Premier film que je perçois de l'univers de Gaspard Noé. Ayant entendû parler de sa filmographie de son début à aujourd'hui, ainsi que de sa fascination pour l'expérience visuelle et sonore, je savais que la projection filmique qui allait paraitre devant mes yeux ne serait pas un conte de fées. Ayant la possibilité de voir quelques autres de ses films, pourquoi ne serait pas mieux de le faire de manière antichronologique, comme Jean-Luc Godard aimé marcher, quoi que. Le film m'a plu pour différentes raisons, la première est que je ne m'attendais pas à ça, du fait que ce qui a tourné autour du film est principalement au sujet de la lumière intermittente et de l'aspect volumineux très aigu. Et pour ma part, en plus d'être une expérience, elle raconte des choses. Des thèmes triviaux mais qui font sens, comme l'hypocrisie, la malveillance, la fascination, la volonté de puissance. Où toutes ces notions s'appuient ensemble pour entrer dans la satire du business, où le cinéma de Noé déplait une partie du public du fait de ce qu'il montre, pas forcément dans ce film, mais qui se demande comment il fait pour pouvoir continuer ses films. Ici on a l'impression que le cinéaste se forme dans le personnage de Béatrice ( on ne dira que les prénoms, car le film s'abstient à dire le nom des artistes ). Le film montre aussi la dûreté à se faire une place dans le cinéma, le cinéma est un rêve que partage plein de monde, et qu'il est très compliqué de faire sa place, et donc ici au lieu d'enjoliver la beauté de faire un film, il montre le désastre du tournage, sa réalité. Où les personnes sont rares à te soutenir à ton projet, mais d'avantage des loups en chasse à la recherche de quelque chose qui pourrait te nuire, et qui pourrait être en faveure pour eux, l'Opportunisme est bien montré. Deuxième point, la structure du film qui est singulière, elle place l'exposition, le dénouement, le climax et ... s'arrête là. Ce qui peut placer une grande frustration, mais qui place aussi une certaine originalité. La phase d'intermittance au niveau de la lumière est elle aussi très intéressante, elle arrive d'une manière ou les personnes autour du tournage qui étaient contre le fait de faire le film de Béatrice, ( le chef opérateur ) va trouver ici une fascination, avec ces couleurs et va chercher à tout pris à continuer à filmer, avec un certain sadisme, le fait de continuer alors que Charlotte veut sortir de cet univers. On voit ce personnge comme quelqu'un de dépasser par le cinéma d'aujourd'hui, quelqu'un de nostalgique du cinéma qui précéde. Noé place différentes paroles d'artistes dont une qui exprime le fait que ce qui doit être montrer est quelque chose qui doit être marquant et ne pas se fondre dans la masse au mileu de d'autres film, en tout cas ici c'est qui est présupposé. Revenons sur le personnage de Charlotte, qui souhaitait au départ du psychédélisme être délivrée, elle trouvera sa délivrance par cet environnement qui n'est pas dans la normalité. Elle est montrée tout au long du film, comme quelqu'un qui a dû mal à s'intégrer, à s'interposer, et qui ne se sent pas à sa place. Et lorsqu'elle est sur le bûcher, elle a un sentiment de force, de puissance, dont parle Béatrice dans l'introduction du film. Une autre idée qui est intéressante autour du film sont les mouvements de caméra, où les 3/4 du film ou quasi complet, se passe en split screen, mouvement travaillé depuis Brian ( De palma ) , est intéressant mais ici difficile à trouver une raison de ce plan, du fait qu'il est là tout le long. Que ce soit pour montrer des moments communs ou des actions différentes, ce qui à la fois donne quelque chose de complexe à suivre ainsi que quelque chose de redondant, ou on ne peut se fier à un moment précis du film. Le point de vue de chaque personnage à la suite aurait été plus captivant, et aurait pû renfocer cette idée d'intrusion dans la vie des personnages, ainsi qu'une plus longue durée au film. Évidemment out en gardant en tête que le tournage du film n'est que sur 5 jours.