Un très bon thriller apre, noir, glauque au possible . Shailene woodlene campe un agent de police douée et avec une observation au au-dessus de la moyenne elle doit faire face avec un agent célèbre du FBI à un tueur en série qui commet carnage sur carnage. On s aperçoit que ce tueur tue sans distinction de sexe, de religion, classe social d ou la justification du titre de ce long métrage. Damian Szifron dénonce en toile de fond une société de consumérisme à outrance du fait que le tueur a massacré ces gens dans un centre commercial et a thanksgiving, et surtout le cynisme, l indifférence et surtout un pessimisme ancrés dans chaque individu Les rôles sont très bien joués, la.mise en scène originale, c est un très bon thriller, je le recommande vivement.
Un thriller du samedi soir qui se suit sans déplaisir. On sent la volonté de faire un grand film car le réalisation est soignée mais le reste ne suit pas. Le scénario est au fraise (incohérences en pagaille), l'enquête est eclatée , le montage est mou , les personnages trop peu développés malgré des acteurs de talent (Ben Mendelhson et l'actrice principale trisomique sont très bons). Et le tueur qu'on essaye de nous faire passer pour un désœuvré de la société est juste un abruti perdu dans ses contradictions (végane qui tue en masse femme et enfant). Cé la fote a la sauciété ! Ridicule quand on compare ce film aux chefs d'œuvres du genre (seven et le silence).
Convenu, vu et revu, un énième film américain au scénario digne d'un enfant de 10 ans et au traitement cinématographique gavé de codes made in USA, intrigue ultra prévisible, acteurs formatés, bref une bouse de plus...
Une bouze comme rarement il en a et fait. Chaque scene est absure et mal ficelée. Incohérence totale de A a Z. Le veritable FBI doit se tailler les veines en regardant ce film
Un film policier sympathique, a mi chemin entre un prisoners et un seven, sans bien sur toutefois n en égaler ni l un ni l'autre. Realisation tres belle, acteurs convaincants, intrigue passionnante, il n y a rien a dire de plus sur cet excellent thriller.
L'assassinat d'une dizaine de personnes par un sniper fou le soir du réveillon déclenche une immense chasse à l'homme. Pour traquer ce tueur méticuleux et hyper dangereux, c'est Geoffrey Lammark du FBI qui prend les commandes avec notamment Eleanor, qui passe grosso modo de la circulation à une enquête de grande envergure, qui lui vient en aide. De retour derrière la caméra près de dix ans après le très bon "Relatos salvajes", Damián Szifron couvre tous les aspects de l'enquête. Il y a les conflits d'intérêts entre les différents services qui veulent tous être dans la lumière ou encore le rôle des médias qui peuvent compliquer la tâche des enquêteurs ou exacerber les tensions. Le réalisateur fait aussi le point sur l'Amérique actuelle par rapport à la législation des armes, sur les violences policières, sur la montée des extrêmes, le racisme, etc. C'est plus subtil que frontal et on découvre tout cela à travers des discussions entendues au loin, une émission de télévision en fond ou le comportement de certains comme quand un agent insiste sur un spoiler: suspect noir alors que leur homme est blanc... Tout cela donne du coffre à une histoire qui est bien ficelée et captivante jusqu'au bout. Il n'y a que la fin qui est un peu en dessous du reste, mais "Misanthrope" reste un très bon film avec des scènes intenses et de très bons acteurs.
Moins délirant que le formidable Les derniers sauvages, qui fit connaître Damian Szifron en France, Misanthrope est un polar nerveux et super efficace, porté par un duo hors du commun interprété par la jeune Shailene Woddley et l'insaisissable Ben Mendelsohn (qui irradiait la série Bloodline).
On a rarement vu une mise en scène aussi précise et un montage aussi alerte dans le cadre d'une traque de tueur en série. De la première scène époustouflante au final assez classique, mais d'une belle tension, on suit avec un plaisir constant une suite d'évènements qui s'enchaînent dans une belle unité de style et d'ambiance.
C'est évidemment les capacités à percevoir la dépression du tueur par empathie qui rend le personnage de la jeune enquêtrice Eleanor si attachant. Shailene Woddley, qu'on avait découverte en fille de Georges Clooney dans The descendants, parvient à donner à son personnage une épaisseur mélancolique et attentionnée dont on se souvient.
De la belle ouvrage, qui amène à souhaiter que Szifron s'attaque à d'autres sujets.
Etonnamment, « To Catch A Killer » n’a eu le droit qu’à une sortie en salles très confidentielle. Malgré son sujet grand public, et ses têtes d’affiche, il n’a ainsi empoché que 3 petits millions de dollars au box office international ! Pourtant le film fait allègrement du pied à un genre qui a connu son heure de gloire dans les années 90 : le polar de traque de tueur en série. L’histoire démarre par un sniper qui abat froidement des dizaines de personnes dans un immeuble, en plein Nouvel An. Il sera pourchassé par une pointure du FBI, et par une jeune policière peu expérimentée, mais dont les troubles psychologiques lui permettent de potentiellement comprendre ce tueur. Clairement, il n’y a rien de vraiment neuf ici. Le coup de la protagoniste tourmentée évoque « Manhunter », de Michael Mann. La construction de l’enquête et les visuels font souvent écho à « Silence of the Lambs » et au cinéma de David Fincher (« Seven » et « Zodiac »). Il y a également une critique du système politique, qui tente d’interférer avec l’enquête, déjà vue dans les polars de la nouvelle vague coréenne. Mais pour être honnête, ils se sont eux aussi beaucoup inspirés des mêmes œuvres ! Alors, « To Catch a Killer », du réchauffé sans intérêt ? Et bien pas du tout ! D’abord parce que la mise en scène est jolie et travaillée. Damian Szifron assume et digère ses influences, pour afficher sa propre patte, alternant entre noirceur, grisaille et couleurs flashy. Ensuite parce que les acteurs sont très bons. En tête, Shailene Woodley en policière lambda propulsée enquêtrice du FBI, consciente de ses troubles. Et puis Ben Mendelsohn en mentor exaspéré par un système politique qui lui met constamment des bâtons dans les roues. Ca fait du bien de voir l’acteur dans un autre rôle que le méchant de service, ou les personnages torturé. L’enquête est quant à elle bien ficelée, et menée tambour battant. Remettant au goût du jour les intrigues des années 90, à l’ère des réseaux sociaux, des smartphones et de la reconnaissance faciale. D’ailleurs le scénario est dans l’ensemble de bonne tenue, se permettant quelques touches d’humour qui font mouche. Je serai plus réservé sur le final semi-convaincant, mais globalement « To Catch a Killer » est une résurrection solide d’un genre que l’on pouvait croire éculé.
La recette du thriller classique pimentée par des thématiques sombres actuelles, une mise en scène apeurante, des personnages forts et troublants, une image et une bande son originales et immersives. Une très bonne surprise.
Bon film dans l’ensemble mais qui aurait dû être encore mieux. Si le début est excellent, la suite est moins captivante même si cela reste qualitatif. La mise en scène est un peu longuette. Le casting et en particulier les deux acteurs principaux est une réussite.
Après un début haletant, Misanthrope se poursuit de façon beaucoup plus classique. Le scénario n'a rien d'exceptionnel et le film tient beaucoup à sa remarquable mise en scène ainsi qu'à la justesse du jeu d'acteurs au premier rang duquel celui de l'héroïne. La description de notre modèle de société et le portrait psychologique des personnages sont également intéressant. On regrettera quelques incohérences, une fin un peu plate et les éternels messages progressistes sous-jacent qui, définitivement, gâchent la limpidité d'un récit au profit d'intérêts qui n'intéressent pas le spectateur. Cela reste néanmoins un bon moment de cinéma si on arrive à faire abstraction des désagréments précités.
Thriller policier efficace mais dont la prétention psychologique ou psychanalitique est assez ridicule. La fin est malheureusement gâchée et assez grotesque. Reste l'ambiance de la tension des évènements dramatiques et de la traque que nous fait vivre le réalisateur. Les deux acteurs principaux sont plutôt à la hauteur de leurs personnages. A réserver aux amateurs du genre.
La nuit du Nouvel An, à Baltimore, un tueur en série à la précision diabolique abat derrière son fusil à lunettes une vingtaine de fêtards. Geoffrey Lammark (Ben Mendelsohn) du FBI se voit confier l’enquête. Il s’adjoint les services d’une jeune policière, Eleanor Falco (Shailene Woodley) au profil psychologique atypique.
Misanthrope ressemble aux polars qui se multiplièrent dans les 90ies après le succès du "Silence des agneaux" et de "Seven". il explore un genre – la traque d’un mystérieux tueur en série – selon une trame archiconnue – le tandem paradoxal (et hautement improbable) d’un vieux limier et d’une jeune recrue.
Mais il le fait avec talent. Damian Szifron est derrière la caméra. Ce nom n’est pas connu. Mais il s’agit pourtant du réalisateur des "Nouveaux Sauvages", ce film à sketches argentin que j’avais placé à la première place de mon Top10 en 2015, l’année de sa sortie en France. Depuis lors, il avait mystérieusement disparu de la circulation et revient dans cette superproduction hollywoodienne anonyme, coproduite par Shailene Woodley ("Divergente", "Nos étoiles contraires").
La jeune femme, qui s’enlise dans le rôle déjà mille fois vu d’une policière schizoïde, se fait voler la vedette par Ben Mendelsohn, qui interprète un agent fédéral ayant fort à faire avec sa hiérarchie pour mener à bien l’enquête qui lui a été confiée. C’est d’ailleurs ce point qui confère à "Misanthrope" une originalité qu’il n’a guère par ailleurs : la féroce lutte interservices qui fait rage durant une enquête de cette amplitude et les incessantes et perturbantes interférences des autorités politiques.
"Misanthrope" dure trente minutes de trop et est lesté d’un prêchi-prêcha politique qui pèse une tonne et qui n’apporte pas grand-chose. Pour autant, aussi oubliable soit-il, il n’en reste pas moins un excellent divertissement.
C’est un vrai film policier au sens de l’action minimale, de la réflexion maximale. Sur l’ordre des choses et la valeur des comportements. Pour contrer les agissements d’un tueur de masse, le directeur de l’enquête fait appel à une femme flic, spécialiste de la circulation. Le hasard d’une discussion lui a fait comprendre qu’elle avait le sens approprié pour renifler le type d’individu recherché. Le duo ainsi formé va devoir s’atteler à ses propres démons, et dépasser le clivage habituel des policiers en quête de médailles. Un classique du genre que le réalisateur contourne comme il double toutes nos attentes : suspense accessoire, dialogues ciselés dans lesquels Shailene Woodley et Ben Mendelsohn puisent le meilleur de leur interprétation. Damián Szifron, la puissance de sa réalisation ! Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com