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benjamin brigidi
1 critique
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4,5
Publiée le 17 décembre 2021
Un film magnifiquement bien réalisé, très bien construit, avec une prestation d'Anthony Hopkins extraordinaire. Le scénario nous emmène très vite, à la touche d'un thriller, très haletant. Très émouvant, très perturbant. Un drame, de la vie, d'une période de la vie. Il peut, je pense, toucher très fortement émotionnellement un grand nombre de personnes, notamment celles qui ont vécu cet étape, avec un parents âgé. Très très belle découverte.
Anthony Hopkins est tellement exceptionnel....sujet difficile, mais il est capable du tout sublimer, beaucoup de pudeur et d'élégance dans ce très beau film avec beaucoup d'émotion
Voilà un cinéma qui fait du bien , un cinéma qui réfléchit, qui pose des questions, qui secoue, une vraie réflexion sur la vieillesse et le déclin avec une mise en scène percutante, sobre et subtile. A.Hopkins repart avec une prestation majuscule et un oscar mérité. Le film est simple dans des décors sobres et minimalistes, comme quoi parfois le plus simple est le plus émouvant.
Certains films devrait être interdit au plus de 70 ans dans la catégorie épouvante ce film crée un sentiment de malaise donne une boule dans le ventre .Entrer dans la tête d ´un dement et retranscrire cela par scène est un exercice pernicieux et difficile quel est le réel et l ´imaginaire .La volonté du scénariste de laisser dans le noir le spectateur est á mon avis contre productif La fin donne la clef mais jusque lá on a l ´impression d ´une manipulation , capter l ´héritage .Le milieu hospitalier est decrit avec beaucoup de candeur dans la réalité c est plutôt les gifles et autres maltraitance qui attends les vieux.Ce qui est réaliste c est le désinvestissement des enfants par rapport a leurs parents.
The fathers, un film auquel je n'avait pas une grande attente, la bande annonce et le synopsis laisse penser que le film n'est pas forcement très intéressant à regarder, "et pourtant" en franchissant le pas je me suis rendu compte que c'était une erreur, car le film nous transporte dans l'esprit d'anthony qui peu a peu s'entraine dans une sorte de psychose de plus en plus imposante, le film nous donne l'impression de devenir fou, je me suis senti embarqué dans un esprit un peu détraqué/dérangé c'était un voyage de psychose si puis je dire, ce qui donne au film une réel attractivité, Olivia colman un jeu d'actrice absolument inattendu, et je ne parle même pas de "hopkins" qui est vraiment oui on peut le dire "magistrale" c'est tellement troublant de vérité que l'acteur pourrait vous faire croire qu'il est réellement atteint de psychose, le résultat est simplement "insane"
+ Les acteurs, c'est un sans fautes + Le casting en général + la trame scénaristique + une narration très travaillé
- un contexte qui pourra paraitre beaucoup trop anxiogène pour certains
Le film est indéniablement un succès, inutile de résumer ses points fort, Maintenant le film peut clairement paraitre anxiogène pour certains on aborde ici un sujet sérieux qu'est la maladie d'alzheimer une maladie aux nombres de cas de plus en plus important chaques années, je tient à prévenir il y rien de drôle a ça le film n'est pas là pour vous faire rire mais pour vous mettre dans la peau de l'histoire réel d'un homme atteint de la maladie, c'est un sujet très délicat à interpréter, et je trouve qu'ici on arrive bien a retranscrire sans excès la réalité de la vie que un jour vous serez peut être amené à affronter.
Rien d'étonnant à ce que The Father ait rencontré un tel succès cette année. Le film traite d'un problème qui concerne tout le monde, qu'on soit directement touché dans sa famille, anxieux à l'idée de l'être ou de vivre intérieurement ces troubles de la mémoire ou compatissant pour notre entourage qui endure les conséquences de ces troubles. Le début, assez classique, déroute car il ne semble pas justifier une critique presse et spectateur aussi dithyrambique. Mais la stratification des couches de passé et de présent, de réel et d'imaginé, de perçu et de souvenu, dans lequel on s'engage sans s'en rendre compte (et dont ne peut rien dire sans spoiler...) emporte à peu près tous les spectateurs légitimement. Anthony Hopkins restera dans l'histoire du cinéma pour ce rôle-ci aussi (au-delà du Silence des agneaux) ; il mérite amplement son Oscar (à moins qu'il ait lui-même la maladie d'Alzheimer... ;-)). Tout personnel soignant d'un EPHAD, tout proche d'une personne âgée ayant des troubles de la mémoire auront intérêt à voir ce film, tant il nous laisse pressentir (voire nous immerge) dans l'expérience vécue par les patients. On devine l'apport médical que peut permettre un tel film en incitant chacun de reconsidérer son point de vue sur la maladie et ses conséquences. Bref, une œuvre cinématographique inventive, très bien menée et extrêmement utile.
"The father" Anne s'occupe du mieux possible de son père Anthony atteint d'Alzeihmer , ce dernier mélange le passé et le présent au grand désespoir de sa fille. WAOUH que dire de plus...non je vais pas laisser sur un simple "Waouh"... donc ce film est une claque émotionnelle!! Tout au long du film est triste de voir cet homme perdre pied et sa fille tenter de l'aider. Le truc qui est fort dans ce film c'est qu'il est tourné de façon à être dans sa tête!! On se perd avec les personnages qui apparaissent avec les répétitions des scènes et on ne sait plus par moment qui est qui et justement cela donne un sens encore plus fort émotionnellement car là on vit ce qu'il vit. Hopkins est juste sensationnel dans ce rôle , il m'a fait couler des larmichettes ce con et franchement quel acteur , encore, une fois je dirais. Les actrices sont aussi au diapason et donne toute sa puissance , franchement faut voir ce film et le cinéma rajoute encore en émotion donc foncez...même si personne ira le voir!!! En tous cas les oscars sont mille dois mérité!!!! NOTE : 9/10
Ce film réussi la prouesse de plonger le spectateur dans le ressenti de son personnage principal. A plusieurs reprises, cela en devient troublant. Les acteurs sont brillants et la réalisation sans faille.
Florian Zeller avec The Father nous plonge dans un troublant labyrinthique. Nous faisant entrer dans le récit de façon assez aimable, le réalisateur vient ensuite nous perdre, nous offrant par la même occasion un thriller en plus d'un drame. Le tout est parfaitement joué par un Anthony Hopkins en grande forme.
Grâce à une construction labyrinthique du scénario, des décors, qui fait perdre la notion de l'espace et du temps, le film nous plonge dans l'esprit d'un homme qui perd la mémoire. Anthony Hopkins et Olivia Colman sont extraordinaires dans les rôles du père et de sa fille en proie au dilemme. Magnifique de justesse sur la déchéance de la vieillesse, une expérience sensorielle paranoïaque que seul le cinéma peut offrir.
The Father est un film bouleversant. Tout le monde a vu ses proches vieillir, probablement ses grands parents et bien souvent dans des conditions dures où la mémoire fait défaut. Difficile de ne pas se sentir concerné par cette histoire et être retourné par notre propre vécu marqué par le deuil. Anthony Hopkins, est magistral dans ce rôle de papy perdant tout repère, le voir pleurer, lui l'acteur pourtant puissant, est un déchirement. Il s'agit d'un personnage marquant la consécration suprême de son talent et de sa dimension incroyable dans le cinéma hollywoodien. Le film est excellent et son montage permet de vivre ce que vit le personnage dans la perte de ses repères. On se met à sa place, on comprend son désarroi, sa peine et sa colère, il n'y a plus de suite chronologique, tout se confond et se mélange, quel film !
Un film prenant, émotionnel, qui nous plonge dans le désespoir de l'âge, mais aussi dans la compréhension du désarroi de nos ainés.. Un film formidable, des acteurs justes excellents et que Anthony Hopkins exceptionnel !