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I'm A Rocket Man
297 abonnés
3 152 critiques
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2,0
Publiée le 22 juin 2022
Bof bof... je comprends pas bien ce que le monde trouve à ce film ! L'histoire de base est pourtant bonne mais Dieu que c'est mou... mais faut dire aussi que l'actrice principale est sacrément molle elle aussi ! C'est pas dur... on dirait Charlotte Gainsbourg tellement elle est mollasse !! Aucun sentiment, aucune expression ne se dégagent d'elle et quand elle se fâche c'est à mourir de rire... mais même sans ça, de toute façon, le film traine en longueur, l'horreur ne décolle jamais vraiment et on s'ennuie ferme ! Une grosse déception.
Voila un film français de genre comme je les aime. Virginie (Suliane Brahim) s'est lancée dans l'élevage de sauterelles tout en s'occupant tant bien que mal de ses deux enfants. Pour un premier film, Just Philippot sait faire monter la pression à mesure que le crissement des insectes s'accentue pour nous amener vers un côté plus horrifique. Les références du cinéaste sont nombreuses : de Cronenberg ("La mouche") à Julie Ducournau ("Grave") en passant par Hubert Charuel ("Petit paysan") pour le côté rural. Ce mix donne une oeuvre qui marque les esprits avec une scène finale terrifiante qui restera dans les esprits.
Une excellente surprise car le film est très bien maitrisé avec une tension qui monte progressivement, sans surenchère et sur un sujet d’actualité, d’une part, la difficulté de certains agriculteurs trop dépendants économiquement de leurs acheteurs [surtout quand ils sont seuls et débutants (Karim, viticulteur) ou Virginie, mère de 2 adolescents (Gaston et Laura) et réorientant la ferme spoiler: (après avoir quitté son métier d’aide-soignante) après la mort de son mari, éleveur de chèvres ] et d’autre part, l’élevage des insectes pour la consommation humaine et animale. Jusqu’à présent, les insectes sont autorisés dans l’alimentation animale (des poissons et des animaux de compagnie) et la réglementation prévoit des autorisations pour la consommation humaine. Parmi les 1 900 espèces d’insectes comestibles, seules 7 espèces issues d’élevages sont autorisées dans l’Union Européenne (sous forme de farines) et la sauterelle, contrairement au grillon (3 espèces), n’y figure pas. En France, l’espèce la plus utilisée (90 %) est la larve de la mouche soldat (Hermetia illucens). Cela permet au film de s’affranchir de la réalité, même s’il a un côté documentaire et d’être une vraie œuvre de fiction (spoiler: avec le postulat de l’hématophagie des sauterelles ), très crédible et loin du Grand-Guignol. Le scénario relève de la tragédie et explore aussi la folie (qui va souvent de pair avec un entrainement dans une spirale mortifère) et le côté sacrificiel de l’éleveuse (brillamment interprétée par Suliane BRAHIM, sociétaire de la Comédie Française depuis 2016), reprenant le symbole du pélican qui nourrirait de sa propre chair (en fait des morceaux de poissons sanguinolents régurgités) ses enfants spoiler: (notamment en accédant à leur désir, stage de football pour Gaston et scooter pour Laura) mais aussi en donnant d’elle-même à l’élevage, au sens propre . La musique angoissante du compositeur belge Vincent CAHAY participe à l’ambiance et à la montée en tension qui ne retombe pas tout à fait avec un générique final écrit en rouge.
Un film intimiste de fantastique voir d'horreur j'étais au départ plutôt enthousiaste. Mais ils ont juste oublié d'écrire un scénario. J'ai pas fait de recherche mais on a plus l'impression que c'était à la base un court métrage qu'ils ont étiré en long métrage. Du coup il n'y a pas vraiment d'enjeu et donc on se fout un peu des personnages. La progression est mal construite et même en faisant de gros effort de suspension d'incrédulité on se demande pourquoi le personnage principal agit de la sorte tête baissée sans se poser aucune question.
Un film de genre qui tarde à démarrer réellement. Les scènes horrifiques n'arrivent que très tardivement, le personnage de la mère ne suscite guère de compassion, et le déroulement des morts s'enchaîne sans grandes surprises. Dommage, le sujet était original et le film a quelques scènes vraiment réussies mais l'ennui règne un peu durant son visionnage et la descente du personnage principal m'a peu à peu perdu car manquant cruellement de crédibilité.
La Nuée profite de son ancrage social pour faire grimper graduellement son horreur avec un talent certain. Il se crée des visions de genre particulièrement chargées mais surtout un premier film des plus réussis par ses propositions et sa montée en puissance.
Le film reste agréable à regarder même si il est plat. L'histoire n'est pas vraiment convaincante et honnêtement j'ai rien ressenti de particulier. Les acteurs jouent bien , c'est déjà ça. Mais je reste assez déçu dans l'ensemble. Je vais vite l'oublier.
Ce film était d'une nullité extrême +1h 30 de film a rien se passer, aucune action fin nulle, ne regardais pas ce film sauf si vous voulez vous ennuyer 👎👎👎👎👎👎
Pour moi c'est une catastrophe, j'ai arrêté au bout d'une heure 10 et normalement je vais toujours à la fin des films. On perçoit plus les conditions de vie dans le milieu rural façon Émile Zola que d'horreur, les personnages sont insupportables... pour moi il n'y a rien de positif.
Un film fantastique ? Et français, par-dessus le marché ?! Forcément, cela intrigue votre serviteur, les critiques positives et les promesses d'un cinéma de genre ne faisant qu'ajouter au désir. Cela écrit, j'avais oublié un peu vite que dans « film fantastique français », il y a... français. Comprenez, donc, une mise en place inutilement longue (une bonne demi-heure, à vue de nez!), une famille incomplète souvent conflictuelle et ayant forcément pleiiiins de problèmes, la fille étant forcément une adolescente ne supportant plus la campagne et rêvant d'ailleurs (ce qu'on peut comprendre).
Reste que si le rythme est assez inégal (ça se réveille dans la seconde moitié, quand même), « La Nuée » sait créer une véritable ambiance, un malaise sourd et omniprésent, pouvant compter sur une technique extrêmement solide (notamment sonore, excellemment rendue) et une connaissance manifeste de ses classiques par Just Philippot, notamment dans l'utilisation subtile des effets spéciaux, offrant quelques scènes fortes, marquantes. Ce dernier ne cherche jamais à en faire trop, ce qui ne rend que plus efficace le résultat, gardant toujours un minimum de cohérence et de rigueur dans le récit pour que l'on suive le destin des personnages avec un minimum d'intérêt.
Dommage que le dénouement se révèle plutôt décevant, assez peu en phase avec ce qui avait pu être construit auparavant, sans trop remettre en cause les belles qualités plastiques et narratives citées précédemment, faire surgir la peur en plein milieu agricole étant un autre aspect original de l'entreprise. Bref, s'il aurait fallu plus d'intensité et moins de mélodrame pour réellement nous emporter, j'ai quand même apprécié voir un film français avec une vraie identité formelle et se donnant les moyens de réussir quelque chose : des promesses que l'on ne demande qu'à voir tenues.
Je suis pas fana de ce genre de film. Au début ça ressemble aux oiseaux. Et comme on s'ennuie ferme, on attend qu'il se passe quelque chose au milieu des problèmes de gestion matérielle. La fin est attendue et le happy end toujours classique.
Faire un film fantastique autour d'un drame social pour illustrer des thématiques telles que développées dans le film, pourquoi pas, encore aurait-il fallu écrire un script un peu plus plausible et surtout moins redondant. C'est simple, pendant une heure vingt on ne voit que des personnages insupportables qui ne font que tirer la gueule, qui s'engueulent, comment peut-on s'y attacher ? On attend qu'une chose pour rompre la monotonie : qu'ils se fassent bouffer, et quand ça arrive après une éternité où on tourne en rond, on ne voit rien, tout est hors champ. Certes, le budget de la chose ne doit pas être bien conséquent, mais comment reconnaître autant de qualités à une œuvre qui apporte aussi peu au cinéma de genre. Pour moi la réponse est simple : c'est un film français, alors comme les français ne savent pas faire de films de genre on s'extasie dessus. Désolé, mais moi je ne regarde pas la nationalité d'un film pour dire s'il est bon ou pas, et des films de genre excellents avec des tout petits budgets j'en ai vu plein.
Même si c’est quelques années après « Grave » de Julia Ducornau, voir le cinéma français s’attaquer à ce genre « mi-documentaire » mi fantastique, avec autant de qualités; quel bonheur……
Pour tout vous dire, bon « cartésien » de base, je reste le plus souvent de marbre. Mais voilà qu’après GRAVE, ce film inhabituel m’a scotché au fauteuil, comme un excellent thriller….. Le pitch nous plonge dans un univers singulier entre pragmatisme du quotidien (élevage de sauterelles à des fins « alimentaires » ) et un environnement déstabilisant au bord du fantastique…. Surprenant ce savoir faire d’un nouveau cinéma français
"La Nuée", film d'anticipation fantastique et d'horreur français, premier long-métrage du réalisateur Just Philippot, sorti en 2020. Un scénario de Jérôme Genevray et Franck Victor. Un film d'"horreur" français qui est difficilement classable. Une allégorie sur les enjeux de notre temps, les mutations de l'agriculture, les difficultés des petits producteurs. Des thèmes multiples très actuels qui donnent une certaine densité au film. Une réalisation de bonne qualité. Un film lent, qui tarde à se mettre en place. Une ambiance intéressante, peut-être quelques longueurs. Quoi qu'il en soit c'est vraiment pas mal pour un premier long métrage.
Un brillant film d'auteur fantastique et oppressant. Les comédiens sont très crédibles et vous verrez Les sauterelle d'un autre œil. Chaudement recommandé