Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Bernard M
25 abonnés
461 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 14 juin 2021
C'est du théâtre filmé mais très bien filmé en dépit de la sensation d'étouffement qu'on peut en ressentir; c'est aussi la sensation que peut ressentir une personne atteinte de la maladie d'Alzheimer qui voit son monde se rétrécir comme une peau de chagrin.C'est là le sujet du film qui essaie avec succès de voir les choses du côté de la personne atteinte en nous perdant avec elle et là c'est une réussite complète.On s'attache aussi à la difficulté que connaît l'entourage d'une personne atteinte par cette maladie et là le film sonne particulièrement juste.Anthony Hopkins a reçu pour se film un autre oscar pour son interprétation, oscar amplement mérité.
Très déçue par ce film...ennuyeux . C'est une pièce de théâtre transposée, tout se déroule dans le même appartement ,ces aller/retour incessants entre le passé et le présent ,entre ce que vit le personnage et ce qu'il imagine créent un imbroglio indigeste !
The Father évite le film à thèse en choisissant par la mise en scène de nous installer dans la peau d'Anthony Hopkins et de déstabiliser tous nos repères temporels, spatiaux, mémoriels. C'est très habilement conduit et nous fait éprouver et ressentir chaque situation de chaque personnage au fur et à mesure du déroulement de l'histoire. Émouvant.
The Father aborde son sujet de façon très juste. Suivre l'action du point de vue du père, et subir de plein fouet les incohérences et incompréhensions incessantes permet de comprendre dans une certaine mesure ce que vit le personnage. Cela en devient même extrêmement frustrant; on ne comprend pas ce qui est vrai ou ce qui est imaginé, et ça énerve - c'est précisément ce que le père vit, et on ressent la même impuissance. Anthony Hopkins mérite pleinement sa statuette, soutenu par une Olivia Coleman extrêmement touchante elle aussi. La dernière scène est très forte et conclu par un plan sobre et juste, plein de silence et de quiétude. Un bel essai sur la vieillesse et la démence, lançant une réflexion profonde et angoissante.
J ai aimé : La métaphore de l arbre Tournage en vase clos, dans le méandre cérébral d un appartement qui n est pas (ou plus) le sien J ai très bien ressenti cet étouffement de l isolement et de l enfermement de la maladie, la mort lente. Sa fille qui a toujours souffert de ne pas être aimé par ce père, mais au près de qui elle fait de son mieux pour sa dignité à lui. La souffrance des désordres cognitifs m a fait penser aux conspirationnistes du moment. Enfin, une prise de conscience sur le suicide assisté pour choisir de partir avant " d'emmerder tout le monde"
A la fin du film, Il m'a fallu un long, un très long moment de silence avant que je puisse échanger quoique ce soit.. Quel monstre d'acteur, Monsieur Hopkins, quel génie Monsieur Zeller, quelle merveille de voir à travers les yeux d'Anthony sa réalité à lui. Un grand et fort moment de cinéma. Merci
On comprend tout de suite que le film est issu d'une pièce de théâtre, que j'ai vue d'ailleurs. Cela fait trop "théâtre filmé" et c'est d'autant plus difficile d'adhérer au scénario où les deux acteurs évoluent chacun trop dans son jeu de base ; je n'ai pas vraiment constaté de connivence familiale et on voit dès le début qu'Anne ne fera pas le poids en face de son père, même en dehors de ses moments de crise. Assez déçue et je pense que le film aurait vraiment gagné en crédibilité avec un autre acteur que le monstre sacré qu'est Anthony Hopkins,
Si l histoire est touchante sans aucun doute la mise en scène quant à elle est très confuse. On se perd dans les différentes versions d une seule scène.
Film très émouvant qui happe et ne vous lâche plus. Hopkins est tout en nuances, véloce dans ce personnage infiniment complexe. La réalisation flirte avec le thriller, ce qui donne une justesse saisissante.