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    The Father
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    590 critiques spectateurs

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    Francis S.
    Francis S.

    25 abonnés 112 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 mai 2021
    "La vieillesse est un naufrage"... Ce premier film de Florian Zeller l'illustre avec une intensité, une intimité, une vérité absolument confondantes.
    Le texte et le scénario, intelligents et labyrinthiques, comme toutes les créations de Florian Zeller, sont magnifiés par le prodigieux Anthony Hopkins, une fois encore stupéfiant dans le désastre, dans la détresse, dans le désespoir d'un homme qui sombre dans la démence. A 80 ans passés, le grand acteur camperait pratiquement son propre personnage, ne serait-ce sa magistrale puissance scénique. La scène finale est insoutenable de détresse humaine. Olivia Colman, en fille éperdue et aimante, est bouleversante.
    La flopée d'Oscars reçue par ce film puissant et perturbant est plus que méritée.
    Les emprunts musicaux au Roi Arthur de Purcell ou aux Pêcheurs de perles de Bizet sont parfaits.
    Un chef-d'oeuvre.
    Romain D
    Romain D

    19 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 juillet 2021
    un vrai chef d'oeuvre qui nous rappelle forcément une personne âgée de notre entourage. le film est d'une justesse absolue, interprété par 2 acteurs exceptionnels. un thème difficile et pourtant la mise en scène nous met parfaitement dans la tête d'Anthony, on vieillit avec lui, on ressent ses émotions. Brillantissime à tous points de vue!
    Frédéric T
    Frédéric T

    27 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 juin 2021
    Très bon film, fort et magnifiquement interprété. Ayant vu également la pièce avec Robert Hirsch, je trouve que le film cultive beaucoup plus la confusion entre la réalité et la perception du vieil Anthony atteint d'Alzheimer. Au point qu'arrivé à la fin du film, on ne sait plus distinguer rétrospectivement les situations vécues, les délires et les souvenirs. Le trouble n'en est que plus intense.
    mat niro
    mat niro

    353 abonnés 1 823 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 juin 2021
    Florian Zeller adapte ici sa propre pièce de théâtre avec deux stars américaines : Olivia Colman et l'immense Anthony Hopkins. Dans ce huis clos, Anthony (Hopkins) excelle en arrivant à transmettre des émotions intenses, convaincu d'être le seul esprit "sain" de son appartement. Tantôt drôle, tantôt grave, le film dépeint à merveille la démence sénile sans pour autant tomber dans le pathos. On oscille entre rêve et réalité, ce qui peut être déstabilisant parfois, pour aboutir à une dure réalité sur la maladie d'Alzheimer. Olivia Colman, elle aussi, est sublime en fille courage et aimante. Cette oeuvre forte, vous y penserez longtemps surtout en cherchant votre montre...
    DaeHanMinGuk
    DaeHanMinGuk

    181 abonnés 2 267 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 décembre 2021
    Quel film ! J’ai été « cueilli » ! J’en suis sorti bouleversé ! La maladie d’Alzheimer, sans être nommée, est très bien décrite et ce, à travers, le regard et le ressenti de toutes les personnes concernées, dont, bien sûr, le malade lui-même. La réalisation, par l’utilisation des lieux, de mêmes scènes légèrement différentes, des acteurs choisis pour camper des personnages « connus » ou « inconnus » du malade, etc. est brillante. Et pourtant, ce n’est que le premier film de Florian Zeller. Un film, bien sûr, à voir en version originale et qui mérite amplement son doublé Bafta & Oscar pour les deux mêmes prix (meilleur scénario adapté et meilleur acteur).
    Bernard D.
    Bernard D.

    111 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 août 2021
    « The Father » est le premier long-métrage de Florian Zeller (2021),cinéaste français qui est allé tourner en anglais à Londres. Venant du théâtre, il avait écrit en 2012 une pièce éponyme et c’est à partir de sa pièce que le film est né avec de fait des situations et des propos parfaitement adaptés. Le film est par ailleurs magistralement porté par Anthony Hopkins avec au final pas moins de 3 Oscars ! La grande force du film vient aussi du montage qui induit un véritable décalage spatio-temporel venant perturber le spectateur … avec 3 questions qu’on peut se poser :
    1) Combien de poulets ont été mangés (lol) ?
    2) Combien y a-t-il d’appartements ? Pour ma part, un seul car Anne (Olivia Colman) devant l’impossibilité de faire garder son père à son domicile, va venir vivre chez lui. Si elle élude la question de la trace sur la cheminée d’un tableau peint par sa sœur cadette, c’est pour ne pas réveiller la douleur de son père … et aussi la sienne puisque la cadette était la préférée des 2 sœurs. De même, si Anne s’est résolue à partir à Paris pendant les 5 dernières années, c’est probablement pour s’auto-protéger face à la maladie de son père qui vient également « ravager » les proches.
    3) Qui est cet homme qui a 2 reprises porte un toast à Anthony Hopkins avec une question très brutale ? Ce n’est pas un ami d’Anne qui dit vivre seule depuis 15 ans … mais soit un artifice théâtral pour souligner la progression de la maladie, soit – pour moi – un petit morceau de cervelle d’Anthony encore actif qui arrive à générer cette question … mais sans pouvoir (vouloir ?) y répondre.
    Une lourdeur : la statue de la cour avec une tête écervelée
    Une question : le prix de journée de cet hospice londonien à 4 voire 5 étoiles … sûrement inaccessible à bon nombre de patients !
    LLDS76
    LLDS76

    19 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mai 2021
    Bouleversant, d'une grande justesse dans le jeu le scénario et la mise en scène.
    Vraiment un film maîtrisé
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    52 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mai 2021
    La vieillesse et plus particulièrement l’altération des facultés mentales (prodromes de la démence sénile ou de la maladie d’Alzheimer) ont déjà été traitées au cinéma mais surtout du point de vue de la famille et des bien-portants. Ici, l’auteur de la pièce et du film, a réussi le pari d’une immersion du spectateur dans le cerveau d’Anthony (Anthony HOPKINS, 83 ans, qui a reçu pour ce rôle l’Oscar du meilleur acteur), ancien ingénieur de 83 ans, vivant à Londres, obsédé par le temps, désorienté par les changements de personnes et de lieux de vie et masquant son angoisse et son sentiment d’abandon par des excès d’autorité. Sa fille Anne, qui gère la déchéance de son père (qui a rejeté 3 aides à domicile), est interprétée avec beaucoup de sobriété par Olivia COLMAN. Sans effets spéciaux, rien que par les dialogues, la mise en scène et un travail de positionnement et de circulation de la caméra dans les pièces et couloir de l’appartement, Florian Zeller reconstitue le monde que perçoit Anthony. Cela fait penser, dans un registre certes différent, au thème de la boucle temporelle du film « Un jour sans fin » (1993) d’Harold Ramis. La magnifique musique qu’écoute Anthony, évite au film d’être plein de pathos : « King Arthur », opéra d’Henry Purcell (1659-1695) ou « Casta Diva » de l’opéra « Norma » de Vincenzo Bellini (1801-1835), chanté par Maria Callas (1923-1977). Elle est contrebalancée par la musique originale au piano, plus sobre, de l’italien Ludovico EINAUDI.
    AZZZO
    AZZZO

    301 abonnés 810 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 septembre 2021
    On savait Florian Zeller écrivain de génie, on le découvre réalisateur de talent. Tout est réussi dans ce film : autant le scénario qui nous met dans la tête d'Anthony Hopkins (quand tant d'autres aborderaient Alzeimher avec le regard extérieur de l'entourage), que la mise-en-scène qui crée une atmosphère intimiste et terrifiante. Pour cela, Florian Zeller se débarrasse des artifices. Ici, chaque mot est pesé, chaque détail compte, chaque mouvement de caméra a sa signification, à l'instar de l'appartement dont le volume se réduit, scène après scène, sans que l'on s'en rende compte, tout comme l'univers mental du vieil homme. C'est subtil, beau, terrifiant et intelligent. Un bijou.
    Damien Vabre
    Damien Vabre

    162 abonnés 444 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 juin 2021
    Un drame intéressant sur Alzheimer avec une interprétation formidable d'Hopkins et de Colman, après je reconnais ne pas avoir été bouleversé car une monotonie s'installe dans les situations et la réalisation est trop appliquée pour décrire l'enfer de cette maladie.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    686 abonnés 3 011 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 avril 2021
    Adapté de la pièce de théâtre par son propre auteur, Florian Zeller, The Father s’affirme telle une œuvre importante en ce qu’elle porte un regard lucide et sans jugement moral sur la vieillesse contemporaine, une vieillesse que l’on finit par retrancher dans un hospice médicalisé pour permettre aux enfants de vivre leur vie. Le personnage principal, Anthony, n’a de cesse de répéter que « quelque chose ne tourne pas rond », formule que le long métrage adopte en parti pris de mise en scène puisqu’il ne se compose pour l’essentiel que d’une seule et même journée que les troubles de la mémoire viennent démultiplier. L’appartement mute en dédale de couloirs et de pièces qui partagent un paraître, une somme d’objets, de textures et de couleurs en commun avec toutefois de légères variations, suffisamment présentes pour nous déboussoler, nous spectateurs. En nous faisant épouser le point de vue d’Anthony, Florian Zeller change son film en une immersion saisissante dans la tête d’un homme souffrant de la maladie d’Alzheimer ; notre trajectoire vise à assembler les pièces d’un vaste puzzle – celui d’une existence entière, en fragments détachés – jusqu’à obtenir pleines satisfaction et compréhension, de même que le parcours entrepris par le personnage principal part de confusions pour, par des heurts successifs avec une réalité volatile et changeante, se raccorder au présent tel qu’il est, plein de douleur et d’absences. C’est donc à un trajet vers la lumière que nous convie le dramaturge ici réalisateur, qui a l’intelligence de tout filmer depuis l’intérieur, exception faite de la façade de la maison de retraite. Aussi la pièce de théâtre qui se joue devant nos yeux constitue-t-elle l’expression d’un théâtre intérieur, d’un espace mental dont chacune des étapes du processus de reconstruction est rendue visible à l’écran. Voilà qui est fort habile, un peu trop d’ailleurs, car The Father finit par se perdre dans ses effets de manche, heureux de nous perdre, spectateurs et personnage, de nous duper encore et encore. Il aurait certainement fallu un dépouillement plus grand, notamment lors de la clausule assez mièvre et grandiloquente ; il aurait certainement fallu renoncer à un emboîtement qui renvoie une impression de jeu grandeur nature pour retrouver la simplicité d’un dernier cri, un appel à l’aide adressé à celle qui réconforte, que l’on aime et qui n’est plus là. Reste un grand film, poignant et incarné à la perfection par ses acteurs, mention spéciale à Anthony Hopkins.
    remyll
    remyll

    188 abonnés 433 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 juin 2021
    THE FATHER qui aurait pu s'intituler "De la Dégénérescence Sénile", on retient la démonstration limite poétique de cette décrépitude incontrôlable et insurmontable de l'esprit humain lorsqu'il atteint un certain âge. On ne peut - pour le moment rien y faire, il faut subir et gérer. Et c'est un calvaire pour tous. Maintenant essayer de faire un film à succès de ce thème intéressant mais bien peu populaire, c'était un vrai défi que Florian Zeller a bien relevé.
    Cela dit, petite remarque personnelle : Entre "ADIEU LES CONS...," "LES SEMINARISTES" , "la VILLA CAPRICE "et "THE FATHER " on se dit : bon sang, ce doit être un effet collatéral de la crise du Covid-19 : ils n'ont vraiment pas le moral les réalisateurs d'aujourd'hui. Tous ces films décrivent un monde actuel cynique, sombre et pessimiste... Dont acte, mais tout n'est pas si noir, encore faut-il savoir voir et apprécier notre monde contemporain..
    gonin.robert
    gonin.robert

    5 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mai 2021
    Très bon Anthony Hopkins.
    La maladie vue de son côté.
    Très bonne mise en scène qui mélange les visages et la chronologie.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 541 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 août 2021
    Anthony Hopkins est sans conteste le plus grand acteur de notre époque dans son interprétation déchirante d'un homme atteint de la maladie d'Alzheimer. Il exprime avec aisance les différentes facettes de l'humanité depuis le monstre Hannibal dans Le Silence des agneaux jusqu'à son dernier rôle nommé dans The Father où il glisse lentement dans l'horreur de ce père qui perd la raison principalement par l'intermédiaire de sa fille incarnée par la brillante Olivia Colman. Le glissement entre son passé et son présent s'écoule magnifiquement grâce à la direction constante du scénariste et réalisateur Florian Zeller qui est un auteur de pièces de théâtre français acclamé. Ce film vous brise le cœur il vous terrorise alors que vous voyagez à travers les traumatismes de sa vie laissant place à sa rage qui suinte à travers chaque expression d'une longue vie ou il a survécu alors qu'il perd pied avec la réalité...
    cbeaumont
    cbeaumont

    5 abonnés 196 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 janvier 2022
    Aïe aïe aïe comment avec des premières minutes prometteuses on peut faire un film aussi rasoir et aussi peu émouvant? Ce petit procédé du scénario tient 20 minutes! Les comédiens sont bons. La pièce a marché donc il fallait forcément en faire un "film"? J'ajoute que le procédé implique une incohérence majeure : à savoir que le père est moins lucide au début qu'à la fin, or c'est forcément le contraire avec cette maladie...
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