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    The Father
    Note moyenne
    4,3
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    591 critiques spectateurs

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    Raphaël R.
    Raphaël R.

    20 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 avril 2021
    Double oscar justifié pour ce film majestueux.. Anthony Hopkins, quel acteur, tout comme madame Colman qui n'aurait pas volé l'oscar du meilleur second rôle si elle l'avait remporté. Que cela fait du bien de pouvoir profiter d'un tel bout de cinéma chez soi en attendant la réouverture des salles obscures.
    L. Lawliet
    L. Lawliet

    20 abonnés 358 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mai 2021
    Le deuxième film que je vois au cinéma de 2021 !

    Aujourd’hui on s’attaque à:" The Father", un film très bon mais qui je trouve, n’a pas la note aussi haute que: 4,4/5 !
    C’est un super film qui est bien mieux que "Le Dernier Voyage", un film ou j’avais Ehpad mal déçu quand j’ai été le voir à la réouverture des cinémas le 19 Mai..
    Et "The Father", j’a vraiment passer un super moment et je recommande vivement ce film !
    Car pondant tout le film, on sait pas ce qui est vrai ou faut. Car comme il perd tout le temps la mémoire, ou il a des visions on va dire, rien n’a de sans et c’est positif.
    Pour moi, le début, donc la première scène est vrai. Et la dernière scène est vrai. Tout le reste, ce qui se passe dans le film est faut. Du moins pour moi car j’essaye de réfléchir logiquement avec ce que je vois. Vous l’aurez compris le film est plutôt compliqué a comprendre...
    Déjà qu’il est adapté d’une pièce de théâtre qui a été très très bien félicité par la critique avec même des Oscars ! D’ailleurs notre personnage principal qui est un vielle homme qui a la maladie d’Alzheimer, oui, car ça dit jamais cette maladie mais c’est l’Alzheimer, beh c’est très bon et a aucun moment dans le film je e suis ennuyé,éaccepter à la fin. Les dernières minutes du film, j’avoue je décroché un peu car le style du film a un rythme assez lent et vers la fin, c’est toujours la même chose. Pourtant il dure seulement 1h 37. Mais bon aussi c’eût peu moins car comme j’étais un peu fatigué ce jour là, et que j’ai été le voir en Vo à 9h, je pouvais être soûlé.
    Pour la Mise en scène, elle est pas forcément toujours présente et est pas extraordinaire mais sinon il y a un magnifique jeu de lumière chez les personnages qui ça, balance, du tonnerre...!
    Surtout une scène très belle c’est le dernier plan du film avec les arbres et touts, Mon Dieu c’est Beautiful !
    Les dialogues marchent plutôt bien malgré qu’on n’a pas de très très belle paroles par moment je trouve.
    La Musique est belle mais dépasse pas d’autres films.
    Et le déroulement de l’histoire est très bon.
    Le casting est également réussi. Avec Imogen Poots, une actrice que j’aime bien qui est génialissime dans ce long-métrage.
    L’acteur Rufus Sewell est aussi très bon car au final, on sait pas si il existe vraiment ou qu’il est véritablement là. Pour moi non, c’est juste l’ex de Anne mais le film nous mets en doute. Et l’actrice qui joue Anne joue le rôle à la perfection également.
    Pour la Vf, elle est horrible, il faut vraiment le voir en Version Original car bas vraiment comme d’habitude mauvais.
    C’était donc mon avis sur ce film, je vais me stopper là.
    Bref
    7,5/10
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    291 abonnés 3 129 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 juillet 2021
    Il n'y a même pas de mots qui pourraient qualifier ce film... C'est émouvant, terrifiant, déroutant et terriblement réaliste ! On se met dans la tête d'un vieil homme souffrant de démence et honnêtement ça remue... En plus que dire de la performance d'Anthony Hopkins ??? Si ce n'est qu'il est le plus grand acteur de sa génération ! Il est éblouissant, étonnant et bouleversant et il a vraiment mérité son Oscar !! Moi je ne suis pas prêt d'oublier ce film tant il m'a glacé les sangs... A voir absolument si on veut comprendre ce qu'une personne atteinte de démence sénile (alias d'Alzheimer même si le nom n'est jamais prononcé dans ce film)
    Ciné-13
    Ciné-13

    119 abonnés 1 076 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 avril 2021
    Il est à la fois enjôleur ou menaçant. Il régresse jusqu'à pleurer comme un bébé.
    Seul le cinéma nous permet de nous identifier à cette dégénérescence programmée.
    La confusion est contagieuse.
    Comme si on vivait le dédale de l'intérieur.
    Magistral Anthony! Magistrale réalisation! Magistrales musiques de Purcell et de Bizet!
    lionelb30
    lionelb30

    441 abonnés 2 598 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 mai 2021
    Comédiens bien. Pour le reste , c'est très long avec des scènes repetitives ou l'on ne sais pas ou est la réalité sauf dans le dernier quart d'heure. Ennuyeux.
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    319 abonnés 2 982 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 juillet 2023
    Adapté de la pièce du même titre, une évocation du vieillissement, de la dégénérescence de l'esprit et du rapport père-fille dans de telles circonstances. Le spectateur est parfois troublé en vivant également les phases de délires du père. Mais l'ensemble en huit clos est répétitif, jusqu'aux dialogues et trop statique. Enigmatiquement surestimé !
    Caine78
    Caine78

    6 738 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 octobre 2021
    Je crois en la loi des séries. En effet, il y avait quand même assez peu de chances que je vois deux films de suite consacrés à la maladie d'Alzheimer au cinéma, moi qui ai dû en voir à peu près autant dans toute ma vie. Par contre, il est peu dire que l'approche envisagée par Florian Zeller est diamétralement opposée à celle de Viggo Mortensen (toutes deux des premières réalisations, en passant). D'ailleurs, j'avoue que je suis resté plusieurs jours assez dubitatif concernant la réussite présumée de « The Father ». Cette musique d'opéra omniprésente est plus pesante qu'autre chose, Zeller a beau s'en défendre mais les origines théâtrales se ressentent fortement, celui-ci jouant un peu trop des ruptures et du « puzzle mental » dans lequel il nous plonge, l'interprétation, principalement d'Anthony Hopkins, étant presque « trop » bonne, trop « Oscarisable » au point d'en manquer de naturel.

    Pourtant, plus j'y pense et plus je trouve le résultat fort, troublant. Je pense que c'est la première fois qu'une œuvre ose se plonger aussi radicalement dans l'esprit d'un homme atteint de cette maladie, presque toujours en focalisation interne. Toute notre perception est ainsi modifiée : l'appartement devient une sorte de labyrinthe, le rapport au temps est bouleversé, les visages ne sont pas forcément ceux qu'on croit, toute phrase peut prêter à confusion, dispute, incompréhension... Tout cet aspect, le réalisateur le rend remarquablement, lui donnant, pour le coup, une vraie dimension cinématographique, notamment à travers un montage assez savant, offrant plusieurs scènes très fortes, à l'image d'un dénouement auquel il est difficile de rester insensible... Il y a de l'intelligence, du talent, inégalement exploités, mais il y en a. Un film qui, sans échapper à quelques pesanteurs et maladresses en surjouant la gravité, se place clairement comme l'un des titres importants de cette année 2021, aussi singulière soit-elle.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 266 abonnés 7 532 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mai 2021
    Pour son premier long-métrage, le dramaturge Florian Zeller a adapté sa propre pièce de théâtre "Le Père" (2012), après une première adaptation par Philippe Le Guay avec Floride (2015), avec Jean Rochefort & Sandrine Kiberlain. Comme on est toujours mieux servi que par soi-même, c’est donc Zeller lui-même qui s’est attelé à cette seconde adaptation pour en restituer (avec l’aide du scénariste Christopher Hampton) un drame époustouflant et qui vous prend aux tripes. Le film met en scène la relation entre Anthony, 81ans, atteint de la maladie d'Alzheimer et sa fille Anne qui voit la nécessité de lui imposer une aide-soignante, ce qu’il refuse catégoriquement. Petit à petit Anthony perd pied, ainsi que ses marques de repères. La lente descente aux enfers commence alors pour lui…

    The Father (2020) est une plongée fascinante et à la fois terrifiante, un drame labyrinthique où le spectateur se perd dans les méandres psychiques de son hôte. La mémoire d’Anthony qui défaille, ne sachant plus s’il vit chez lui ou chez sa propre fille, au point de se sentir comme envahit. Son cerveau lui joue des tours et il fini par ne plus reconnaître les personnes qui l’entourent ou de les confondre avec d’autres (cette aide-soignante serait-elle ma fille ? cet inconnu ; mon gendre ? ma propre fille ; ma femme ? qui sont-ils ? que viennent-ils faire chez moi ?). Anthony est tellement perdu qu’il en perd le fil de la réalité et toute notion du temps, raison pour laquelle il se rattache à son unique bouée de sauvetage qui le permettra de le maintenir à flot, à savoir sa montre.

    Ce qui fait bien évidemment la force du film c’est sa mise en scène, qui ne cesse de se révéler stupéfiante au fil des minutes, avec d’innombrables clés pour apprécier et/ou appréhender le film (d’où la nécessité peut-être le voir une seconde fois pour pleinement apprécier et comprendre le film dans ses moindres recoins). Mais aussi et surtout, ce qui fait la richesse de cette adaptation, c’est l’interprétation ahurissante et émouvante d’Anthony Hopkins (même âge que son personnage), que l’on retrouve aux côtés de l’excellente Olivia Colman. Il y est tout simplement bluffant, il campe à merveille son personnage, à la fois touchant, révoltant & dérangeant. Un rôle sur mesure qui lui sied à la perfection et qui aura bien mérité son Oscar son Meilleur Acteur.

    Enfin, n’oublions pas l’élément central du film, à savoir l’appartement en-lui-même qui s’avère être un personnage à part entière, puisqu’il évolue au fil des humeurs ou pertes de mémoire d’Anthony. Il est à l’image de son espace mental, constamment en perpétuelle transformation dans lequel il se perd et le spectateur aussi. Nous finissons comme lui par perdre pied, au point de ne plus être en mesure de faire la distinction entre la démence et la réalité.

    Une brillante adaptation pour un premier long-métrage qui n’augure que du bon pour la suite de la carrière du français Florian Zeller.

    ► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
    norman06
    norman06

    347 abonnés 1 667 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 mai 2021
    Le film aurait pu n'être qu'un produit à Oscars sur un sujet de société. C'est une œuvre magistrale certes basée sur un matériau théâtral de qualité mais qui séduit aussi par son montage magistral et une mise en scène limpide. Anthony Hopkins est impérial sans céder aux sirènes du cabotinage. Du grand art !
    Cinévore24
    Cinévore24

    344 abonnés 713 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mai 2021
    Cloîtré dans un appartement londonien, Anthony, 81 ans, voit sa santé mentale et ses repères les plus personnels se détériorer très vite. Ce qui ne reste pas sans conséquences, en particulier pour sa fille Anne.

    Signant l'adaptation de sa propre pièce, Florian Zeller nous plonge dans un drame humain construit comme un labyrinthe mental, un puzzle éparpillé dont les morceaux ne peuvent plus être recollé entre eux.

    Sans artifice larmoyant, en toute simplicité, ce huis clos nous parle d'oubli, de la peur de l'abandon, mais aussi de l'amour d'une fille envers un père qui a perdu toute notion du temps et qui ne peut que tenter de se raccrocher à sa mémoire devenant de plus en plus floue.

    Une réussite, et un premier film qui dépasse le cadre de son histoire pour s'adresser à chacun(e)s de nous, cette maladie et les dégâts qu'elle peut faire n'étant, malheureusement, pas fictionnels.

    Et oui, Anthony Hopkins, à la fois juvénile et totalement dépassé, extrêmement touchant et plein de justesse, n'a pas démérité son second Oscar du Meilleur Acteur.
    ffred
    ffred

    1 711 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 mai 2021
    Pour ses débuts au cinéma, en tant que réalisateur, Florian Zeller adapte sa propre pièce de théâtre, en anglais et avec un casting de choix. Il n’est plus besoin de parler du talent et de la carrière de Anthony Hopkins. Il est une fois de plus prodigieux, son meilleur rôle depuis bien longtemps. Sacré meilleur acteur aux Baftas mais surtout aux Oscars pour une deuxième statuette amplement méritée. Zeller a par ailleurs été aussi récompensé pour son adaptation. Le thème de la maladie d’Alzheimer a été maintes fois abordé au cinéma avec plus ou moins de bonheur. On est vraiment là dans la tête du personnage, on voit ce qu’il voit (les acteurs sont différents selon qu’il est lucide ou pas), on ressent ce qu’il ressent. Mais aussi au plus près des proches, en l’occurrence ici la fille. Inéluctablement le mal progresse, le désarroi grandissant de chaque côté. Techniquement, l’ensemble est superbe avec un montage très soigné et des images splendides. Le reste du casting est impeccable avec notamment une Olivia Colman, formidable comme toujours aussi. Un film dur, poignant, souvent drôle, à la fois tragique et magnifique sur la vieillesse, la maladie et la fin de vie. Une très belle et émouvante surprise. Un des plus beaux films de l'année.
    velocio
    velocio

    1 311 abonnés 3 140 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 janvier 2022
    Vous aurez sans doute remarqué que, lorsque vous n'avez entendu que des louanges à propos d'un film, le résultat le plus fréquent, c'est d'être déçu lorsque vous allez le voir. C'est un peu ce qui m'est arrivé avec "The Father". D'où ce jugement, quelque peu nuancé : "The Father" est un bon film, mais ce n'est pas le chef d'œuvre du siècle, ni de la décennie, ni même de l'année. "The Father" vaut surtout par les prestations de ses 2 interprètes principaux, Anthony Hopkins (Oscar du meilleur acteur 2021 pour son rôle dans ce film), remarquable dans ce rôle de vieillard qui a perdu la boule et qui entraine les spectateurs dans ses confusions, sa perte de repère des lieux et des gens, et, tout aussi remarquable, Olivia Colman (Oscar de la meilleure actrice 2019 pour son rôle dans "La favorite") dans le rôle de sa fille, Anne, bouleversée par ce qui arrive à son père. Si on met à part ce choix de raconter l'histoire au travers des confusions du vieillard, la mise en scène ne brille pas de mille feux, même si, heureusement, on évite un caractère trop théâtral. Finalement, je me demande si je ne préfère pas l'adaptation très libre que Philippe Le Guay avait faite il y a 6 ans de la pièce de Florian Zeller, sous le titre "Floride" avec, là aussi, un excellent duo : Jean Rochefort et Sandrine Kiberlain.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 27 mai 2021
    Un film intelligent avec un Anthony Hopkins de haute volée : The Father ne révèle ses secrets qu'au fur et à mesure, et parvient longtemps à garder une part de mystère dans l’enchaînement parfois étrange des événements. On se pose des questions, met en doute la sincérité des personnages, ainsi que la réalité de certains faits : exactement ce que le réalisateur Florian Zeller souhaite et c'est ainsi que l'on peut considérer qu'il a admirablement traité son sujet. Bien joué !
    Elisabeth M
    Elisabeth M

    29 abonnés 138 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 janvier 2022
    Je ne dis pas qu’Anthony Hopkins ne joue pas parfaitement le rôle qu’il interprête, c’est un des meilleur acteur qui soit, mais c’est le rôle qui lui, ne tient pas la route. J’ai’vu mon beau-père, mon père et sa sœur plonger dans l’abîme qu’est Alzheimer et la sénilité que provoque cette maladie, qui n’est malheureusement pas réservée aux personnes âgées mais peu toucher des personnes de 30 ans aussi.
    La descente est assez lente et le malade ne s’en aperçoit absolument pas, il n’a aucunement cnscience de sa déchéance, par contre pour les proches c’est l’enfer qu’est loin de montrer ce film.
    Au de ut ce sont des phrases, des mots, des questions des actions refaites ou dites en boucle. Par exemple voir le,journal,sir la table, passer 10 fois devant et tiens, c’est le journal d’aujourd’hui je vais le lire, ou tous les jours vois demander comment vo t les dents de votre enfants a qui vous venez de faire poser un appareil chez l’ortodondiste et parfois 3 ou 4 fois de suite en 1 heure...

    C’est se mettre nu déféquer sur le sol puis manger ses excréments, refuser les protections pour adultes, les arracher pour finir par uriner et déféquer au lit, c’est pousser des cris ou’taper sur quelque chose durant des heures, c’est s’enfuir de la maison et aller sur l’autoroute à pieds, c’est tenter d’allumer un feu dans la salle a manger parce qu’il fait froid, c’est ne plus vous reconnaître et vous vouvoyer, ou vois prendre pour une mère, une sœur. Et tant de choses plus atroces les unes que les,autres.
    Petit à petit le présent s’éfface pour laisser place au passé qui lui aussi fini par s’effacer pour laisser un corps vide de toute personnalité, un être qui réagit poussé par une sorte d’instinct primaire, dénué de logique...

    Le film est bien loin de ce qu’est la senilité ou alzheimer, si au début les crises les oublis sont rares, le malade n’en a pas vraiment conscience, il en souffre tant que la maladie est peu avancée et qu’une partie de la faculté de raisonner est encore présente, mais rapidement il n’a plus la faculté de juger quoi que ce soit, ce qu’il vit dit ou voit est 100% réel pour le malade et il devient de plus en plus compliqué d’avoir une conversation logique puisque la personne ne sait plus réfléchir...
    Elle vit dans son monde dont on est peu à peu exclus. Et la violence en mot et actes est omniprésente, on ne contrôle plus rien et c’est parfois dangereux car ils peuvent avoirt une force assez incroyable...

    C’est tellement douloureux pour la famille. J’ai’vu de la colère chez les malades quand on tentait de les raisonner, jamais de chagrin, de tristesse, juste de la colère et une grande violence, on fini par avoir peur et ne plus oser dire quoi que ce soit, de laisser dire, puis quand on a plus la force de supporter la violence et tout ce qu’engendre cette fichue mal1die on doit se résigner à placer ceux que l’on a tant aimé, mais dont il ne reste plus qu'un corps, une coquille vide dans un établissement spécialisé ou du personnel qualifié tentera de leur apporter une fin de vie décente. À la fin ils ne savent plis avaler ou mâcher, ils ne ressentent plus ni la faim, ni la soif et finissent par mourir de faim...

    C’est ça Alzheimer et non pas ce gentil petit vieux qui ne sait plus où il est et qui déraille un peu... Mais comment montrer la vérité au cinéma tant elle est atroce et effrayante ?
    Il y a des sujets qu’il est difficile d’aborder, ce film en est un bon exemple, il effleure le problème avec trop de pudeur pour que ce soit réaliste...
    Je comprends que pour les personnes qui’n’ont jamais été confrontées à la réalité de cette maladie ce soit un bon film et que l’on imagine que c’est ainsi que ça se passe, mais c’est tellement loin de la réalité, tellement loin.....
    Fanatoile
    Fanatoile

    16 abonnés 203 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 juin 2021
    On comprend tout de suite que le film est issu d'une pièce de théâtre, que j'ai vue d'ailleurs. Cela fait trop "théâtre filmé" et c'est d'autant plus difficile d'adhérer au scénario où les deux acteurs évoluent chacun trop dans son jeu de base ; je n'ai pas vraiment constaté de connivence familiale et on voit dès le début qu'Anne ne fera pas le poids en face de son père, même en dehors de ses moments de crise. Assez déçue et je pense que le film aurait vraiment gagné en crédibilité avec un autre acteur que le monstre sacré qu'est Anthony Hopkins,
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