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DemoCiné
10 abonnés
147 critiques
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4,0
Publiée le 10 mai 2023
Un très bon polar comme on en voit de moins en moins au cinoche. Et comme on s'en délectait dans les années 90-2000. Ça lorgne du côté de Fincher (Zodiac-Seven), Le silence des agneaux ou même le plus récent Jack Reacher. En somme, le film est très premier degré, et respecte les codes du polar. un policier grande gueule qui fait équipe avec une jeune recrue pour coincer un tueur en série. Le duo Mendelsohn-Woodley fait des étincelles , très bonne alchimie. Ce n'est pas forcément très original mais le film maintient un très bon rythme - on ne s'ennuie jamais - et sait s'attarder lorsqu'il faut installer de vraies scènes de tension- jusqu'à un final surprenant et tendu comme il faut.
Bonne surprise... Un bon thriller bien sombre qui m'a fait un peu penser à Zodiac, Prisonner et aussi un peu au Silence des agneaux mais sans jamais dépasser ses références... L ambiance et la photographie sont clairement réussies... L'histoire est assez prenante dans l'ensemble malgré quelques incohérences et raccourcis scénaristiques... L originalité de ce film est que le tueur est ici un tueur de masse qui ressemble un peu à Unabomber et non un serial killer comme Ted Bundy etc et aussi que le film dresse une critique sociale de l Amérique et de son capitalisme néo libéral qui en detruisant l humain au profit de l argent créé des monstres... La fin et l explication finale m'ont un peu déçu... Cela reste malgré tout un très bon thriller...
Enquête sur un tueur de masse devenu Misanthrope après avoir travaillé dans un abattoir. Il tue sans distinction d'âge, de sexe, de religion. C'est alors qu'un enquêteur du FBI recrute une jeune policière asociale, au passé addictif qui semble sur la même longueur d'ondes. A travers ce film, c'est bien le problème de l'espace vital et des ressources de la planète qui est suggéré. Au final, bon Thriller policier pour les amateurs du genre.
Un polar réussi de part sa réalisation soignée et un duo d'acteurs qui se complète bien. Menés par Shailene Woodley en jeune enquêtrice fragile et Ben Mendelsohn en agent du FBI, ces derniers vont devoir traquer un meurtrier dont le mode opératoire diffère des tueurs habituels. C'est un thriller assez noir, bien scénarisé et qui nous tient en haleine tout le long, le tout sur fond de satire sociale et capitaliste. On sent une originalité et un renouveau dans ce thème de film qui est fort appréciable et qui plaira sûrement aux spectateurs. Une bonne intrigue qui fait réfléchir, je recommande.
De Damián Szifron (2023). Avec un titre aussi explicite on ne devait pas s'attendre à beaucoup d'empathie. Mais plus tôt à une galerie de personnes en souffrance soit avec elles-même ou avec les autres. De ce point de vue, le film remplit toutes ses promesses si tant ce point était le but du film. Mené tambours battants, le film se révèle sans temps morts et du point de vue de l'enqu^te , très bien mené et même passionnant même si souvent flippant si on s'arrête au fait qu'il existe bien des êtres vraiment dérangés en ce bas monde ! Dès les premières scènes l'enquête nous happe autant par le scénario que le jeu en eaux troubles des acteurs à commencer par Shailene Woodley et Ben Mendelsohn camant admirablement leurs personnages. On pourra néanmoins regretté la tentative de justification criminelle emplie d'un certain moralisme et surtout qui n'ajoute rien à la violence du récit .
Thriller énergique mais classique, contenant des similitudes troublantes avec le chef d'oeuvre du genre "le silence des agneaux". Comment arrêter au plus vite un mass killer ? En s'appuyant sur une Misanthrope; personne qui évite ses semblables, capable de cerner la personnalité du dingue. Malgré une réalisation nerveuse et une esthétique intéressante, le film souffre de scénes finales interminables et improbables. Dommage !
La nuit du Nouvel An, à Baltimore, un tueur en série à la précision diabolique abat derrière son fusil à lunettes une vingtaine de fêtards. Geoffrey Lammark (Ben Mendelsohn) du FBI se voit confier l’enquête. Il s’adjoint les services d’une jeune policière, Eleanor Falco (Shailene Woodley) au profil psychologique atypique.
Misanthrope ressemble aux polars qui se multiplièrent dans les 90ies après le succès du "Silence des agneaux" et de "Seven". il explore un genre – la traque d’un mystérieux tueur en série – selon une trame archiconnue – le tandem paradoxal (et hautement improbable) d’un vieux limier et d’une jeune recrue.
Mais il le fait avec talent. Damian Szifron est derrière la caméra. Ce nom n’est pas connu. Mais il s’agit pourtant du réalisateur des "Nouveaux Sauvages", ce film à sketches argentin que j’avais placé à la première place de mon Top10 en 2015, l’année de sa sortie en France. Depuis lors, il avait mystérieusement disparu de la circulation et revient dans cette superproduction hollywoodienne anonyme, coproduite par Shailene Woodley ("Divergente", "Nos étoiles contraires").
La jeune femme, qui s’enlise dans le rôle déjà mille fois vu d’une policière schizoïde, se fait voler la vedette par Ben Mendelsohn, qui interprète un agent fédéral ayant fort à faire avec sa hiérarchie pour mener à bien l’enquête qui lui a été confiée. C’est d’ailleurs ce point qui confère à "Misanthrope" une originalité qu’il n’a guère par ailleurs : la féroce lutte interservices qui fait rage durant une enquête de cette amplitude et les incessantes et perturbantes interférences des autorités politiques.
"Misanthrope" dure trente minutes de trop et est lesté d’un prêchi-prêcha politique qui pèse une tonne et qui n’apporte pas grand-chose. Pour autant, aussi oubliable soit-il, il n’en reste pas moins un excellent divertissement.
Résumé à la con : Une nana fracassée par la vie va utiliser ses failles pour faire avancer la flicaille et pécho un serial killer.
L’avis cool : De la fiction policière, ce n'est clairement pas ce qui manque dans le paysage cinématographique. Pourtant, avec ce film, on se prend à retrouver la sensation de la découverte et l'envie de se laisser attraper par le frisson. En effet, le film baigne dans une atmosphère suffisamment tendue pour que l'ensemble soit nerveusement haletant tout du long.
L’avis moins cool : Même si toute la dimension profilage est rudement bien menée et l’esthétique soignée, soyons honnêtes. Même si ce très bon thriller nous a fait passer un moment de sympathique angoisse, avec le réalisateur du chaos jubilatoire qu’est « Les Nouveaux Sauvages », on s’attendait à encore plus de génie.
Si tu veux voir d’autres films avec des tueurs cradingues : PRISONERS, 2013 - Denis Villeneuve LE SILENCE DES AGNEAUX, 1991 - Jonathan Demme
Bon rythme et bon jeu d’acteurs, malheureusement quelques clichés (le politique qui réclame des résultats et entrave l’enquête, la recherche des honneurs) ainsi qu’une dose de wokisme totalement inutile et qui personnellement me laisse un goût désagréable
Malgré un début prometteur, le tout est assez mauvais. On passe en revue tous les clichés des films de genre Américains. A aucun moment on accroche avec les personnages au jeu plutôt moyen. Perso je pensais que ce type de film n'existait plus. Très surpris par les critiques plutôt bonnes, un mystère.
Misantrophe s'ouvre par une introduction brillante où des tirs sont mélés aux feux d'artifice et où les cris de plaisir croisent les cris d'effroi. Dès cette mise en place terrifiante offrant des plans larges perdant le spectateur autant que de gros plans pétris de douleur, Damian Szifron nous avertit de la violence dont peut faire preuve l'antagoniste mystérieux.
Pourtant, cette chasse à l'homme entre, principalement, deux agents et un tueur cache également un malaise envers la société mais surtout envers les institutions ne sachant pas toujours garder leur discrétion et leur compassion envers un criminel qui représente avant tout certaines motivations.
Si Eleanor est très bien écrite et suscite rapidement l'empathie autant que l'admiration, que ce soit auprès du spectateur que de ses supérieurs, je trouve cependant son exposition un peu forcée et sous-exploitée bien qu'elle est censée, et est par ailleurs, la clé de toute cette affaire tantôt passionnante et prenante tantôt rébarbative.
Si l'intrigue révèle parfois quelques faiblesses, je trouve que Misanthrope relève clairement la barre lors d'un final profond présentant un antagonisme loin d'être manichéen préférant la compréhension et l'esprit au cliché du tueur fou. C'est un film qui a du coeur, pas pour rien que Shailene Woodley, l'interprète de Eleanor, soit aussi productrice sur le film et propose une histoire de tueur de masse (sujet finalement pas si commun) prenante et pertinente au vu du monde actuel.
Cela démarre comme un polar, précis, documenté, et qui tient la distance avec une tension crescendo. Puis, bien sûr, basculement, quand on découvre le tueur, que l'on découvre son passé. Pour le reste, ce film ne fait que confirmer les précédents sur le délitement de l'Amérique profonde et de la critique sociale et environnementale que constitue ce film. Remarquable.
Un bon thriller avec un scénario qui tiens la route malgré une confusion dans le titre ce n'est pas un misanthrope mais un déséquilibré tueur en série. Mais trop de violence