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Jonathanleoni1996
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5,0
Publiée le 16 juin 2021
Ce film m'a mis la chaire de poule tout le long de la séance. Bref, ce film explique la situation d'une mère veuve qui doit gérer son économie et sa situation familiale. Malheureusement, elle va devenir folle à un moment du film. Et faire des choses affreuse mais qui sont là réalité de ce que vive certain agriculteurs... spoiler: comme se drainer du sang ou tuer involontairement des animaux dont sa famille s'attache beaucoup puis volontairement car elle manquait de sang pour ses grillons. Jusqu'à la fin du film des actes aussi où même plus affreux que sa vous mettrons la chère de poule.
Pour moi ce film m'a fait plus peur que SAW pour vous dire tellement que le film est bien fait. N'amener surtout pas vos enfants ou famille mdrrr.
Les critiques positives me laissent dubitatif. J'ai aimé la photographie, le malaise ressenti face à cette femme qui s'automutile entre désespoir de sauver son exploitation et un deuil encore très présent, mais cette femme devient monstrueuse sans raison quand elle décide de sacrifier "ses voisins". (pour ne pas trop en révéler). Je trouve globalement le traitement des deux personnages féminins ultra violent, parfois naïf et sexiste dans ce qu'il montre de la figure féminine sans contrepoint positif, que celle d'un homme et d'un voisin sympathique et bienveillant qui aurait du être une voisine sympathique et bienveillante. Sans son mari, cette femme ne trouve à faire que des horreurs pour survivre. Le genre en france cultive des personnages de femmes tordues et psychopathes quand les anglo-saxons révèlent des héroïnes fortes et courageuses. On se lasse. Alors que ce film a pleins de belles idées de mise en scène riche et forte.
Déçu aussi par un climax timide, quand j'espérais plus de film pop corn avec un final a la Arachnophobie ou Piranha de Joe Dante mais ca c'est une histoire de goût.
Entre drame social et film de genre, “La Nuée” raconte comment une mère célibataire et agricultrice se lance dans le commerce de sauterelles comestibles pour sauver sa ferme de la faillite. Très ancrée dans une réalité qui veut que le bio soit aussi rentable, Virginie découvre par hasard que ses sauterelles se développent à une incroyable vitesse lorsqu’elles consomment du sang. Le film change étrangement de style au fur et à mesure que l’agricultrice développe un lien obsessionnel avec ses insectes. Tout ce réalisme ne place jamais “La Nuée” dans le conte horrifique mais provoque d’autant plus une sensation effroyable. Saisissant de plan en plan, Just Phelippot réalise une œuvre à contre-courant du cinéma français. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Le cinéma français est plutôt avare en ce qui concerne les films de genre et, tout particulièrement, les films fantastiques, et, quand un réalisateur s'aventure sur ce terrain, le résultat est souvent loin d'être vraiment satisfaisant. Pour son premier long métrage, qui faisait partie de la Sélection de la Semaine de la Critique 2020 qui n'a pas pu avoir lieu, Just Philippot a décidé d'ajouter une grosse louche de fantastique à un thème très à la mode actuellement, le malaise des paysans. Nous faisons donc connaissance avec Virginie, une agricultrice dont le mari est parti, qui élève donc seule leurs 2 enfants de 14 et 10 ans et qui fait dans l'élevage de sauterelles à des fins alimentaires. Elle aimerait bien augmenter sa production, ce qui finit par arriver le jour où elle s'aperçoit que du sang mélangé avec la nourriture habituelle réussit très bien à ses sauterelles. Mais à quel prix ...!! Dans ce film qui dure 100 minutes, on a donc 60 minutes quasi documentaires sur le milieu de l'agriculture, avec également les rapports de Virginie avec Karim, un voisin devenu un ami et dont on devine qu'il est amoureux de Virginie. Et puis, petit à petit, le film verse dans un fantastique "lo-fi", lié au comportement des sauterelles. Il y a beaucoup de maladresses dans le film, comme le fait que l'on ne comprend pas bien à quoi est liée la "disparition" du mari de Virginie, comme le fait que les changements qui s'opèrent dans le comportement des sauterelles à la suite de la découverte du rôle du sang ne sont pas bien expliqués. Finalement, le seul point vraiment positif de ce film réside dans le jeu de Suliane Brahim, l'interprète du rôle de Virginie, une sociétaire de la Comédie Française qu'on avait déjà remarquée dans "Hors normes".
Ce film était d'une nullité extrême +1h 30 de film a rien se passer, aucune action fin nulle, ne regardais pas ce film sauf si vous voulez vous ennuyer 👎👎👎👎👎👎
Maîtrisé de bout en bout Just Philippot nous offre un drame social se transformant peu à peu en horreur pure et cela de main de maître ! Les acteurs sont bien dirigés, la photographie est soignée, l'ambiance est présente et cela jusqu'au final terrifiant !
Vu hier dans le cadre du festival du film fantastique de Gerardmer (online), tres bon film qui mele le fantastique (leger) au contrainte de reussite du travail dans le monde d'aujourd'hui tout en tentant d'elever ses enfants et au sacrificesspoiler: ici physique que cela demande.
Franchement je suis impressionné. Je m'attendais à un truc un peu nul et pas forcément très abouti et en fait on a un film qui sait où il va et qui le fait bien.
Disons que la qualité première du film c'est ses personnages et le fait que tout ça soit crédible. Tout ça aurait vite à la farce avec une surenchère dégueulasse d'effets spéciaux moches, mais en fait en se centrant sur la famille et les relations entre les différentes membres de cette famille Philippot évite de nombreux écueils tout en plantant parfaitement son décor.
Ce qui compte ici c'est comment la mère s'entend avec sa fille, les sauterelles ne sont qu'une toile de fond qui va pousser la mère jusqu'à la folie et accentuer leur mésentente. Parce que finalement c'est plus le personnage de la mère qui va mettre mal à l'aise que ses sauterelles. On n'est pas dans un bête film d'animaux tueurs. Et le film est d'autant plus dérangeant que justement ces personnages sont humains, ils sont crédibles, ils ont été bien présentés et qu'on a envie qu'ils s'en sortent. Donc les voir partir totalement en vrille c'est d'autant plus perturbant, surtout qu'en plus de la psychologie des personnages qui se trouve perturbée il y a tout un aspect au corps profondément malsain (et donc absolument fascinant).
La Nuée c'est un film qui ose ne pas avoir des milliers de péripéties, qui ose prendre son temps pour parler de ses personnages et ça fait du bien. Et difficile de ne pas parler du discours sur les difficultés des agriculteurs à survivre et à subvenir à leurs besoins. L'ancrage dans cette question agricole très actuelle permet encore une fois de renforcer la crédibilité du film, on croit au contexte, aux enjeux, aux personnages...
Ce qui fait qu'on ressort du film assez lessivé par toute cette tension qui s'est accumulée progressivement pendant un peu plus d'une heure trente. Le film prend son temps et c'est très bien.
En somme il n'y a pas grand chose à reprocher au film et pour un premier long métrage ça donne clairement envie de voir la suite !
La bande annonce comporte une bande musicale extrêmement forte. Espérons que ce n'est que dans la bande annonce car les dialogues seront inaudibles, une fois de plus... Obligé de mettre "MA NOTE", dans l'immédiat je mets 3 étoiles.
La Nuée est un film de genre très réussi. Le métrage mélange les styles : drame social, critique écologique, ressorts horrifiques, critique du système alimentaire moderne, avec une pointe de fantastique mystique ; le tout avec une certaine maîtrise.
La nuée à tout d’abord débuté à Nantes au festival So Film, grâce à Farid et Thierry Lounas, producteur et distributeur du label cinéphile indépendant Capricci et directeur du festival. Tourner en nouvelle-aquitaine et auvergne Rhône-Alpes sur un scénario de Jérôme Genevray et Franck Victor. Thierry Lounas à proposer à Just Philippot la réalisation du film, le cinéaste qui signe ici son premier long-métrage avant cela son travail débute a travers quatre courts-métrages dont « Acide ». Le scénario d’origine lui laissait de la place en tant que réalisateur, mais aussi celui de porter un propos des thèmes pouvoir faire du cinéma. Pas que profiter du scénario y mètre du désir. Le film ne manque pas à sa tâche et fait preuve...la suite sur Boulevardducinema.com
Il est certain qu'avec Grave, sorti en mars en 2017, présenté d'abord à la prestigieuse Semaine de la Critique, Julie Ducournau a plus que contribué à changer en France l'image du film de "genre", devenant comme par enchantement soluble dans le cinéma d'auteur. Également choisi par la Semaine de la Critique, cette année, La nuée de Just Philipot, sur un sujet fort différent mais tout aussi organique, vient enfoncer le clou avec bonheur. L'histoire d'une éleveuse de sauterelles, de plus en plus obsédée par sa tâche et ses rendements, se nourrit dans un premier temps de réalisme avant d'aborder des zones bien plus grises avec une maîtrise assez confondante dans la gradation de l'épouvante. On peut évidemment penser à une version moderne des Oiseaux d'Hitchcock mais La nuée va bien plus loin dans l'effroi avec la description du comportement psychotique de son héroïne. Un soin particulier a été apporté aux effets sonores et il est impossible de ne pas frissonner quand stridulent les sauterelles. Comme Julie Ducournau, Just Philippot n'a pas peur de pousser le bouchon trop loin et cet amour de l'excès, certes plus narratif que graphique, ce qui éloigne les deux œuvres des gialli, fait plaisir à voir dans un cinéma français dont l'audace n'est pas la vertu première. Pensionnaire de la Comédie française, Suliane Brahim avait peu joué pour le cinéma jusqu'à maintenant. Dans La nuée, c'est peu de dire qu'elle est époustouflante de bout en bout.