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tomPSGcinema
753 abonnés
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4,5
Publiée le 26 juillet 2012
Grâce à un formidable duo de comédiens ou encore à un scenario parfaitement construit, Alfred Hitchcock réalise avec «Spellbound» l’une de ses pièces maîtresses. Ingrid Bergman est irréprochable dans le rôle d’une femme qui est prête à tout pour soigner l’homme qu’elle aime. Celui-ci se trouve être un homme paranoiaque, insomniaque et qui est interpréter par un Gregory Peck étincelant. Niveau mise en scène, Hitchcock nous sort le grand jeu et nous propose quelques séquences inoubliables et on notera aussi la présence d’une magnifique BO de Miklos Rozsa ainsi qu’une photographie en noir et blanc d’une très grande beauté.
"La Maison du Docteur Edwardes" souffre malheureusement de quelques longueurs au début. Mais le final est mené majistralement par le maître Hitchcock : le suspens est au rendez-vous!
Ce film, qui traite de la psychologie humaine, est bien raélisé (évidemment, c'est Hitchcock!). On s'ennuie certes un peu par moments mais l'ensemble est intéressant et contient pas mal de suspense. Pas le meilleur Hitchcock, mais il vaut le détour...
Le film commence de manière assez classique avec une romance trop hollywoodienne (mais c'était obligatoire à l'époque) et une longue présentation des personnages. Le scénario est prenant, le mystère autour du personnage de Gregory Peck est intéressant. Avec la durée le film devient meilleur, on a droit aussi à plusieurs beaux, jeux d'ombres sur les visages.
Un Gregory Peck jeune et subjuguant, une Ingrid Bergman lumineuse et irréprochable... sans être LE film d'Alfred Hitchcock, "Spellbound" s'avère être une des plus belles oeuvres du cinéaste. Enorme coup de coeur pour la courte scène du train tout simplement délicieuse.
Dans La Maison du Docteur Edwardes, Hitchcock s'intéresse de près à la « science des rêves » avec l'histoire de cet homme mystérieux, atteint de névrose, dont tombe amoureuse une femme médecin qui n'aura de cesse de le guérir. A l'affiche, deux acteurs au sommet de leur art : Gregory Peck et Ingrid Bergman interprètent avec brio leurs personnages en leur donnant une véritable épaisseur psychologique. Leur magistrale finesse de jeu nous étonne du début à la fin. Sous la houlette du maître du suspense, le scénario se déroule à la perfection jusqu'à un final surprenant, ne laissant au spectateur aucun temps mort. Fallait-il en douter ? Une fois de plus, la mise en scène d'Hitchcock est prodigieuse : le plan séquence où Ingrid Bergman erre dans les couloirs de la clinique est saisissant et la scène prise du point de vue du revolver est tout simplement géniale. La photographie est réussie, sans être pour autant la plus belle des films du réalisateur. La musique est prenante, sans toutefois atteindre la perfection des bandes sons de certains autres de ses chefs d'oeuvre, comme par exemple Sueurs Froides. On fait par ailleurs grand cas de la « scène du rêve », célèbre par les peintures qu'a réalisées pour l'occasion Salvador Dali, mais cela tient plus - il me semble - de l'hommage forcé que de la critique objective car ce fameux passage apparaît aujourd'hui très daté... Dans le genre, bien d'autres transpositions de songes à l'écran ont été mieux inspirées depuis. Bref, La Maison du Docteur Edwardes, sans être un parfait chef d'oeuvre, est un excellent film d'Alfred Hitchcock à ne manquer sous aucun prétexte.
Déception. Pourtant, avec David O'Selznick à la production, Ingrid Bergman et Gregory Peck devant la caméra, Hitchcock derrière et Miklos Rozsa à ses violons, on aurait pu s'attendre à quelque chose... Malheureusement, et ce malgré une scène d'anthologie assez remarquable ( celle où Ingrid Bergman semble profondément troublée par son attirance pour Gregory Peck, errant dans les couloirs de l'asile : morceau de bravoure d'une durée considérable et sans un seul dialogue, magnifiquement accompagné de la musique de Rozsa ), La Maison du Docteur Edwardes se perd très vite dans une psychologie bas de gamme et systématique. Introspection est le mot d'ordre pour ce film mineur dans la filmographie du maître du suspense. A propos de suspense, Spellbound en manque énormément : le cinéaste multiplie les erreurs de rythme et son film traîne en longueur. Le dénouement, sans être totalement prévisible, nous laisse un peu sur notre faim. Bref, un long métrage qui n'est pas représentatif du talent d'Alfred Hitchcock. A voir à la rigueur...
Je n'ai pas réussi à voir Alfred dans le film, sauf évidemment sa griffe inimitable, bien que souvent imitée. La séance onirique imaginée par Dali vaut vraiment le détour. L'intrigue est un peu tirée par les cheveux, mais quel sens du cadrage ! Ca m'a donné envie de m'intéresser à la science des rêves, et je crois que je vais commencer par "introduction à la psychanalyse" de Freud. Vu que je n'y connais presque rien, autant commencé par le commencement.
Merci le champo (un de mes cinémas favoris à Paris) pour diffuser en salle d'aussi bons classiques. Le maître du suspense se lance dans les méandres de la psychanalyse pour élucider un mystère dont la solution se cache dans les rêves d'un malade mental paranoïaque, sublimement interprété par le grand Gregory Peck dont l'élégance crève l'écran. Le rythme du film est haletant et respecte tous les codes du genre créés par son propre réalisateur. Les rebondissements sont nombreux et captivent d'autant plus le spectateur aspirant à un final d'autant plus incroyable, et il ne sera pas déçu. A noter pour l'anecdote que les scènes de rêve sont toutes sous la direction artistique de Salvador Dali (et ça se voit!). Cependant je ne serais pas aussi dithyrambique au sujet du personnage d'Ingrid Bergman, j'ai trouvé son aveuglement pour l'amour un peu trop exagéré au vu du personnage que Hitchcock dépeint dès le début du film, une femme glaciale pour qui la psychanalyse est la réponse à tout et l'amour une simple curiosité scientifique. Son coup de foudre pour le docteur Edwardes (G. Peck) va l'amener à pousser très loin ses limites au-delà du raisonnable, bref en un clin d'oeil ce n'est plus la même personne. Cependant le rôle est très bien interprété, c'est le changement abrupt de caractère que je trouve peu réaliste mais qui malgré tout reprend la très bonne citation du film "les femmes sont les meilleures psychanalystes, faite leur découvrir l'amour et elles deviennent les meilleures patientes".
Certes la mise en scène est magnifique (la scène des portes qui s'ouvrent lors du baiser, la scène du rêve supervisée par DALI etc...) et Ingrid BERGMAN est magnifique dans ce rôle mais l'ensemble est malgré tout desservi par une intrigue complètement invraisemblable mais qui réussit malgré tout à nous tenir en haleine. Le film réussit aussi malgré ces nombreux défauts à avoir une atmosphère à la fois inquiétante, romantique mais aussi mélancolique. A noter que les transparences lors de la scène du ski sont les plus ratées de l'histoire du cinéma.
Bon film de Sir Alfred Hitchcock. L'intrigue débute tout de suite, avec l'arrivée du Docteur Edwards (Gregory Peck), qui formera par la suite un couple magnifique avec Ingrid Bergman. Il n'équivaut pas Les Enchaînés ou Vertigo, mais il est quand même très bon. J'ai beaucoup aimé le personnage de "l'élément" qui résout (en quelque sorte) l'intrigue : Michael Chekhov (l'ancien professeur d'Ingrid Bergman). Note : 15/20.
Pur classique parfois très labyrinthique, ce film aux nombreux symboles souffre parfois de ses prétentions un peu fumeuses - sinon légèrement datées aujourd'hui - ; et ce outre le fait qu'il représente parfaitement ( d'ailleurs tel que l'avait voulu Hitchcok ) ce genre d'ambiance délètére et/ou trop calme voulu par ceux souhaitant la paix en temps de guerre, et donc appelés collaborateurs.
Certains reprochent à La Maison du Docteur Edwardes une approche un peu naïve de la psychanalyse mais peu importe car pour moi ce film est l'un des plus beaux d'Hitchcock avec le couple Bergman/Peck plein de romance, le personnage de Bergman touché par l'amour est très attachant, le scénario est passionnant et la mise en scène crée une ambiance plein de suspense. Un thriller très prenant nous offrant une belle séquence avec l'interprétation d'un rêve, ce rêve fantasmagorique a bénéficié de décors étranges provenant de l'imaginaire foisonnant du célèbre Dali. Je le classe sans hésiter parmi mes Hitchcock préférés.