Je ne connais pas du tout la filmo de Gaspard Noé donc commencer par un court film de 50min me paraissait une bonne idée et j’avoue avoir été plutôt emballé. C’est dur de trouver un sens profond à ce que je viens de voir et Lux Aeterna a un côté frénétique qui peut vraiment taper sur le système notamment en terme de son. Mais de l’autre côté, j’adore la couleur du film, cette mise en scène en double caméra que j’avais rarement vu et cette sensation d’urgence et de stress constante. Je ne sais pas si je supporterais ça sur un film entier, mais en tout cas ça m’a donné envie de découvrir les autres films de Noé.
Bof... Pourtant ça partait plutôt bien... La première partie était prometteuse... On suit 2 actrices - Béatrice et Charlotte - sur un plateau de tournage d'un film dans lequel on doit mettre au bûcher des sorcières et qui est en train de partir complètement en cacahouette... Mais la seconde c'est du grand n'importe quoi... On se sait pas où le réal veut vraiment nous emmener... A la fin on aveugle le spectateur avec 10 min d image stroboscopique insupportable pour susciter chez lui un semblant de crise d épilepsie... La fin est prétentieuse je trouve et destinées à une petite élite de bobo qui aimeront probablement se masturber intellectuellement devant tant d originalité sans queue ni tête... Bref une semi déception...
Trois tableaux qui s'enchainent et plante l'histoire. Une conversation des plus délicieuse, drôle, entre Charlotte (modérée) et Béatrice (deja au taquet). Puis, surréalisme, de l'art contemporain sur écran, un délire bref génial... Pétage de plomb total de l'équipe. La photographie est superbe et en final m'a provoqué une grande émotion intérieure sur le long plan séquence de Charlotte entravée. La durée 51' n'est pas un problème mais la justesse de cette œuvre...
Toute la partie stroboscopique de la deuxième partie du film, je l'ai regardée écran éteint, juste avec le son, car c'est inregardable sans se brûler la rétine. Mais vu comment ça beugle sur le final, j'ai failli y laisser un tympan aussi. C'est censé être un bordel organisé, mais on sent très vite que c'est un bordel dans le bordel.
Vision iconoclaste de l'enfer, satire hilarante et expérience unique, tendant vers l'agrume d'une saveur épileptique. La création artistique, une bataille ? La vie, la mort : un périple mystérieux.
Voici un petit délire que Gaspar Noé nous offre sur un plateau en argent. Une expérience à vivre au cinéma, on en ressort le regard pleins de couleurs. J'ai très rarement ressentis des émotions aussi intense et forte au cinéma. Béatrice Dalle nous fait du Béatrice Dalle et elle le fait parfaitement bien, et Charlotte Gainsbourg est aussi très bonne dans son propre rôle. Gaspar Noé nous offre une leçon de cinéma pendant 50 minutes et nous offre de nouvelles propositions visuel.
Un remake de l'enfer de Clouzot ou Noé essayé d'être aussi déplaisant avec son public qu'un Jean-Luc sans que la forme apporte une nouveauté quelconque. Je suis pas fan de Gaspard, en général. ( Oui, l'utilisation de prénoms est une référence aux citations pompeuses du film, signées que du prénom, je suis pas sur que Bunuel aurait été très heureux d'être cité )
Une demi étoile en plus pour le succès du générique qui restera le moment de cinéma a la fois le plus désagréable et libérateur pour je pense un moment.
Le cinéma est un art qui expose au public un film : une œuvre composée d'images en mouvement accompagnées d'une bande sonore. ... Ce mot polysémique peut donc désigner l'art, sa technique. Partant de ce point de vue, ce film peut effectivement être "intéressant" d'un point de vue théorique. Je le rangerais personnellement plus dans la catégorie "art d'essai". En effet lorsque on inflige au spectateur 20min de flashs rouges et bleus sur une musique martelante de type alarme, l'expérience devient insupportable. Aller au cinéma c'est s'ouvrir à une histoire et à une perception, mais c'est aussi prendre du plaisir. Je n'en ai pas trouvé durant cette séance et, au-delà des mes inquiétudes pour les épileptiques, j'en suis sortie profondément déçue.
Essai satirique et sarcastique sur un tournage partant à vau-l'eau, mais aussi réflexion sur le cinéma (Dreyer, Godard, Fassbinder et Bunuel sont convoqués, sous forme de citations et d'extrait de Dies Irae où Dreyer filmait une scène de bûcher). C'est drôle, brillant, mais extrêmement genré: spoiler: le producteur et le chef-opérateur se liguent contre Béatrice Dalle, dépeinte en bécasse hystérique.
Ennuyeux. Et inintéressant pour ma part. J’aime bien BD mais c’était pénible de l’entendre crier tout le temps. Honnêtement je ne suis pas allée au bout.
Gaspar Noé nous fait pas passer un bon moment . Certains films du réalisateur valent vraiment le coup . Pour ce court-métrage passer votre chemin . Ça fait extrêmement mal aux yeux . Ce film dénonce peut-être le milieu du cinéma et les plateaux de tournage, conflits d’intérêts etc .. mais à vrai dire je m’en fou .Personnellement j’ai détesté cette expérience .
J'en sors à l'instant donc avis à chaud mais je viens de vivre un moment exceptionnel!!! D'un côté un point de départ avec le jugement des sorcières qui finissaient sur le bûcher mais très vite devient le jugement du quotidien qui met l'esprit de soi et de son prochain sur le bûcher mental.... bref l'égoïsme (dans toutes ses significations) à son paroxysme..... Et de l'autre une caméra quant à elle lavée de la notion de bien et de mal qui observe sans jugement et avec calme... une caméra qui nous propose d'être calme, dans l'ultra présent (avec ou sans jugement.... tout dépendra du spectateur...). Pour finir dans l'unification de ces 2 éléments par le biais d'une Charlotte qui fera le pont entre ces 2 réalités... mi dans la répulsion et l'autre moitié dans l'acceptation... finalement le temps (51min) importe peu, c'est l'expérience globale qui est retenue au-delà de sa temporalité.... un genre et un discours unique (même si "enter the void" et "climax" ne sont jamais loin...) que le projet de Gaspar nous offre..... Un grand merci...
De mon point de vue, film sans queue ni tête rend aveugle et donne mal au crâne et a l’estomac! Ce n’est que cris et lumières ambiance boîte de nuit et incompréhensible