Avis : I Care A Lot - Page 7

Un film qui avait de quoi être vraiment intéressant mais qui tombe à l'eau.
Peter Dinklage aurait pu être bien plus noir et méchant pour un mafieux russe, ses sbires sont infoutus de réussir leurs missions, sans être dans un film humoristique , ce qui les fait passer pour des incapables dans un film au ton serieux...
On n'arrive pas à s'attacher aux personnages, l'heroïne (qui serait plutôt la méchante du film) conserve cette froideur et ce ton dominateur, complété avec ses ambitions écoeurantes nous fait juste espérer qu'il lui arrive le plus grand des malheurs, et vite, pour lui enlever ce sourire suffisant du visage..
Bref, ce film aurait pu être très bon sur le fond, mais m'a gêné tout du long quand j'ai vu que c'était la peste sans principe qui était considérée comme le personnage principal de ce film.
spoiler: Petite satisfaction lorsqu'elle se fait descendre à la fin.

Une fois de plus on est dans le délire avec 2 lesbiennes qui triomphent de la mafia russe à elles toutes seules, la cupidité à l'américaine et à une fin bien mérité.

Ça commence, on se dit c'est horrible, et en fait c'est d'une fraîcheur absolue.
Ça fait du bien.
Ça c'est du cinéma.
Rock and roll.

Marla Grayson (Rosamund Pike) a développé un business aussi immoral que juteux : avec la complicité d'un médecin véreux et d'un juge crédule, elle obtient la tutelle de personnes âgées qu'elle place en EHPAD et en siphonne les économies. Jennifer Peterson (Dianne Wiest) est sa dernière proie. Mais Marla va vite apprendre à ses dépens qu'un dangereux baron du crime est prêt à tout pour reprendre la main sur la fragile septuagénaire.

"I Care a Lot" est la dernière production Netflix en date (Amazon Prime en a acquis les droits de diffusion pour le Royaume-Uni, le Canada et l'Australie). Mis en ligne le 19 février, c'est le film le plus vu au monde le week-end dernier. Mérite-t-il une telle gloire ? Certainement pas. Est-ce pour autant un mauvais film ? Non.

"I Care a Lot" est une comédie noire qui met en scène deux héros également haïssables. D'un côté une femme dévorée de cupidité et prête à abuser de la faiblesse des seniors pour la satisfaire ; de l'autre un parrain de la mafia caricatural, entouré d'une horde de gros bras. Rosamund Pike interprète le premier de ces deux rôles avec une élégance folle et la froide détermination dont elle faisait déjà preuve dans "Gone Girl", son meilleur film à ce jour. C'est Peter Dinklage, le nain chétif mais courageux de "Game of Thrones", qui interprète le second.

Le choix de ces deux acteurs est troublant. Il suscite une confusion chez le spectateur habitué à prendre spontanément parti pour le Gentil face au Méchant (sauf chez les spectateurs particulièrement vicieux qui prennent systématiquement parti pour les Méchants !). "I Care a Lot" met face à face deux Méchants entre lesquels on ne sait pas qui soutenir - sauf à considérer qu'il n'y a rien de bon ni chez l'un ni chez l'autre et à rejeter le film en bloc. Marla Grayson est profondément immorale ; mais la détermination que manifeste cette lesbienne revendiquée face au patriarcat et la résilience dont elle fait preuve dans les épreuves la rendent sympathique. Symétriquement, le personnage interprété par Peter Dinklage a beau être un dangereux sociopathe, la sympathie suscitée par l'interprète de Tyrion Lannister est si universellement spontanée qu'on a du mal à haïr son personnage ici.

"I Care a Lot" n'est jamais ennuyeux et ses presque deux heures se regardent sans loucher vers l'horloge. Ses rebondissements invraisemblables et le virage qu'il prend à mi-parcours vers le pur cinéma d'action en gâtent la valeur. Mais sa délicieuse amoralité en font un produit original qui mérite le détour.

Une production Netflix que je n'attendais pas particulièrement mais qui m'a plutôt enthousiasmé malgré une première demi-heure assez repoussante et sa galerie de personnages abjects et amoraux pour ensuite osciller entre le polar total et l'humour noir. Un scénario qui mélange mafia russe et critique de la société capitaliste américaine et du système de sécurité sociale. Un casting imposant de Rosamund Pike, juste parfaite dans son rôle à Peter Dinklage plutôt surprenant dans son rôle de gangster, un jeu du chat et de la souris qui brouille adroitement les cartes mais qui demeure assez prévisible. Un bon divertissement qui remplit honnêtement son contrat.

Revoir ma belle Rosamund dans un rôle de manipulatrice. Oui, vous l'avez, comme moi, adoré dans Gone Girl.
Cette fois-ci, c'est l'avidité qui va devenir l'élément déclencheur.

Dans une histoire assez bizarre, qui se complexifie inutilement, on essaie de comprendre les différents buts de chacun. Ce flou ne nous met pas dans le meilleur environnement.

Un film reprenant les codes du thriller psychologique, avec cette quête d'argent et pouvoir. Comme tout film à suspens, il manque des informations essentielles, livrées à mesure des intrigues. Ce déroulé est relativement bordélique, mais on s'y retrouve.
Au final, le nœud se démêle assez rapidement et le peu d'intensité que l'on avait jusqu'alors disparait progressivement, laissant au final un sentiment mitigé. Heureusement, le twist final ravit et cette fin permet de boucler par la plus belle des manières ce thriller.

Un joli potentiel, de bons acteurs, mais il manque du relief dans cette histoire.

Un film de bonne tenue grâce à son scénario et à la terrible Rosamund Pike. On est ici à mi-chemin entre la dénonciation sociale (l'abus des maisons de retraite s'accaparant les biens de leurs clients), la comédie (par le second degré de beaucoup de scène) et le thriller. L'histoire est assez bien amenée, les personnages sont bien construits, la mise en scène est bonne. Curieusement le petit méchant a des faux airs de Brad Pitt, ce qui le rend encore plus décalé. Son avocat a droit à une ou deux scènes savoureuses. Pike démontre qu'elle sait tout faire, pourvu qu'on lui réclame d'être méchante. Et sa petite amie trouve sa juste place. En ne sortant que sur Netflix, le film assume en quelque sorte son statut de divertissement de soirée. Et la soirée fut assez réussie !

Scénario original, bien mis en scène , un certain suspens, de bons acteurs, mais les personnages étant tous "mauvais" on a du mal à s'y attacher, et on espère qu'ils tombent,; cela rend le film un peu dur à suivre

En tant que thriller, on passe un bon moment télévisuel à voir s'affronter 2 méchants dans des situations assez peu vraisemblables il faut le reconnaître. Le cynisme sur l'exploitation des personnes âgées fait froid dans le dos (même si le manque de crédibilité des situations affaiblissent un peu le propos).

"I Care a Lot" est un thriller de Netflix avec Rosamund Pike dans le rôle principal. L'actrice incarne une arnaqueuse plaçant des personnes âgées en maison de retraite afin de récupérer leur fortune. Le film commence plutôt bien, affirmant le cynisme de son personnage, sans aucune compassion. Puis progressivement, l'histoire tombe dans un affrontement entre celle-ci et le personnage de Peter Dinklage, qui n'est quant à lui pas franchement convaincant, alignant de plus en plus d'invraisemblances qui nous font un peu sortir de l'histoire. Si on apprécie la satire originelle, le scénario est clairement le point faible du film, entre longueurs et incohérences. On passe néanmoins un plutôt bon moment devant "I Care a Lot".

Un bon film qui installe son histoire sans ennui. Petite baisse de rythme avant la fin qui n'entache pas la qualité de l'ensemble.

3,5/5 Bien. Une dérive sur la gestion des personnes âgées, diablement méchante, on ne souhaite que voir s'arrêter l'héroïne pendant tout le film... bonne surprise.

Comédie hyper cinglante, déstabilisante et réaliste (pourrait sans problème être inspiré de faits réels) de comment l'être humain est uniquement perçu comme une vache à traire dans nos "démocraties" capitalistes. Le contraste entre la tronche angélique de Rosamund Pike et son comportement démoniaque est maîtrisé sur toute la ligne, d'ailleurs le début hyper trash nous met tout de suite dans le bain. Un film qui a la justesse de montrer qu'une fois que le féminisme aura trouvé une vraie place dans la société, certaines femmes seront devenus aussi stupides que les pires représentant de la gente masculine. Un casting absolument excellent, Peter Dinklage parfait dans son rôle, clairement la plus belle caricature du rêve Américain. Avant de détester le personnage incarné par Rosamund Pike, détestons la société dans laquelle nous vivons et qui est parfaitement représentée ici. Des loups et des agneaux; des chèques avec des 1 et des 0

Excellente comédie burlesque !! "I care A lot" est à prendre au 4e degré tant il se veut irréelle et énervant. Rosamund Pike en fait des tonnes alors qu'habituellement sa seule présence en impose (Gone Girl), ajoutons un Peter Dinklage en mafieux russe très peu crédible. Seule Dianne Wiest met un peu de talent au service de l'histoire. Jonathan Blakeson se joue de
toutes les vraisemblances possibles pour laisser libre court à une histoire (beaucoup trop) tirée par les cheveux alors que l'idée de base est porteuse et intéressante. "I care a lot" se prend donc un bel uppercut et restera KO juqu'au bout !

Un scenario kafkaïen qui aurait accoucher pu d'un drame monstrueux et d'un film épique.

Hélas, au bout de 20min, le film choisit une direction beaucoup plus légère. Un manque d'ambitions dommageable, néanmoins le spectacle reste divertissant et certains moments mettront vos neurones sous haute tension