Réalisation qui frole la caricature, casting au fraises, jeu d'acteur proche de 0 (sauf Benjamin Biolay qui, même si chanteur de base, est le seul à savoir jouer correctement). Ce film est nul.
Film me mou qui se perd trop en mise en scène. Le rythme endore jusqu'à la fin où l'on a déjà décroché. Dommage au vue du synopsis et du casting il y avait tout pour faire un bon film mais c'est une déception.
Sujet qui aurait mérité tellement mieux. C'est très mauvais. La réalisation est mauvaise, le montage est à revoir, le scénario aurait mérité d'exister. Les acteurs sont mal dirigés et l'atmosphère générale est plate. L'actrice principale (qui me semble avoir un meilleur potentiel) n'a pas réussi à rentrer dans le personnage et on sent la main du metteur en scène dans la plupart des scènes fortes. L'ambiance 70's est correctement restituée, sans plus. Les longs métrages Netflix sont comme très souvent, très mauvais. Désolé pour tous ceux qui ont bossé sur ce film.
Platitude du scénario, des dialogues, des images, des personnages. Aucune émotion. Arrêté le film au bout de 30 mn. Heureusement que ça ne sort pas en salle, car j'aurai été vexé de payer une place de ciné et de devoir sortir avant la fin.
J'avais une grande hâte de découvrir ce biopic et j'ai été très déçue. Malgré des moyens financiers intéressants, le résultat n'y est pas, tant d'un point de vu du scénario et des dialogues (d'une rare pauvresse) que des images, qui sont choquantes et ras les pâquerettes. J'ai été particulièrement déçue par l'incapacité à créer des relations entre les femmes, et particulièrement entre Sidonie et Claude. On sent l'intention de la réal d'en créer une, mais elle n'émeut à aucun moment. Les actrices jouent mal et sont même parfois gênantes... Pierre Deladonchamps sauvent le paysage scénique !
Film qui ne mène nullepart, tout les faits sont survolés et pas profonds. Les dialogues et acteurs ont leur charme français qui plaît mais l'actrice principale ne nous transporte pas là où on devrait aller.
On a connu Sylvie Verheyde plus inspirée (comme le prouve « Stella » qui reste sans doute son meilleur film à ce jour) et il semblerait que le portrait de cette illustre femme qu’est Madame Claude, figure de l’ombre de l’Histoire française de la seconde partie du XXème siècle, ait été un sujet trop grand pour elle. Ce biopic aurait pu être passionnant, résonner avec l’actualité et être un grand film sur toute une époque. Mais, las, nous n’aurons droit qu’à une triste illustration de la vie de quelques années de la proxénète la plus célèbre de l’histoire française. Et si Karole Rocher est la muse de Verheyde (elle est quasiment de tous ses films et le plus souvent en tête d’affiche) et qu’elle brille dans ses œuvres plus souvent que de raison, lui confier le rôle-titre de « Madame Claude » relève de la fausse bonne idée. Elle n’y est pas mauvaise, elle n’est juste pas adaptée à ce rôle, car bien trop rustre et dotée d’une gouaille trop populaire pour incarner une personnalité si singulière et sensuelle. Donc déjà cela commence mal.
Mais le plus gros problème de ce biopic est sans conteste son scénario. Il ne sait pas faire ressortir la sève du personnage et ses multiples facettes comme il ne parvient pas à retirer les moments les plus importants de sa vie. Après un début qui en vaut un autre, la structure narrative du long-métrage part dans tous les sens et tout paraît survolé et bâclé au niveau de l’écriture. « Madame Claude », plutôt que de se concentrer sur son personnage titre et ses activités, fait le choix de partir à l’aveugle sur pas mal de sous-intrigues, la plupart supposément inventées pour les besoins du film. Des embryons d’intrigues même, le plus souvent inintéressantes et avortées (la tentative d’assassinat, le Chah d’Iran, …) qui nous laissent sur notre faim. Les seconds rôles qui les nourrissent ne sont que des ombres mal esquissées (hormis Garance Marillier dans un personnage qui volerait presque la vedette à la vedette de ce biopic!). Et pour couronner le tout, le montage censé relier toutes ces scènes souvent inutiles est tout à fait chaotique. A se demander si Verheyde y a assisté.
C’est donc une déception que de voir un matériel au potentiel cinématographique si puissant accoucher d’un film si mineur, voire même raté sur certains points. Heureusement, hormis un passage à vide en milieu de film, cela se laisse regarder sans déplaisir mais sans grande conviction non plus. Fidèle à elle-même, les images de Verheyde choisissent le brut et le terne. Néanmoins un tel sujet baigné dans un contexte d’époque et serti dans un certain milieu bourgeois ne méritait-il pas un excès d’esthétique plus poussé? On a l’impression d’être devant un téléfilm tout juste correct au niveau du visuel. Cependant, « Madame Claude » nous éclaire sur quelques secrets d’alcôve et fait passer gentiment le temps tout en restant timoré sur des sujets bien trop brûlants. Bref, le film (ou le documentaire) à faire sur Claude est toujours à faire…
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Madame Claude version 2021 présente deux intérêts qui peuvent en justifier le visionnage. D’une part, il change Fernande Grudet en une icône de la cause des femmes et son réseau de prostituées en un espace de domestication du patriarcat. Car susciter le désir de l’homme, le prendre dans les filets de ses charmes pour obtenir son argent et ainsi contribuer à la redistribution des richesses s’avère une relecture audacieuse du plus vieux métier du monde, dans le sillage de ce que proposait le récent Filles de joie (Anne Paulicevich et Frédéric Fonteyne, 2020). La clausule atteste alors l’impasse d’une telle ambition, contrecarrée par une masculinité toute-puissante, et donne lieu à un finale plein d’amertume. D’autre part, le long métrage retranscrit assez bien la détresse intérieure de ladite Claude qui convertit sa déception amoureuse et l’infidélité constante de la gent masculine en une vaste entreprise professionnelle qui vend à des « amis » autant d’illusions aptes à flatter leur égo et ainsi à les prendre au piège de leur faiblesse. Pour autant, la façon dont la réalisatrice, Sylvie Verheyde, s’empare du quotidien de cette famille recomposée, au sein de laquelle les filles obtiennent une protection et une identité, s’avère trop désincarnée et répétitive pour convaincre : les scènes, souvent très courtes, se suivent et se percutent sans s’influencer véritablement, le cadrage souffre d’approximations que tente de corriger un montage charcutier, la dénonciation des sévices corporels infligés aux prostituées ne surgit pas brutalement mais semble précéder la scène elle-même, comme une case à cocher sur la liste des choses à faire. En refusant la sensualité qui définissait l’œuvre de Just Jaeckin (1977), le présent film ne nous permet pas de ressentir la puissance du désir suscité par ces femmes, écartelées entre des postures sexuelles qui ne nous intriguent guère et une histoire personnelle trop accessible. Les personnages secondaires souffrent d’une écriture caricaturale et d’acteurs qui traversent l’image sans jamais l’imprimer, qu’il s’agisse de Roschdy Zem, de Pierre Deladonchamps ou de Benjamin Biolay. Un film qui vaut donc davantage pour les thématiques qu’il aborde que pour leur concrétisation dans une forme satisfaisante.
On sent dès le départ un parti pris : Faire de Madame Claude une militante féministe qui se sert de ses activités pour se venger des hommes. Je ne vois pas trop l’intérêt de prétendre faire un film biographique alors que le seul objectif est de faire passer une message politique, donc une vision personnelle. Autant prendre un personnage fictif.
Bon ok le Biopic de "Madame Claude" et après ? une histoire certes, mais la résonance, le pourquoi du comment qui peut justifier un tel film ? Et à noter le contre temps parfait systématiquement joué par l'interprète principale (Karole Rocher) ...je n'ai pas compris ...c'est un parti pris ou comme en musique un décalage systématique ou autre explication elle n’est absolument pas à l’aise avec cette partition de mère maquerelle vulgaire ? Il est à noter quand même les très bonnes prestations de Garance Marillier et Roschdy Zem
J'ai aimé. La thématique, les ambiances, la bande son, le jeu, les cadrages vintages. Beaucoup de références dans la manière d'aborder le plan des scènes. Rien de vulgaires, ni trop, ni trop peu. Sinon j'aurais voulu qu'on aborde le sujet de l'état surtout vers la fin. Je remarque que les critiques sont très différentes, les gens ne sont pas d'accord, chacun aurait voulu moins de ceci, plus de cela.. il aurait fallu un film de 6 heures pour contenter de nombreux spectateurs.. Finalement tout est dans le titre, le film doit parler de madame Claude et c'est le cas.