Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
dragoyo
113 abonnés
771 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 4 janvier 2022
3,5/5 Bien. Une dérive sur la gestion des personnes âgées, diablement méchante, on ne souhaite que voir s'arrêter l'héroïne pendant tout le film... bonne surprise.
Nul. 25 minutes géniales gâchées par des situations improbables et grotesques. On frôle le ridicule, on l’atteint et on le dépasse. La fin n’arrange rien.
A une époque de la Covid 19, où on a découvert en France comment les personnes âgées ne parvenaient plus à voir leur famille, ni à sortir de leur Ehpad, et où atteintes, elles n'étaient jamais prises en soin intensif à l'hôpital, ce film qui dénonce l'industrie du "care" à destination des personnes âgées me semble avoir fait preuve d'un certain réalisme.
Rosamund Pike semble vouloir se spécialiser dans les rôles de sa...pe qu'on adore détester. C'était déjà le cas dans "Gone Girl", c'est encore pire dans I Care A Lot. Et il faut dire qu'elle réussit parfaitement dans cette mission. L'idée du film est assez simple au départ : une personne bien sous tous rapports et qui se dévoue au service de pauvres vieillards abandonnés n'est en fait qu'une escroc sans aucun scrupule. Il y a des rebondissements car au milieu du film on pense que ça va être "plié" assez vite. Que nenni ! Du bon suspense, mais finalement je ne mets que 3 étoiles car on se rend compte que l'intrigue est parfaitement dans l'esprit Netflix si ce n'est hollywoodien du moment : des femmes qui combattent des hommes qui refusent de leur laisser une place de le milieu de la turpitude (ou plutôt un homme ; mais comment peut-il résister du haut de ses 1mètre 20 ???). De plus quelques répliques ("c'est parce que j'ai un vagin et vous un pénis que vous vous imaginez que vous allez faire de moi ce que vous voulez ?") et quelques scènes lesbiennes histoire de bien montrer qu'on respecte la "diversité" et l"inclusion", que les femmes d'aujourd'hui ne sont plus celles d'hier et qu'il faudra compter sur elles pour être et faire "comme des hommes"....voire pire.
Le début du film m’a provoqué puis j’étais enchantée de savoir que la dame avait des gens puissants pour la protéger et la sauver de cette arnaque, mais la tournure du film m’a énervé, le fait que les filles s’en sortent et prennent le pouvoir m’a vraiment mis hors de moi, parce qu’on se dit au final c’est toujours les méchants qui finissent par gagner…
Ce film pourtant joué tout à fait remarquablement bien par de bons acteurs ne va pas apaiser les tensions… je pense qu’il va même s’attirer les foudres d’un bon nombre d’entre nous, dotés d’un tant soit peu de de principes fondamentaux surtout dans une période ou l’on a interdit toutes visites à nos aïeux sous couvert de les protéger… Une supposée mafia russe pas très futée, une business woman avide de fric et dénuée d’âme. je pense que ce film peut, à sa manière, permettre de dénoncer des pratiques familières dans une certaine sphère ou bien, nous faire croire que cela est une fiction… À nous de savoir si on prend la pilule bleue ou rouge… À voir à s’en écœurer le gosier 🤢
Excellent film tragique et comique à la fois avec une foule de rebondissements. Dans un premier temps, tous ces rapaces qui volent légalement les personnes âgées nous révoltent. On déteste ces femmes sans aucun scrupule, sans aucune éthique médicale ou sociale. Sauf que le vent tourne et qu'un grain de sable vient perturber cette entreprise de spoliation. Le film aurait pu s'arrêter à un règlement de comptes sauf qu'il va plus loin et nous étonne encore et encore. Bien sûr, la dernière demi-heure bascule totalement dans l'irréalité et pourtant, cela reste vraiment divertissant. Bravo à Rosamund Pike ainsi qu'à Peter Dinklage pour leur interprétation et au réalisateur pour le plaisir qu'il nous procure.
Marla Grayson, la quarantaine conquérante, est spécialisée dans le hold-up légal. : un médecin complaisant qui délivre un diagnostic de sénilité et c’est un vioque plein aux as qui se retrouve sous tutelle de l’avocate aux dents longues, qui en profite pour faire main basse sur l’argenterie et vendre tout ce qui peut être vendu pour rembourser ses services surfacturés : une petite affaire qui tourne rondement...jusqu’à ce qu’elle tombe sur une cliente qui n’a pas l’intention de se laisser faire, et bénéficie d’appuis pour le moins redoutables. Un pitch aussi cynique m’a instantanément séduit et si le résultat tient la route en tant que bon petit Thriller du samedi soir, J.Blakeson n’est pas David Fincher : Rosamund Pike est aussi glaçante que dans ‘Gone girl” mais bénéficie d’une partition moins implacablement orchestrée, tandis que l’excellent Peter Dinklage semble cantonné à produire quelques expressions inquiétantes. D’autre part, la charge féroce contre le business du Care, particulièrement vivace aux Etats-unis, tourne vite court et s’efface derrière les mécanismes bien huilés du thriller vicieux. C’est d’ailleurs le principal atout de ce Thriller sans foi ni loi : opposer immoralité et amoralité, la transgression ouverte de la loi et sa manipulation sans scrupules pour servir des intérêts personnels ; ensuite, pourvoir l’un des camps en présence des caractéristiques qui contribuent instinctivement à ce qu’on le soutienne (ou au moins, qu’on accepte comme une conclusion logique sa réussite finale) : Marla est une femme de caractère déterminée à s’imposer dans un monde d’homme, lesbienne et amoureuse de sa partenaire. Dans le même temps, cette prédatrice BCBG est tellement odieuse et suffisante qu’il est impossible de souhaiter qu’elle l’emporte...et ‘I care a lot’ ne se débrouille finalement pas si mal pour esquiver une résolution finale trop prévisible et linéaire.
« I care a lot » de J Blakeson, le réalisateur anglais déjà auteur en 2009 de l’intrigant « La disparition d’Alice Creed » qui révéla Gemma Asherton à la critique, a été qualifié de thriller amusant. D’autres ont prétendu qu’il mimait le féminisme et jubilait ses outrances. Curieuse manière à vrai dire de regarder ce film qui, à travers le personnage interprété par Rosamund Pike, brosse sans doute un portrait exagéré de celle qui à la tête d’une escroquerie s'attaquant aux personnes âgées isolées et fragilisées, semble jouir goulument avec sa complice et partenaire sexuelle (Eiza Gonzalès) de l’impunité qui est la sienne. En effet Maria Grayson (Rosamund Pike), tutrice agrée, mime si bien la compassion et le désintéressement qu’elle est parvenue à s’attirer la confiance totale du juge en charge de décider du placement d’office en maison de retraite des personnes jugées vulnérables. Des personnes triées sur le volet par les deux femmes qui ensuite se chargeront de faire main basse sur leurs biens pour assurer le paiement annuel de leur placement. Tout ceci en relation avec des directeurs de maisons de retraite peu scrupuleux et avec l'aide d'une médecin (Alicia Witt) faisant fi d’Hippocrate pour valider un placement pas souvent justifié. Mais les affaires si elles semblent parfaitement huilées ne vont pas sans heurts. Cela va être le cas quand une toute nouvelle recrue (Diane Wiest) va se montrer récalcitrante au-delà de toute prévision. Rosamund Pike, nouvelle icône d’Hollywood depuis son rôle marquant dans « Gone Girl » de David Fincher (2014), est tout simplement confondante offrant une beauté glaçante pondérée par un sourire éclatant qui selon l’interlocuteur qui lui fait face peut provoquer l’effroi ou le désir quand ce n’est pas les deux mélangés. Le cynisme qu’elle dégage a semblé déranger quelques critiques qui préféreront lui voir mimer le féminisme. L’égalité entre les sexes faisant son chemin, il est louable que certaines femmes courageuses acceptent d’endosser des rôles ingrats autrefois réservés aux hommes. Il faut bien intégrer qu’avec le temps le rôle de victime ne pourra plus être systématiquement attribué à la gent féminine. De là sans doute un certain malaise ressenti par une critique activiste qui s’est réjouie des outrances utilisées par J Blakeson dans sa seconde partie quand il introduit avec l’excellent Peter Dinklage un mafieux russe dérangé dans son business par Miss Grayson. La conclusion en pied de nez effectivement maligne et jouissive ne doit pas faire oublier pour autant que le capitalisme n’a pas de d’état d’âme, se chargeant de prendre l’argent n’importe où il se trouve. Et ce sont trois femmes qui s’en chargent. Bienvenues au club et bravo à Rosamund Pike qui ne s’est sans doute pas fait que des amies dans les courants néo féministes. Un film parfaitement interprété qui use habilement de différentes tonalités pour rappeler que derrière les publicités lénifiantes affirmant le souci que certaines entreprises ont du grand âge, c’est surtout à leur portefeuille qu’elles s’intéressent. La conclusion du film enfonce encore le clou.
Film sans intérêt. L idée de départ semble convaincante. Je m attendais à un thriller psychologique entre la vieille et sa tutrice. Finalement, rien ne fonctionne. c est une belle bouse. Passer votre chemin.
Comment dire, un début intéressant puis des lors qu on pense l arroseur arrosé et bien on est abassourdi...ces protagonistes immoraux ont aussi des pouvoirs magiques car immortels et ca rajouter des méchants tres peu méchants et on se retrouve avec un film choisissant sa logique et une certaine réalité débilitante.
Film plutôt étrange, même si le début est plutôt entraînant, à partir du milieu , le film devient un peu long. La protagoniste est vraiment bien joué dans son rôle de lionnes comme elle se décrit, spoiler: par contre les "méchants", je trouve qu'il ne sont pas très nombreux surtout pour un ex de la mafia russe . Les attitudes et les mimiques sorte de l'ordinaire par rapport au autre film américain/hollywoodien. Certaine répliques sont fumantes. Je trouve que ce film est inintéressant par les chemins que choisissent les personnages. Mais je ne m’attendais pas à une fin comme celle-ci qui ma fois est, jouissif.
J'ai trouvé ce film extrêmement bien ficelé, avec un personnage détestable. Une fin pour ma part imprévisible et beaucoup de rebondissements. J'ai longuement hésité entre 4.5 (excellent) et 5 (chef-d'œuvre), mais je met 5 pour contrebalancer un peu avec les mauvais critiques que je trouve trop nombreuses.