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Un visiteur
5,0
Publiée le 21 février 2021
Sorti hier sur Netflix, ce film est une sacrée découverte. Un scénario jamais vu, des acteurs au top, une trame crédible, des musiques de folies et surtout un final incroyable !
Je n’en attendais pas moins de Dincklage et Pike qui se révèlent tous les 2 aussi sadiques que manipulateurs !
Si vous voulez passer un bon moment et écouter du super son (vraiment, les musiques sont rajoutées direct sur mon Spotify !) devant un vrai film qui vous prend aux tripes, n’hésitez pas et prévoyez la séance rapidement.
Je mets 5 étoiles car on ne voit pas les minutes passées, ça tient globalement bien la route et un divertissement de telle qualité existe de moins en moins de nos jours.
concrètement, les 100 caractères minimum demandés par allocine seraient déjà bien trop ambitieux au vu de la nullité du film. Pour faire simple : frustration permanente et illogique à son apogée. Heureusement que les 30 dernières secondes sauvent la mise
On peut comprendre que ça puisse gêner puisque le film a fait le choix de rendre l'héroïne principale détestable dès le début. Il ne peut donc être question d'empathie, mais ce qui est très fort c'est qu'on ressent à son égard une sorte de dualité fascination/répulsion. On se dit qu'on l'aurait aimé moins "voyou", mais ça aurait été un autre film. L'interprétation de Rosamund Pike est remarquable jouant sans cesse de l'expression de son visage. Peter Dinklage, tout droit de Games of Thrones est très bon et Eliza Gonzales est fort mignonne. L'intrigue est bien menée, carrée, fertile en rebondissements avec quelques gros clichés "polars" mais est-ce grave, on est au cinéma, non ? Le sous texte est important et est particulièrement bien posé, décrivant un système où l'arbitraire régné en maître et sans contrôle. Un peu exagéré ? Juste un peu alors ? L'héroïne développe une philosophie qui fait peur, il n'y a pas de pauvres, il n'y a que des perdants ! Brrr ! La mise en scène est efficace, on ne s'ennuie pas une seule seconde et on s'étonne d'avoir passé un si bon moment en regardant les aventures de cette nana sans scrupules.
J'imagine que ca pourrait être une histoire vraie. Ca parait un peu tiré par les cheveux mais tout est possible aux USA. Une arnaque bien rodée, une dystopie autour de la fin de vie. L’appât du gain et le manque d'empathie. Très bien joué. Malheureusement, le tout reste très moyen quand même.
Comment rater à ce point un film avec une aussi bonne et aussi originale idée de départ. Le dépouillement des vieux par des organismes de tutelle,avec la complicité ou la bêtise de médecins et magistrats,est une triste réalité. La première partie du film est excellente.L'odieuse patronne de cet organisme de tutelle, cynique et détestable, tombe sur un os. On se réjouit à l'avance des ennuis considérables qui vont lui tomber dessus. Énorme déception dans une invraisemblance incroyable et une incohérence scénaristique, c'est tout l'inverse qui se produit et le spectateur se sent frustré. On aurait préféré une histoire à la Monte-Cristo où le mafieux vengeur ,joué par le très aimé Peter Linkage,rétablirait la justice. Totalement raté. Bon,ça se laisse regarder jusqu'au bout.
et ben... quelle morale. tout ça pour ça ? je suis déçue. le concept était intéressant mais ils en ont fait n'importe quoi. ce scénario n'a ni queue ni tête et à la limite du ridicule.
Bon film. En cette période d'abstinence, c'est plutôt une bonne surprise. Le scénario tient la route et R.Pike excelle dans les rôles cyniques. Un petit faux raccord capillaire à la 17ème. Elle passe d'un brushing naturel à un lissage lors de son arrivée dans la maison de retraite.
J'ai beaucoup aimé ce film, l'actrice principale est très bien dans son rôle, on a envie de lui mettre des baffes. L'histoire est originale, voilà un thème qui n'a jamais été abordé.
Le film n'est pas déplaisant, il remplit son cahier des charges à savoir divertir avec un truc vaguement féministe avec une femme forte, lesbienne, super intelligente, déterminée... Rosamund Pike est très bien dans son rôle avec son sourire faux montrant toutes ses dents blanches, c'est parfait. Et pour tout dire l'intrigue générale est pas trop mal, une femme intelligente qui monte des arnaques et qui va se retrouver confrontée à quelqu'un aussi dangereux qu'elle. J'aime l'idée.
Malheureusement, comme d'habitude, de bonnes intentions ne font pas nécessairement un bon et c'est vraiment au niveau de l'exécution que ça pèche. Disons que la sauce prend assez bien et puis on sent progressivement que quelque chose ne va pas avec cette femme que Pike vient de mettre sous tutelle et là directement on nous montre le problème, à savoir Peter Dinklage. En terme de construction de la tension c'est juste nul.
Au contraire, il aurait été plus habile de le cacher jusqu'au face à face afin de surprendre le spectateur et surtout d'iconiser son personnage et la menace qu'il représente... Là c'est juste un chef de mafia comme tous les autres, colérique, violent, la routine, rien d'impressionnant.
Disons que ça aurait donné de l'importance aux dires de cette vieille femme enfermée de force par le perso de Pike lorsqu'elle dit : « il arrive », on aurait pu se demander qui arrive ? pourquoi ? là on nous balance directement toutes les réponses.
Ensuite, une fois que le perso de Pike est au plus bas elle va mettre au point un plan pour se venger, montrer qu'elle est une gagnante et ce genre de trucs... pourquoi pas ? Mais là encore c'est tout nul, aucun plaisir à regarder ça parce que c'est une banalité absolue, aucune intelligence et aucune maestria là dedans. Disons que là où on aurait dû voir une séquence millimétrée digne d'un casse de banque on a un truc absolution lambda filmé sans intelligence et totalement bâclé (faut dire que le plan au départ était sacrément nul).
Il en va de même pour le premier face-à-face Pike/Dinklage, c'est moi, il n'y a aucune tension... et c'est dommage parce que c'est pas souvent qu'on a un personnage qui ne se débine pas lorsqu'on dit qu'on va le tuer.
Mais le film passe malgré tout parce qu'il a réussi, grâce à son actrice, à donner vie à ce personnage de salope manipulatrice et pire, nous donner envie qu'elle s'en sorte. Je pense néanmoins que vu l'horreur de ce qu'elle fait on aurait encore pu insister encore plus pour nous montrer à quel point elle est bonne dans ce qu'elle fait et sans cœur. On aurait pu voir tout un arsenal juridique tomber sur ses proies comme l'arsenal juridique tombe sur K. dans le Procès.
C'est pas le pire film qu'on peut trouver sur Netflix...
Quel plaisir les films ou l'on peut suivre les histoires de belles sociopathes blondes. Rosamund Pike est parfaite en femme malade mentale qui paraît innocente, avec sa tête impassible dont parfois sortent des sourires pepitaresques. On se croirait presque dans gone girl car on retrouve ici un jeu d'acteur identique pour des péripéties similaires voir très similaires. Tellement d'admiration pour cette dernière que l'on en vient à soutenir cette femme sans scrupule malgré les atrocités qu'elle fait subir aux personnes âgées. Autre point commun avec gone girl, histoire ou chaque personnage est mauvais, aucune affection pour personne normalement. Par contre un peu moins crédible que gone girl (les anciens russes sont vraiment des marioles) et moins de tension, dans ce sujet assez grave on retrouve pas mal d'humour et un peu d'action. Sujet d'actualité avec l'état qui contrôle les personnes âgées et empêche les familles de leurs rendre visite. Film intéressant, bien joué, bonne musique, on pardonne presque le côté Netflix avec le quota des lobby à respecter. La fin est monstrueuse, après une belle leçon de morale anti-morale avec un final parfait encore une fois grâce à Rosamund qui nous refait les interviews TV de gone girl, retour à la réalité, les coupables paient toujours leurs crimes. Bravo.
Je l'ai lancé sans convictions mais tout de même avec la curiosité de découvrir l'interprétation de Rosamund Pike qui lui a valu le Golden Globe de la meilleure actrice dans une "comédie". Toute la première partie m'a étonnamment mis mal à l'aise, et j'ai sans doute été trop premier degré pour en cerner l'humour noir car c'est un sentiment qui m'est resté presque jusqu'à la fin, tant ce personnage est haïssable en tout point. L'histoire : une tutrice influente spécialisée auprès de personnes âgées et riches mène, à leurs dépens, une vie de luxe. Totalement amorale mais veillant toujours à ne pas sortir de la légalité, elle se sert de leurs biens matériels laissés derrière eux après les avoir placé de force en maison de retraite. Mais, pensant avoir dégoté la poule aux oeufs d'or, sa dernière cliente va mettre sa petite entreprise d'arnaqueurs en péril... J'ai beaucoup aimé "I care a lot", ou en tout cas, j'étais à fond, même si le scénario est poussif voire invraisemblable quand elle passe la seconde. Mais ne faut-il pas en faire des caisses pour mettre la loyauté du spectateur à l'épreuve ? Cette injustice monstrueuse, évoluant en règlement de compte sans pitié, explore la face sombre du "girl power" avec une anti-héroïne vénéneuse, incroyablement débrouillarde et impitoyable. On a là un portrait glaçant des tout-puissants de ce monde, obnubilés par l'argent, la réussite et le pouvoir, quitte à corrompre leur âme. Au lieu de s'attacher, on espère leur échec et l'action qui s'ensuit nous fait faire un tour de montagnes russes qui nous fait tenir en haleine, même si la machinerie de l'intrigue perd en réalisme sur la longueur. Heureusement, Rosamund Pike est excellente et effrayante de bout en bout, se délectant des horreurs qu'elle commet, et rappelle fortement sa performance bluffante dans "Gone Girl". Face à elle, on a Peter Dinklage, qui fait plaisir à voir même si son personnage est un combo de clichés, Dianne Wiest et Chris Messina. Malgré une fin gratuite et précipitée, "I Care a Lot" reste cruellement divertissant et politiquement incorrect.
Une comédie cynique et culottée, un peu dans la veine de l'excellent "Uncut Gems" des frères Safdie. Même si elle s'essouffle progressivement après une soixantaine de minutes, je ne peux que saluer son audace et son originalité, plutôt rares dans la production audiovisuelle actuelle... Un régal pour tous les fans de Rosamund Pike (dont je fais partie) !
De l’originalité, un sujet corrosif, une actrice au firmament et un suspense qui ne faiblit jamais! « I care a lot » c’est tout cela et bien plus encore et ce petit thriller sorti de nulle part de nous combler quasiment sur tous les points. Un peu à la manière de « Lord of War » pour le trafic d’armes ou de « Les Marches du pouvoir » pour les élections américaines, ce long-métrage tire à boulets rouges sur le fonctionnement des maisons de retraites américaines et sur tout le système de soins pour personnes âgées. Une toile de fond à priori pas forcément propice à un thriller à rebondissements… Et pourtant! Le scénario est superbement écrit et ses rouages sont parfaitement huilés, de manière machiavélique, même si cela pourrait sembler légèrement tiré par les cheveux par instants. Le force du film est qu’il parvient tout autant à dénoncer un milieu corrompu par l’argent et Big Pharma qu’à nous scotcher deux heures durant à notre siège avec une tension incroyable.
Il est vrai que « I care a lot » aurait pu être encore plus poil à gratter, virulent et pamphlétaire mais ce qu’il perd sur le politiquement incorrect il le gagne sur le versant du suspense. On ne sait jamais où l’histoire va nous emmener et c’est un réel délice qui nous prend de bout en bout. Chaque scène, peu importe la tonalité qu’elle adopte, que ce soit l’humour à froid, la tension d’une confrontation verbale à couteaux tirés ou encore l’émotion sincère, est réussie. L’écriture et les dialogues sont impeccables enchaînant considérations ironiques ou amorales sur les personnes âgées et joutes verbales entre des protagonistes antagonistes, c’est un régal pour les oreilles. On reprochera peut-être deux ou trois invraisemblances dans la seconde partie qu’on assimilera plutôt à des facilités de scénario destinées à assurer le spectacle et les surprises. Mais elles n’entachent en rien la maestria de ce film vraiment original sur le fond.
La forme n’est cependant pas en reste, Blakeson soignant particulièrement ses images rendant son thriller chic et racé. La bande sonore aux sonorités métalliques n’est pas pour rien non plus dans le ressenti général et la réussite de « I care a lot ». Mais le film doit aussi beaucoup à son actrice principale qui empoigne un rôle délicat et antipathique. Le fait de faire de son héroïne (et de sa petite amie) une lesbienne opportuniste, manipulatrice et sans scrupule est une gageure. Et le fait que sa sexualité soit inscrite dans la normalité en est une autre. L’absence totale de moralité du personnage en fait une personne détestable mais sa persévérance est impressionnante. Rosamund Pike retrouve un rôle de garce comme dans « Gone Girl » mais l’emmène vers tout autre chose et elle trouve là l’une de ses meilleures prestations: elle est tout bonnement impressionnante. Mention spéciale également à Peter Dinklage dans un contre-emploi savoureux et mémorable qui fait tout son effet dans ce jeu de massacre où personne n’est clair et qui démonte également un certain rêve américain fait de corruption et d’arrivisme. C’est donc un thriller sans failles, toujours surprenant et captivant, dont le côté immoral est particulièrement jouissif. Quant à la fin, elle est tout aussi équivoque qu’inattendue (ou presque).
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Faut pas pousser Mémé... Ne vous fiez pas à ses lunettes de beatnik et à son beau sourire, derrière se cache une femme avide d'argent, n'hésitant pas à nager dans l'immoralité pour se remplir les poches. Mme Grayson est donc cette jeune tutrice de personnes âgées dont personne ne se méfie, qui vole tous leurs biens dès qu'elle a réussi à les éjecter en EHPAD, mais qui tombe un jour sur un cas difficile : la maman d'un mafieux qui n'apprécie pas (du tout) que l'on touche à sa Mamoune... Ce I Care a lot nous a bien surpris par son scénario astucieux, ses personnages bien construits (le mafieux en question est assez drôle lorsqu'il dégaine non pas des flingues mais des éclairs au chocolat, la tutrice qui a pour partenaire de vie sa jeune associée sans que l'on ai l'habituelle pancarte engagée, ici la relation homosexuelle va de soi comme n'importe laquelle, une finesse rare quand tant d’œuvres sautent sur l'occasion), son rythme soutenu et son final en jeu du chat et de la souris avec des rebondissements (spoiler: le crash de la voiture dans l'eau, l'enlèvement du méchant, le partenariat qu'ils concluent... ). On aime moins, en revanche, les dernières minutes de ce scénario, qui vient se ranger avec les fins ratées de thrillers Netflix (sans toutefois atteindre le niveau de Enemy) : que peut bien apporter la mort subite de l'anti-héroïne ? On partait sur un délire ultra-immoral avec spoiler: l'extension de l'arnaque à l'échelle de grandes usines à EHPAD , mais plutôt que de terminer sur ce postulat osé qui nous faisait jubiler par son humour grinçant, on a l'impression que cette immoralité n'est pas assumée et qu'on a voulu arrondir les angles à la dernière seconde en montrant que "*le crime ne paye pas, la preuve : spoiler: la méchante est morte* ." Dommage, vraiment dommage, car on aurait adoré découvrir un final gorgé de ce délicieux cynisme et d'une critique acerbe de certains lobbies pharmaceutiques de notre monde. Il n'en sera malheureusement rien, et l'on se contentera quand même du binôme Peter Dinklage (comme toujours au top pour donner du charisme à des personnages atypiques) et Rosamund Pike (sans trop forcer, elle campe un bon personnage). L'intrigue tient la route sur les deux heures sans ennuyer, arbore un engagement "pas engagé" (sans banderole) pour le girl power et les relations homosexuelles, et la fin qui n'a pas été choisie nous aurait quand même bien plu.