Je ne dis pas qu’Anthony Hopkins ne joue pas parfaitement le rôle qu’il interprête, c’est un des meilleur acteur qui soit, mais c’est le rôle qui lui, ne tient pas la route. J’ai’vu mon beau-père, mon père et sa sœur plonger dans l’abîme qu’est Alzheimer et la sénilité que provoque cette maladie, qui n’est malheureusement pas réservée aux personnes âgées mais peu toucher des personnes de 30 ans aussi.
La descente est assez lente et le malade ne s’en aperçoit absolument pas, il n’a aucunement cnscience de sa déchéance, par contre pour les proches c’est l’enfer qu’est loin de montrer ce film.
Au de ut ce sont des phrases, des mots, des questions des actions refaites ou dites en boucle. Par exemple voir le,journal,sir la table, passer 10 fois devant et tiens, c’est le journal d’aujourd’hui je vais le lire, ou tous les jours vois demander comment vo t les dents de votre enfants a qui vous venez de faire poser un appareil chez l’ortodondiste et parfois 3 ou 4 fois de suite en 1 heure...
C’est se mettre nu déféquer sur le sol puis manger ses excréments, refuser les protections pour adultes, les arracher pour finir par uriner et déféquer au lit, c’est pousser des cris ou’taper sur quelque chose durant des heures, c’est s’enfuir de la maison et aller sur l’autoroute à pieds, c’est tenter d’allumer un feu dans la salle a manger parce qu’il fait froid, c’est ne plus vous reconnaître et vous vouvoyer, ou vois prendre pour une mère, une sœur. Et tant de choses plus atroces les unes que les,autres.
Petit à petit le présent s’éfface pour laisser place au passé qui lui aussi fini par s’effacer pour laisser un corps vide de toute personnalité, un être qui réagit poussé par une sorte d’instinct primaire, dénué de logique...
Le film est bien loin de ce qu’est la senilité ou alzheimer, si au début les crises les oublis sont rares, le malade n’en a pas vraiment conscience, il en souffre tant que la maladie est peu avancée et qu’une partie de la faculté de raisonner est encore présente, mais rapidement il n’a plus la faculté de juger quoi que ce soit, ce qu’il vit dit ou voit est 100% réel pour le malade et il devient de plus en plus compliqué d’avoir une conversation logique puisque la personne ne sait plus réfléchir...
Elle vit dans son monde dont on est peu à peu exclus. Et la violence en mot et actes est omniprésente, on ne contrôle plus rien et c’est parfois dangereux car ils peuvent avoirt une force assez incroyable...
C’est tellement douloureux pour la famille. J’ai’vu de la colère chez les malades quand on tentait de les raisonner, jamais de chagrin, de tristesse, juste de la colère et une grande violence, on fini par avoir peur et ne plus oser dire quoi que ce soit, de laisser dire, puis quand on a plus la force de supporter la violence et tout ce qu’engendre cette fichue mal1die on doit se résigner à placer ceux que l’on a tant aimé, mais dont il ne reste plus qu'un corps, une coquille vide dans un établissement spécialisé ou du personnel qualifié tentera de leur apporter une fin de vie décente. À la fin ils ne savent plis avaler ou mâcher, ils ne ressentent plus ni la faim, ni la soif et finissent par mourir de faim...
C’est ça Alzheimer et non pas ce gentil petit vieux qui ne sait plus où il est et qui déraille un peu... Mais comment montrer la vérité au cinéma tant elle est atroce et effrayante ?
Il y a des sujets qu’il est difficile d’aborder, ce film en est un bon exemple, il effleure le problème avec trop de pudeur pour que ce soit réaliste...
Je comprends que pour les personnes qui’n’ont jamais été confrontées à la réalité de cette maladie ce soit un bon film et que l’on imagine que c’est ainsi que ça se passe, mais c’est tellement loin de la réalité, tellement loin.....