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weihnachtsmann
1 228 abonnés
5 255 critiques
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3,5
Publiée le 26 mars 2023
Il faut bien avouer que les trois méthodes de pêche sont assez cocasses. Surtout avec la branche dans l’arbre. Et le désir d’en faire un nouveau livre est assez marrant aussi. Je ne connaissais pas ce côté comique malgré lui de RH. Un peu à la mister Bean!!!! C’est plutôt clownesque mais assez plaisant. On dirait plutôt un film de B. Edwards en fait!!!
Une comédie romantique sympathique mais assez poussive, portée néanmoins par un duo plein de charme : Rock Hudson malmené par la malicieuse Paula Prentiss.
A la fin de sa carrière cinématographique ( on est en 1964), Howard Hawks, fabuleux réalisateur de l'âge d'or hollywoodien, nous donne ce film exceptionnel. Il faut relever que " le sport favori de l'homme n'est généralement pas considéré comme une des réussites emblématiques de son auteur. C'est un tort.
Film d'une grande drôlerie, amusant et sexy grâce à un casting de premier ordre ou la future épouse à la ville du réalisateur Richard Benjamin, Paula Prentiss, est vraiment formidable en partenaire de Rock Hudson.
Un vendeur d'articles de pêche connu pour sa connaissance théorique que l'on pense fondée sur la pratique est contraint de participer à un concours. Or, il n'a jamais pratiqué cette activité de sa vie.
Les thèmes abordés dans le film sont multiples. Celui de l'imposture n'est pas des moindres.
On cherche les défauts dans ce film quasi parfait. Seule la fin est sans doute expédiée un peu rapidement. On a affaire ici à véritable un joyau de la comédie américaine, un des derniers du grand Hollywood.
Qu’est-ce que c’est long et laborieux! Une comédie aussi proche des divertissements les plus poussifs des années 80 que de la screwball comedy à l’ancienne. On se moque complètement de cette histoire de tournoi de pêche, le rythme est calamiteux et Paula Prentiss est aussi pénible que son personnage. Il y a quand même quelque chose d’intéressant et d’original dans la manière dont la romance est racontée, mais pas assez pour enrayer l’ennui. Seuls Rock Hudson et cette forêt de carton pâte apportent un peu de charme.
"Le sport favori de l'homme" n'est pas forcément à mettre parmi les très grande réussite dans la filmographie de Howard Hawks, mais il n'empêche qu'on est en présence d'une comédie assez savoureuse à visionner et ce grâce à la présence de séquences assez cocasses, d'un scénario qui est très bien écrit et d'une interprétation très drôle de la part de Paula Prentiss et de Rock Hudson. Une excellente réussite tout de même !
Le Roi Pêcheur. Confucius a dit "la femme est majesté pendant que l'homme s'amuse". Rock Hudson est comme un poisson dans l'eau. Le guide du parfait pêcheur pour une pêche à la ligne et à la moule. Une belle pêche party .
Vous pensiez que la screwball comedy n'avait pas dépassé les années 40 ? Erreur ! Howard Hawks en donne la version 60's avec ce très divertissant "Man's favorite sport ?". Le film reprend la structure de son célèbre "L'impossible monsieur Bébé" (et le gag de la robe déchirée), mais le rythme y est moins survolté, Rock Hudson fait un peu du Cary Grant en cabotinant moins et la forme est plus sophistiquée: élégance des cadrages et de la photographie, musique soyeuse de Henry Mancini et actrices encore plus belles, notamment la ravissante et très drôle Paula Prentiss en jeune femme bien intentionnée mais désespérément maladroite. Les seconds rôles sont eux aussi réjouissants, du faux indien qui monnaye ses services au patron du héros, en délicatesse avec sa perruque, en passant par un ours qui apparaît dans deux scènes hilarantes (la première est à hurler de rire). Le film peut sembler un peu trop long, mais gère en réalité avec beaucoup d'aisance ses moments d'accalmie, et s'affirme définitivement comme un petit bijou de comédie hawksienne.
Ca fait longtemps que j'e n'avais autant ri devant un film et "Le sport favori de l'homme" est un excellent remède pour cela !! Réalisé dans les années 60 par le grand metteur en scène Howard Hawks qui s'aventurait dans plusieurs genres avec beaucoup de réussites, ce long métrage fait penser à "L'impossible monsieur Bébé" ou la femme cause beaucoup de soucis et de maladresses et l'homme qui subit les conséquences, c'est le cas ici ou l'histoire se passe dans le milieu des amateurs de pèche ou un vendeur d'artiches de pèche et loisirs, auteur d'un livre sur le sujet, croise deux femmes qui vont lui porter la poisse jusqu'à une partie de pèche ou les gaffes se succèdent et on rigole beaucoup. La comédie va bien à Howard Hawks ou chaque scènes nous réservent son lot d'hilarité, ça dure deux heures mais c'est du bon et on ne voit pas le temps passé. Rock Hudson aussi m'a surpris, je le croyais caser dans les Westerns, films d'actions ou mélodrames mais il peut ètre drole et montre une nouvelle facette de son talent d'acteur. Un chef d'œuvre du genre comédie.
Avec "Le Sport favori de l'homme", Howard Hawks signe une comédie romantique inventive et rafraichissante. Si les acteurs en font parfois un peu trop dans leur cabotinage, ils apportent un charme tout à fait réjouissant à cette histoire de concours de pêche complètement déroutante, qui donne d'ailleurs lieu aux meilleurs gags du film (on saura maintenant que les ours peuvent conduire une moto). Hawks aura réussi à combiner une écriture solide à l'élégance de sa mise en scène pour un film aux rares temps faibles. Intelligent et divertissant !
Vendeur dans un magasin de pêche, Roger a aussi écrit un livre sur le sujet et son avis est influant sur de nombreux clients. Malheureusement, personne ne sait qu'il ne sait pas pêcher et qu'il a horreur de ça... jusqu'à sa rencontre avec Abigail... qui va notamment faire en sorte qu'il soit inscrit à un concours de pêche...
Fort d'une carrière s'étalant sur six décennies différentes, Howard Hawks commence à voir ses plus belles heures de gloire derrière lui lorsqu'il signe, en 1962, "Le Sport favori de l'homme". Se rapprochant parfois de son "Bringing up Baby", il signe une screwball comedie, genre qui n'était plus à la mode depuis bien longtemps et dont il avait lui-même participé à son succès.
Et finalement c'est une bien belle réussite ! Comme dans "Bringing up Baby", on retrouve le thème de la guerre des sexes, ici dominée par la femme qui va en faire voir de toutes les couleurs à Roger, qui ne demandait que du calme et de la simplicité. Hawks rentre assez vite dans le vif du sujet avant de bien prendre son temps et c'est assez vite plaisant à suivre, sans que l'intérêt diminue, notamment grâce au couple principal et l'humour basé sur des quiproquos, répliques et autres divers gags, parfois proche du burlesque.
Et ça marche ! Bien que ce soit très légèrement inégal et parfois un peu trop prévisible, l'ensemble s’enchaîne bien avec de vraies trouvailles et quelques idées lumineuses. Les allusions, surtout sexuelles, sont nombreuses et bien souvent assez subtiles et voir l'homme tourné comme cela en dérision est un régal. Hawks maîtrise bien tous les éléments du genre et ne tombe pas dans la lourdeur ou l’enchaînement trop rapide ou répétitif et prend le temps de dresser un portrait des personnages, auxquels on peut facilement s'attacher et/ou s'intéresser. Si Rock Hudson n'a ici, ni le talent, ni le charisme d'un Cary Grant, il s'en sort tout de même très bien, mais c'est surtout Paula Prentiss qui tire son épingle du jeu, ainsi que divers seconds rôles que Hawks ne néglige pas tel Maria Perschy ou Norman Alden en faux indien.
Howard Hawks, ne se souciant alors guère des modes de l'époque, démontre à nouveau tout son talent dans cette comédie basée sur la guerre des sexes qui s'avère vraiment plaisante à suivre et ne manquant ni de piquant, d'humour ou de charme.
L’homme aux multiples chefs d’œuvre revient à la comédie de ces débuts, l’esprit léger et parfois loufoque. Dès les premières minutes, on reconnait la touche de Hawks, un style bien à lui de mettre en opposition ses deux têtes d’affiches. Il prend le parti d’inverser les rôles et de donner à la gente féminine le pouvoir de décision, d’être celle qui prend l’initiative, qui boit, qui fume, c’est elle qui est le mal dominant, pour appuyer ce trait, lors de la scène de restaurant, c’est elle qui sert le vin et le goutte. Bien sûr, les hommes sont montrés, au contraire très immature, jouant des apparences, et maladroit, ce qui amène des situations cocasses. Mais ce serait vite oublié, que Hawks excelle dans cet exercice de style, dans chacun de ces films, il met un point d’honneur à utiliser des femmes qui ont une forte présence. Hawks touche à tout d’exception, retrouve avec plaisir la comédie légère et plaisante qui a fait son succès dans les années 40. Rock Hudson y tient son rôle avec conviction et, c’est une belle surprise. Bien plus intelligente que toutes les comédies romantiques de notre temps qui tournent toujours autour du même sujet et toujours traité de la même manière. Un exemple à suivre pour les générations futures.
Certes, on ne pourra ranger ce "Sport favori de l'homme" au même rang que les chefs-d’œuvre de Hawks, de "Scarface" à "La Rivière rouge", en passant par "La dame du vendredi" ou "L'impossible Monsieur bébé", mais ce film fait bien partie des grandes comédies américaines, œuvre d'une incroyable modernité de ton interprété avec brio par un Rock Hudson pour une fois survolté.
C'est un petit film de Hawks,cette rencontre ce voudrait légère mais le ton lourdaud des gags franchement téléphonés ne donne pas grand chose. Hawks n'est pas fin dans l'approche des ses situations contrairement à un Billy Wilder,qui distille habilement chacun de ses éléments. Le sport favori de l'homme devient même pénible à regarder tant il est prévisible.
En apparence, on a là un très curieux film de Howard Hawks, totalement en dehors des sentiers habituellement battus par ce génial auteur… enfin, si on n’y regarde que de très loin. À y regarder de plus près, on s’aperçoit vite qu’on est dans une des grandes préoccupations de la carrière de Hawks : le combat contre cette infamie que fut pendant trente ans le code Hays. Hawks et quelques autres (citons Lubitsch ou Hitchcock) ont passé une bonne partie de leur temps et usé pas mal d’énergie pour le contourner et pouvoir ainsi discourir d’un grand sujet entre tous : la sexualité humaine. C’est bien sûr ainsi qu’il faut entendre le titre - assez gonflé en cette circonstance tout de même - de cette prétendue comédie classique qui déroule un scénario en apparence anodin pour mieux s’en prendre aux valeurs établies de la société américaine et surtout à sa morale sexuelle étouffante. C’est bien réalisé, évidemment, la direction d’acteurs est parfaite, évidemment aussi et le choix de Rock Hudson pour le rôle principal en dit long sur les intentions de Hawks. On a ici affaire à un brûlot subversif qui annonce tout le débat qui suivra autour de la question du genre… et la fin du Code Hays dont c’est la dernière année de survivance. Alléluia !