo et nous tient en haleine pendant tout le film. A voir et à revoir ! IL y a bien quelques petites erreurs dans le tournage de certaines scènes, mais cela ne nuis pas à la qualité. Un bon suspense ! J'ai même eu les yeux humides par moment !..😢 Un conseil les amis !.. Si vous êtes victimes d'incivilités quand vous conduisez, rester zen et n'utiliser pas le klaxon ! 😃😂 L👽 t'👋
Ça fait passer le temps... Je m'attendais à mieux. Déçu que le scénario n'offre que peu de surprises. J'ai du mal à comprendre les spectateurs qui ont mis 4 à ce film
Quel plaisir de voir Russell Crowe dans le rôle du psychopathe qui lui colle à la peau. Cependant le scénario a déjà été exploité et celui-ci ne fait pas mieux que ses prédécesseurs. Un désir de mettre en oeuvre un plan macabre assez irrationnel pour se démarquer mais on n'est pas dupe de l'invraisemblance du scénario.
Unhinged aurait gagné à ne pas penser, à se concentrer sur la traque de cette jeune mère et de son fils comme incarnation d’un rapport de prédation qui rattrape l’individu dans la société, comme incarnation de cette bête humaine qui sommeille en l’homme et qu’un coup de klaxon suffit à réveiller. Car lorsqu’il injecte dans son long métrage une prétendue analyse sociologique de l’individu contemporain broyé par le système, nous sentons que tout cela n’est que fumette, vole au vent et remplit l’heure et demie au lieu de véritablement réfléchir sur son sujet. En résulte une impression dommageable d’expérience pseudo-scientifique dans laquelle la famille et le pilote fou seraient des rats enfermés dans une boîte que le réalisateur secouerait pour observer leurs réactions. Une telle démarche supposait en amont la pertinence d’un regard et une rigueur d’analyse, ici absentes au profit d’une clausule bêtement rétrograde qui invite le spectateur, comme le ferait un clip de prévention diffusé sur chaînes publiques, à se détendre. Petite morale d’autant plus paradoxale que le film témoigne d’une complaisance dans la violence qu’il met en scène, confondant souvent le travail du suspense et le déchaînement primitif du mal avec l’arrière-boutique de la boucherie Sanzot, en particulier lors de l’entretien disons saignant avec le meilleur ami de Rachel dans un diner, tout à la fois invraisemblable et facile. Si Unhinged pèche en adoptant une posture intellectuelle qui ne lui sied guère, reconnaissons néanmoins sa force de mise en scène qui sait réaliser des séquences de traque haletantes en limitant la durée de ses plans sans les surdécouper, forte également de cascades fracassantes et d’une musique anxiogène signée David Sardy. Quant à Russell Crowe, sa prestation convainc sans faire des étincelles, la faute à la précarité d’écriture de son personnage que l’anonymat rend monolithique. En résulte un film tiède mais qui a le mérite de privilégier l’efficacité brute pour représenter la bête humaine contemporaine saisie dans sa radicalité fondamentale.
Il y a du "Chute Libre" dans ce film, forcément. Alors, même si la prestation du casting (Russel Crowe en tête, complétement halluciné) est impressionnante de bestialité, on a du mal à croire à ce grand barouf, notamment avec cette police qui est franchement pas bien efficace, et qui fait perdre toute crédibilité au film, laissant l'impression que ce personnage fou peut presque tout se permettre. Autant dire que cette série B, avec un acteur moins connu, serait passé complétement inaperçue, la faute à un scénario faiblard et une incohérence totale dans le comportement des personnages
Si vous aimez la violence gratuite alors ce film est fait pour vous. Mais si vous attendez un scénario qui tient la route alors oubliez, ici il est navrant. Dès le début on est plongé dans un abîme d’incohérences dans les comportements. Ça m’a rappelé les mauvais thrillers où une bande de jeunes se retrouvent dans une maison hantée et se séparent pour bien se faire trucider chacun leur tour. Les gens qui regardent le psychopathe torturer et tuer un innocent mais filment au lieu de fuir ou d’appeler les flics. Pathétique. La nana qui se laisse poursuivre pendant des km sans avoir la jugeote de se mettre à l’abri. Et dans les voitures autour, il n’y a personne pour réagir ? Ridicule. Russel Crowe est parfait dans son rôle de gros détraqué mental qui bute sans distinction. Mais contrairement au Joker, là il ne faut pas chercher d’idée de fond dans la vengeance aveugle qu’il répand. Et alors la fin, je ne spoile pas, elle est tellement grotesque qu’elle vient contredire tout le pseudo message moralisateur à deux balles du film. Alors soyez bien sages et la prochaine fois qu’un tueur de la route commettra une infraction, baissez les yeux et excusez-vous d’avoir juste été là. C’est une offense innommable envers les victimes des chauffards meurtriers qui sont des dangers pour tous. Le sujet de ce film est une honte !
Russell Crowe est enragé. OK. Fin du scénario. On aurait aimé qu'il soit plus consistant, par exemple qu'il explore un peu plus les raisons qui ont amenées notre gladiateur préféré ( aprés Kirk Douglas, quand même) à massacrer froidement autant de personnes. Vous êtes des voyeurs? Alors voyez et appréciez, semble nous susurrer le metteur en scène. C'est un peu léger, quand même...