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    The Father
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    591 critiques spectateurs

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    Ti Nou
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    495 abonnés 3 494 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 octobre 2022
    Un film fort sur la vieillesse et la perte d’autonomie. En jouant avec les points de vue, Florian Zeller fait ressentir la perte de repères de son personnage devenant sénile. Le sujet est universel et Anthony Hopkins y trouve un rôle à sa démesure.
    moket
    moket

    526 abonnés 4 331 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 février 2022
    Ce film a un côté un peu répétitif et il est très déprimant voire effrayant mais Anthony Hopkins est absolument incroyable, si bien qu'on est captivé de bout en bout.
    PLR
    PLR

    466 abonnés 1 559 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 mai 2021
    Film répertorié dans la catégorie des drames. Il est vrai que le thème n’est pas folichon. Mais en retenant que c’est quelque chose à laquelle nul n’est à l’abri, soit personnellement en fin de vie, soit en tant que proche ou accompagnant, c’est davantage de mélancolie et de regrets qu’il s’agit. Sentiments renforcés par l’illustration musicale. Sur la forme narrative, il y a vraiment quelque chose d’original, difficile à développer ici sans spolier. Disons que le scénario, à dessein déroutant pour le spectateur jusqu’à ce que lui au moins retrouve ses repères, met ce dernier dans la situation d’un patient (âgé ici) atteint de maladie neurologique dégénérative (chacun aura reconnu l’Alzheimer). Le temps (passé et présent), le lieu, les visages des proches, celui des accompagnants… tout s’embrouille, tout se mélange, tout s’estompe. Le spectateur lui-même ne saura pas tout de suite où il est en est avec ces faux retours en arrière dont il finira par douter des raccords chronologiques. Ce qui, avec cette sensation d’être mentalement perdu, lui permettra justement de ressentir certaines choses qui n’auraient sans doute pas été faciles à faire passer à l’image autrement. Comme un réveil brutal en pleine nuit quand vous ne savez plus qui vous êtes et où vous êtes. C’est d’ailleurs vraiment la nuit qui vient, paraphrasée par l’automne et le soleil (la vie) qui décline. Le résumé du vécu de cette maladie viendra du dialogue final entre l’homme malade et dépendant (le père, The Father) et son infirmière. Le genre de sujet qui parle et qui fait réfléchir
    Hotinhere
    Hotinhere

    551 abonnés 4 958 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 mai 2022
    En dépit d'un récit (volontairement) confus, un drame intimiste poignant qui nous plonge dans la démence sénile d’un homme atteint de la maladie d’Alzheimer, qui vaut beaucoup pour la performance (récompensée par un Oscar) d’Anthony Hopkins et celle pleine de justesse et de sensibilité d’Olivia Colman.
    Alasky
    Alasky

    349 abonnés 3 400 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 juillet 2021
    La vieillesse et ses naufrages... Déchirant, bouleversant de justesse. La narration est touchante et le jeu des acteurs/actrices est criant de réalisme. Une oeuvre qui fout le cafard. Un poil surestimé, mais vaut le détour.
    vidalger
    vidalger

    321 abonnés 1 250 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mai 2021
    Il faut saluer l’exceptionnel brio des scénaristes – Florian Zeller et Christopher Hampton justement distingués par un Oscar à ce titre – dans cette adaptation cinématographique d’une pièce de théâtre à succès du même et doué Florian Zeller. De cette œuvre mettant en scène habilement les troubles de la dégénérescence et de la vieillesse, la perte des capacités mentales que chacun envisage avec angoisse, il fallait pouvoir tirer une œuvre visuelle. À l’habileté des scénaristes, s’est jointe la grande finesse de jeu d’un Antony Hopkins encore capable à 83 ans de saisir une seconde statuette dorée à Hollywood, Oscar du meilleur acteur.
    La forme du film, sa construction, montage habile et trouble entre réalité et virtualité, l’introduction de faits avérés et de personnages rêvés dans des rôles différents engagent le spectateur dans des interrogations infinies et qui, peu à peu, se transforment en explications, sinon rassurantes, du moins rationnelles. Les personnages « secondaires » dont principalement la fille du « father », interprétée par une émouvante Olivia Colman, tirent leur épingle du jeu malgré l’omniprésence à l’écran d’un Hopkins impérial.
    Santu2b
    Santu2b

    249 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 septembre 2021
    Issue d’une trilogie, la pièce "The Father" a été consacrée comme l’une des plus marquantes du XXIe siècle. Pour l’adaptation cinématographique, c’est le dramaturge Florian Zeller qui s’y colle. Si l’on aurait pu craindre un banal film hollywoodien à oscars, celui-ci produit au final tout le contraire. Zeller construit plutôt un huis clos labyrinthique et étouffant, cernant avec une précision clinique la dégradation de l’âme humaine. La mise en scène est magistrale de bout en bout. "The Father" aborde sans concessions et avec une violence psychologique à la limite du soutenable les affres de la vieillesse. L’inventivité de Zeller se conjugue à merveille avec le brio de ses acteurs. La prestation d’Anthony Hopkins est sensationnelle et ne fait que compléter une carrière d’exception. Un film bouleversant.
    cinono1
    cinono1

    301 abonnés 2 055 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 juin 2021
    Florian Zeller, pour son passage au cinéma, fait preuve d'une belle densité dramatique. Pour preuve, la facon dont l'appartement nous apparaîtra très vite familier, on est plongé dans cette histoire. Pourtant, à l'instar du héros, nous allons peu à peu perdre nos repères et nous interroger sur ce que nous voyons. C'est la force du film, de nous mettre dans la peau du héros , et de nous faire ressentir ses pertes, ses oublis, ses confusions. Bien aidé par le duo d'acteurs principal, Anthony Hopkins complexe et enfantin, et Olivia Colman, très bon choix par son côté naturelle et aimable, le film s'avère touchant et a ce don de nous faire toucher du doigt la dégénérescence.
    stallonefan62
    stallonefan62

    287 abonnés 2 554 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 mars 2022
    Un mélodrame bouleversant sur la vieillesse, la perte de mémoire et le déclin !! Anthony Hopkins livre une performance sensationnel !! Il est d'une justesse incroyable et fais passer les émotions !! Sans oublier Olivia Colman excellente également !! Le réalisateur arrive à nous interroger !! Ce qu'on voit est la réalité ou la vision ambigu du malade ? 1h30 distrayante !!
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    187 abonnés 687 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 juin 2021
    Florian Zeller réussit un tour de maître en nous immergeant dans l'esprit d'une personne atteinte d'alzheimer. Les lieux se ressemblent mais ne sont pas les mêmes, les personnes changent de visage sans savoir pourquoi, le temps ne semble plus cohérent... Anthony Hopkins est époustouflant dans ce rôle qu'il maîtrise à merveille. La réalisation est sobre mais participe à l'immersion du spectateur. Une très belle réussite.
    Clémentine K.
    Clémentine K.

    191 abonnés 1 429 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 mai 2021
    Malgré une mise en scène un peu lente mais c'est surtout dû au format de l'adaptation de la pièce de théâtre, ce film est bouleversant. Les acteurs sont émouvants, le fil conducteur est perturbant car il fait prendre conscience d'une réalité et d'une finalité de vie. L'originalité vient du fait que le spectateur est mis dans la peau de la personne âgée qui perd ses repères, et non du point de vue extérieur. On ne peut donc que compatir.
    Chris58640
    Chris58640

    210 abonnés 757 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juin 2021
    Florian Zeller passe derrière la caméra pour adapter sa propre pièce de théâtre et filmer de l’intérieur ce qui nous guette tous, nous qui espérons vivre vieux : la démence sénile. Le sujet n’est pas nouveau, il a déjà fait l’objet de films et de romans. Ce n’est pas le sujet le plus attirant du monde, au contraire. Mettre en image un sujet qui touche douloureusement tant de gens, tant de famille de part le monde, et qui fait si peur, ça donne presque envie d’aller voir ailleurs ! Surtout si on a été confronté à ce genre de chose dans notre famille, si on a vu nos grands parents ne plus être eux même, ne plus nous reconnaitre, encore plus dans ce cas là, « The Father » est pour le spectateur un film douloureux. Mais je me suis fait un peu violence pour aller voir ce film multi oscarisé et dont tant de monde dit tant de bien. Je n’ai pas lu ni vu sa pièce de théâtre, je ne peux donc pas juger la qualité de l’adaptation au regard de l’oeuvre de départ. Mais ce qui frappe très vite le spectateur, c’est que Zeller ne filme pas Alzheimer comme les autres avant lui, au travers du regard désemparé des proches. Non, lui prends le parti de filmer la démence de l’intérieur, par les yeux de son héros, Comment faire passer cette impression terrible de perdre sans cesse tous ses repères ? Zeller a choisi la façon le plus efficace et la plus perturbante : perdre son spectateur dans les méandres de l’esprit malade de son personnage principal. Pour se faire, il change les décors sans cesse, sur des détails (le tableau au mur, les couleurs du carrelage de la cuisine, la vue par la fenêtre), il fait jouer ses personnages par des acteurs différents d’une scène à l’autre, il utilise sans cesse la même pièce musicale mais surtout, il prend les repères temporels et les mélange sans cesse. Les impressions de déjà-vu se répètent, les conversations se répètent, on passe du matin au soir en un clignement d’œil sans comprendre pourquoi : bref, on est dans la tête malade d’Anthony. Je ne sais pas si cela avait déjà été utilisé, mais c’est une méthode très efficace pour permettre au spectateur lambda de toucher du doigt la détresse de celui qui sent bien que quelque chose ne va pas mais qui n’arrive pas bien à mettre le doigt dessus. Il est donc impossible de parler du scénario (le fond) sans parler du travail de réalisateur (la forme) car l’un est au service de l’autre et vice-versa, tout est étroitement imbriqué. spoiler: Une fois la séance terminée, on est incapable de dire avec certitude sur combien de temps se déroule l’intrigue (quelques années, quelques semaines ?), de dire avec certitude si tel ou tel personnage était réel ou bien le fruit d’un délire, si une conversation a bien été tenue et quand, si un coup a bien été porté et par qui. La confusion est totale,
    le pari de Florian Zeller est tenu : on a compris la maladie de l’intérieur et c’est sacrément flippant ! Pour un premier long métrage, même s’il a choisi de s’auto adapter, c’est quand même un pari audacieux et réussi. Sans en faire des tonnes, sans tomber dans un pathos que je redoutais plus que tout (encore que la scène finale est déchirante et je vous le dis tout net : j’ai craqué et trempé mon masque de larmes !), en nous mettant suffisamment mal à l’aise pour que l’on comprenne bien qu’un esprit malade d’Alzheimer souffre plus qu’on ne le pense. On dit que Alzheimer (le mot n’est jamais prononcé d’ailleurs, comme si au cœur de la maladie il était encore tabou) c’est surtout douloureux pour les proches, mais après avoir vu « The Father » on n’en est plus tout à fait sûr. L’intrigue en elle-même est sans surprise, on n’est pas dans un thriller avec une révélation finale improbable du genre « C’est sa fille qui a monté une machination pour le faire passer pour fou et récupérer le bel appartement ». On sait bien d’emblée comment le film va finir, et c’est aussi douloureux que cela est inévitable. Reste à évoquer le casting et d’abord Olivia Colman. Dans c e rôle de fille courageuse mais désemparée, elle est parfaite. Sa douleur est muette, à part dans quelques scènes très rares, pas de larmes, juste un regard plein d’amour, de détresse et de lassitude entremêlés. Elle tâche de s’occuper de son père sans l’infantiliser, en prenant sa douleur sur elle pour ne pas lui rappeler (ou plutôt lui apprendre) tous les jours la mort précoce de sa fille cadette et préférée. Elle encaisse les sauts d’humeur et les propos sans filtre d’un père qui ne réfléchi plus avant de parler, on sent que sa vie est « entre parenthèse » spoiler: (elle y a peut-être laissé son mariage)
    et que cela ne peut plus continuer ou bien, elle aussi, va y laisser aussi sa raison. Et puis il y a Anthony Hopkins, oscarisé pour l’occasion dans un rôle d’un homme malade, un homme perdu dans son propre appartement, dans son propre esprit, dans ses propres souvenirs qui se mélangent. C’est un immense acteur au service d’un rôle immensément et banalement tragique, il est déchirant même si par moment, dans sa démence, il peut presque faire peur. spoiler: La scène finale, où il redevient un enfant et réclame sa mère, est un coup de grâce pour le spectateur, je vous l’assure.
    « The Father » est un film qui peut raisonner en chacun de nous, qui peut se targuer de ne jamais avoir été touché et ne sera jamais touché par cette maladie abominable ? Au travers du personnage d’Anthony, c’est notre grand-père que l’on voit, c’est dans son esprit défaillant que l’on entre, et c’est un voyage sans retour, un voyage terrifiant.
    Ricco92
    Ricco92

    224 abonnés 2 150 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 juillet 2021
    En plein mouvement Black lives matter, alors que tout le monde s’attendait à ce qu’il aille au défunt Chadwick Boseman, l’Oscar du meilleur acteur 2021 a récompensé Anthony Hopkins pour son rôle dans The Father. Il faut reconnaître qu’il offre une prestation éblouissante en homme atteint de la maladie d’Alzheimer. Toutefois, il ne faudrait pas pour autant croire que son interprétation impériale est l’unique intérêt du film de Florian Zeller. En effet, le dramaturge devenu cinéaste livre une adaptation de sa pièce Le Père extrêmement intéressante dans son traitement puisqu’il choisit d’adopter l’optique du malade. On voit donc le déroulé des événements selon le point de vue confus de cette personne âgée. Florian Zeller arrive à recréer la confusion de cette dernière tout en faisant comprendre que cette vision provient de cette maladie qui touche de plus en plus de familles pour remettre plus ou moins en place à la fin toutes les pièces du puzzle dans une conclusion rappelant un peu celle du Cabinet du Docteur Caligari de Robert Wiene. The Father est donc un très beau film avec une approche originale et pertinente de son sujet.
    bobmorane63
    bobmorane63

    189 abonnés 1 964 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juin 2021
    Adaptation de sa pièce de théatre au cinéma avec réussite pour le metteur en scène Florian Zeller dont les quelques Oscars 2021 sont amplement mérités !! L'ensemble se passe à peu près comme dans un huis-clos dans "The Father" ou l'on suit l'histoire d'un retraité atteint d'Alzheimer et on est plongé dans sa tète avec différents personnages, sa fille, son gendre , l'aide soignante et autres mais on est perdu avec des situations curieuses, on ne sait pas qui est qui, à qui l'appartement, son autre fille qui n'est pas enfin j'ai été pris par ce long métrage qui possède un remarquable scénario co-écrit par Christopher Hampton et le jeune cinéaste Florian Zeller. La réalisation est superbe aussi fait avec peu de moyens et avec intelligence, puis les acteurs, en tète Anthony Hopkins grandiose et bouleversant, Olivia Colman, Rufus Sewell, Olivia Williams, d'excellents comédiens. On en sort de "The Father" avec beaucoup d'émotions. Une oeuvre remarquable.
    Cinephille
    Cinephille

    156 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 juin 2021
    C’est intelligent c’est bien joué, bien réalisé mais personnellement cet effacement de la mémoire, ces lieux, ces visages, ces histoires qui se confondent m’ont laissée très indifférente. Je trouve le tout trop brillant trop exercice de style pas vraiment dans l’empathie.
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