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mat niro
360 abonnés
1 838 critiques
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3,5
Publiée le 1 janvier 2021
Belle surprise que ce film raté en salle où l'on peut suivre Ronen (Yossi Atia co-réalisateur également) "offrir" des visites gratuites sur les lieux d'attentats perpétrés à Jérusalem. Cette comédie noire ronronne un peu au début, pour ensuite prendre tout sons sens quand le guide commence à se livrer auprès d'une femme. C'est une oeuvre qui ne fera pas l'unanimité mais qui retranscrit superbement les questionnements d'une jeune homme sur sa place dans une ville pesante pour lui, à l'image de sa relation avec son père. Emouvant et drôle.
J'avais lu quelques critiques et j'avais hésité mais curieuse j'y suis allée. Et aucun regret : un sujet lié à la mémoire collective d'un pays et au traumatisme intime individuel, traité avec décalage parfois humour mais aussi tristesse colère... La relation ancienne au père attachante trop sans doute. la relation amoureuse naissante simple comme le sourire mutin de l'actrice, complexe comme le regard perdu de ce guide pas comme les autres qui cherche à partager ses cauchemars pour mieux les exorciser. Un film atypique qui séduit.
Sans doute une bonne idée mais en fait juste posée sur le papier, pas du tout développée. On attend qu'il se passe quelque chose mais il ne se passe rien. L'histoire du père n'apporte rien , ni celle de la petite amie. Le cadrage est désagréable. Ceci dit, je me suis laissée porter par une relative bonhommie, d'où le 2 étoiles .
Déçu par le film. A la vue de la bande-annonce je m'attendais à une intrigue vraiment décalée et très engagée, et je reste vraiment sur ma faim. J'apprends que le projet est originellement celui d'un court-métrage qui a ensuite permis de le développer en long métrage, et je comprends mieux du coup le problème. L'intrigue et le pitch de base n'est pas assez dense pour tenir sur un long. Le scénario se montre alors très répétitif dans sa mécanique, et donne le sentiment d'effleurer seulement le fond de la cause qu'il défend. Ajouté à cela la tentative d'intégrer à l'intrigue un mini arc autour d'un lien familial difficile avec le père ou encore un autre arc autour d'une relation amoureuse naissante, mais qui n'est jamais vraiment bien lier à l'ensemble, très mal amené et développé, et qui donne plutôt l'impression d'être là pour combler le vide de l'idée initiale - qui est bonne d'ailleurs, soulignons-le - mais qui s'adapte terriblement mal au format long. Sans parler de la mise en scène, qui est très minimaliste et qui n'aide pas à s'accrocher davantage à l'intrigue. Filmé à l'épaule, avec quelques ombres de perche ici ou là et surtout des piétons qui s'écartent à la vue de la caméra, ou regarde même par moment l'objectif, faisant tomber le 4ème mur... c'est compliqué. Je pense que ma déception vient aussi du fait que je m'attendais vraiment à un film qui, sur le fond et sur le ton, se rapprochait du très bon "It must be heaven", et où, avec un budget similaire, la mise en scène avait permis de faire passer tellement plus d'éléments par l'image, la composition de l'image, le cadre et le visuel. Chose qui manque terriblement à "Né à Jérusalem". Le film tient alors sur un fil, celui de son acteur principal, assez bon, avec un jeu naturel et surtout un très bon potentiel comique. Les silences et les moments de malaise créés volontairement ont été les passages où j'ai esquissé le plus grand des sourires. Mais sur 1h25 de film, cela ne suffit malheureusement pas. Dommage.
Ronen est né et a grandi dans le cœur de Jérusalem. Il a vécu dans sa chair les attentats meurtriers qui ont scandé la « deuxième Antifada » au début des années 2000. Estimant fausse la vision aseptisée que les guides offrent de sa ville, il propose à des groupes de touristes de plus en plus nombreux un tour gratuit et original des lieux où ont été commis des attentats.
Yossi Attia, secondé par David Ofek, porte à l’écran et interprète le seul-en-scène qu’il avait monté en 2012 sur ce scénario original : montrer de la Ville sainte non pas ses monuments les plus célèbres hérités d’une histoire plurimillénaire, mais les stigmates récents des attentats que tous les Hiérosolymitains ont intimement vécus.
Le pitch est astucieux. La bande-annonce met à l’eau à la bouche, qui laisse augurer un film intelligent et frais – un peu comme le voyage en Pologne sur les pas de leurs aïeuls décimés par la Shoah des deux héros de "Lune de miel". Mais le résultat est décevant. Car, même si "Né à Jérusalem" ne dure qu’une heure et vingt-trois minutes, le scénario fait très vite du surplace privant le film de toute dynamique. Même la charmante histoire d’amour esquissée dans la bande-annonce, qui aurait pu constituer le fil rouge du film et son enjeu, se résout en deux plans à peine.
Alors que Jérusalem est peut-être la ville la plus chargée d’histoire au monde, la ville où les tensions géopolitiques, religieuses et humaines sont les plus électriques, les deux films qui viennent de lui être consacrés sur un mode quasi-documentaire – "Un tramway à Jérusalem" de Amos Gitai et ce "Né à Jérusalem" – se soldent par des échecs piteux.
Un film audacieux qui aborde un thème délicat... voire "explosif" avec beaucoup de finesse et de tendresse. Un humour subtil, une façon originale de découvrir la société israélienne. Ce n'est pas un documentaire, contrairement à ce que j'ai pu lire, mais bien un film avec un scénario, des acteurs... je recommande.
Pour être honnête, on s’ennuie ferme à ce film réalisé à la va-comme-j’te-pousse et au scénario trop peu épais pour justifier un long métrage. Bonne idée au départ, celle du mal-être d’un jeune adulte de Jérusalem, tourmenté par la longue série d’attentats qui ont jalonné son quartier au cours de ses années de formation. Chaque café, chaque magasin lui rappelle les étapes singulières de sa vie, de son premier baiser au traumatisme de la vue des victimes d’un attentat-suicide. Pas très résilient, voire obsédé par cet aspect de Jérusalem, il s’improvise guide touristique bénévole et trouve même des « clients » pour l’écouter, dont un improbable et fidèle Japonais. Ses soucis personnels avec son père, une peu romantique romance avec une superbe et opiniâtre jeune fille ponctuent le film sans apporter autre chose qu’un complément peu pertinent au portrait de notre héros, pourtant toujours aussi hermétique du début à la fin, même après une conclusion aussi niaise qu’inattendue.
Né à Jérusalem (et toujours vivant) a d'abord été un court-métrage avec que son scénariste/réalisateur/acteur Yossi Atia ne l'étire en un long, qui a à peu près la même saveur qu'un café allongé. C'est à dire qu'il possède toujours sa structure originale (visite "touristique" des lieux d'attentats dans la rue Jaffa, à Jérusalem) mais que l'intérêt peine à être constant et son goût consistant, faute d'un scénario qui dépasse son idée initiale. Le film a toutefois pas mal de charme, grâce notamment à la qualité de jeu d'Atia; et comporte une grand part d'intime de manière post-traumatique, qui ne manque pas de toucher. Les visites sur les lieux tragiques se succèdent mais Né à Jérusalem peine à nous connecter aux deux autres sous-intrigues, filiale et sentimentale, qui ont pourtant leur importance pour comprendre la psychologie de cet habitant de Jérusalem, qui vit encore peu ou prou dans ses souvenirs, aux côtés des fantômes de la rue Jaffa. Gêné aux entournures par un scénario répétitif, le film souffre aussi d'une mise en scène (co-assurée par Yosif Atia et le documentariste expérimenté David Ofek) qui manque singulièrement de caractère. Ceci posé, Né à Jérusalem complète assez bien la vision de la société israélienne que nous donnent, film après film et souvent avec davantage d'ambition et d'éclat, les cinéastes du pays.
Le film ronronne un peu, et son humour n'est pas vraiment déterminant pour une comédie (je n'ai souri que deux fois)….Il permet subtilement de voir le regard d'un jeune homme de Jérusalem sur les attentats dans les bus, dans les bars de sa ville...heureusement il y a une petite histoire d'amour qui relève un peu le niveau psychologique du film.....Le procédé scénaristique est pourtant original, mais le réalisateur (trice) n'a pas su enfoncer le clou....Les visites de la rue Jaffa se ressemblent, malgré les chapitres saisonniers;...J'aurais aimé un peu plus d'émotions in fine;;;;a vous de voir.....
tres bon film, j'ai adoré, ça fait vraiment réelle, genre documentaire.Sinon le film en lui meme nest pas top, lhistoire d'amour un peu trop exageré et cliché