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    Le Genou d’Ahed
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    vidalger
    vidalger

    320 abonnés 1 248 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 octobre 2021
    Ce film navigue entre les extrêmes d'une très belle scène d'ouverture - une longue course à moto, sous la pluie - et d'une trop longue et caricaturale tirade du personnage principal, un réalisateur de films, qui veut nous faire entrer dans la tête que son pays présente quelques défauts...De même que la séquence du service militaire (et son suspense de pacotille) semble un peu tirée par les cheveux, comme si le scénariste voulait à tout prix nous faire partager ses mauvaises expériences. De telles outrances dans la forme et sur le fond - et je ne dis pas qu'il n'a pas raison sur le fond, je n'en sais rien - expulsent littéralement le spectateur de l'amicale sympathie qu'il pourrait ressentir à certains moments. On a plutôt tendance à s'énerver contre ce réalisateur et son complice Nadav Lapid qui filme des pieds, puis s'attarde sur le ciel, oublie de faire le point pendant la moitié d'une scène qui semble filmée avec un téléphone..., bref, ne semble pas dominer la technique ou pense encore que l'esbroufe peut lui permettre d'obtenir un prix au festival de Cannes. Et ça a marché !
    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 octobre 2021
    Comment peut-on faire des films aussi ennuyeux ? "Le genou d'Ahed" est en soi irracontable. Il semble a priori relater la création d'un film par un réalisateur qui instrumentalise ses œuvres au service d'un combat contre l'état politique juif. Certes, le propos est intéressant. Certes, donner une vision critique sur les écrans de l'état sioniste mérite notre attention. Mais hélas, le récit s'embarque dans un immense imbroglio de dialogues et de confusions. Le spectateur passe une majeure partie de son temps à se demander quand le calvaire va finir, tant le rythme s'essouffle dans une série de scènes toutes aussi incongrues les unes que les autres.

    On est donc passé à côté de cette œuvre projetée à Cannes cette année. Il est difficile d'échapper au ton pédant du long-métrage. On comprend bien que le cinéaste se moque de l'orgueil démesuré de son personnage, mais il le fait avec une telle lourdeur que l'intérêt se dissipe immédiatement. Le seul intérêt du film demeure la façon dont le réalisateur appréhende la perversion narcissique dans les traits d'un artistes écœurant et insupportable.
    Marianne KD
    Marianne KD

    1 abonné 24 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 septembre 2021
    Film prétentieux et ennuyeux, les personnages ne sont pas crédibles et peu attachants. J'ai lutté pour ne pas sortir avant la fin.
    FaRem
    FaRem

    8 608 abonnés 9 508 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 juin 2022
    S'il ne fait pas de suite, Nadav Lapid établit systématiquement un lien entre ses films qui sont engagés et critiques envers son propre pays. Le réalisateur rêve d'une Israël plus humaine et respectueuse et le fait comprendre au cours de certaines tirades aussi engagées qu'enragées de son personnage principal. Cette histoire est directement inspirée de sa propre expérience lorsqu'il a été invité à donner une conférence pour "L’Institutrice", avant qu'on lui impose les sujets sur lesquels il devait parler. On retrouve ces scènes dans le film qui se déroule dans un cadre assez étrange pour ce genre de représentation... L'autre partie de l'histoire qui est inspirée d'un fait réel concerne Ahed Tamimi, dont l'histoire va être portée à l'écran par Y. On peut clairement y voir une mise en abime avec ce réalisateur qui met en scène son alter ego. Que l'on adhère ou pas, le cinéaste se veut sincère dans son discours plus ou moins marquant contre la censure et la politique israélienne. Pour ma part, à part l'intense dernière partie portée par un très bon Avshalom Pollak, je n'ai pas plus accroché que ça à ce film qui se laisse tout de même regarder.
    Guillaume
    Guillaume

    111 abonnés 1 579 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 mai 2022
    Trop inégal dans sa construction pour marquer l'Histoire du cinéma, "Le Genou d'Ahed" ébahi cependant le spectateur lors de ses fulgurances, des morceaux de vérité de son réalisateur.
    En érodant toute subjectivité sur cette thématique ô combien clivante, force est de reconnaître une maîtrise des mots et de la mise en scène.
    VOSTTL
    VOSTTL

    94 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 novembre 2022
    Je n’avais pas trop apprécié « Synonymes ».

    « Le genou d’Ahed » est une claque à laquelle je ne m’attendais pas à recevoir en pleine poire. Sans doute comme Yalahom (Nur Fibak) victime de la rage orale de Y sous les traits d’Avshalom Polak, lequel doit être le portrait de Nadav Lapid. Entendez son double.
    Ne parle-t-il pas de sa mère pour commencer ? Scénariste comme la mère du réalisateur.
    Dans le film, Nadav Lapid la fantasme vivante même si elle se bat contre un cancer, alors que dans sa réalité, elle a disparu depuis « Synonymes ».
    Une mère constamment présente dans son esprit.

    « Le genou d’Ahed » est celui d’une jeune fille palestinienne Ahed Tamimi ; un député israélien voulait lui loger une balle dans un de ses genoux pour la calmer et l’assigner à l’immobilisme pour la vie. Elle sera emprisonnée pour avoir giflé un militaire venu forcer sa maison.

    A travers ce fait divers, Nadav Lapid dénonce sans aucun doute la politique impitoyablement injuste des colons sur les terres palestiniennes en particulier, et une politique intérieure détestable dans son ensemble. Un pays dans lequel il ne se reconnaît plus depuis quelques temps.

    Il ne dénonce pas, il vomit son pays !
    Nadav Lapid rêvait d’un pays complètement différent des autres nations, un pays, qui, sans doute, aurait été un modèle d’humanité dans la mesure où ses habitants sont tous d’origine de pogroms, de camps de concentration, d’exodes.
    Que la souffrance des anciens, le peuple juif, malmenés, martyrisés, menacés à travers des siècles n’accouchent pas de monstres reproduisant les mêmes horreurs qu’ils avaient subies.

    Nadav Lapid (ou Y) vomit son pays fait de mots d’amour et de haine, mais aussi avec une caméra endiablée qui se pose là où on ne l’attend pas vraiment. Une caméra prise à partie durant le long monologue terrifiant d’Y dans le désert d’Arabah ; celui-ci conclut sa diatribe, parfois obscène, en plaquant son visage contre la caméra comme pour signifier que le cadre est trop étroit, trop étouffant.
    Ce cadre est son pays, sa prison. Il l’attrape fermement comme il aurait attrapé les barreaux de sa prison pour crier sa haine de l’Etat qui salit son autre mère : la mère patrie d’Israel.
    Patrie qu’il a servie en tant que citoyen et militaire.
    Complice inconscient ou victime contrainte, il vomit aussi sur lui-même pour avoir été un des bâtisseurs de son pays qu’il rejette.

    Le tout est illustré par une mise en scène tourbillonnante pour ne pas dire hystérique à travers des séquences musicales survoltées. Il y a des plans lents qui s’inscrivent parfaitement avec un autre personnage, le désert, puis ça explose sans s’y attendre.

    « Le genou d’Ahed » est un film coup de poing, pas facile à encaisser, il suffit d’être patient et accepter la démarche artistique torturée de l’auteur. Il peut paraît aride comme le désert de l'Arabah.

    En tout cas, le film a été diffusé sur les écrans israéliens.
    Nadav Lapid, a-t-il été rassuré sur la soi-disant censure de son pays ?
    A moins que le ministère de la culture voulait éviter d’en faire un martyr !
    Troublant et troublé, je suis.
    brunocinoche
    brunocinoche

    91 abonnés 1 102 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 janvier 2022
    On a paeu l'occasion de voir des films israéliens, celui ci se distingue apr son originalité sur la forme : une façon de filmer hors norme des gros plans décadrés, des accélérations, des moments parfois magiques mais qui finissent par lasser tant ces effets paraissent totalement gratuits;
    De même, sur le fond, le film ne manque pas d'intérêt quoique parfois on perd le fil de l'histoire et surtout le personnage principal n'appelle pas vraiment à l'empathie.
    Nul doute que le cinéaste ne manque ni de talent ni d'idées, ce qui lui a valu un Prix du Jury à Cannes, mais pour l'adhésion totale avec le cinéaste, on repassera.
    didbail
    didbail

    30 abonnés 512 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juillet 2022
    Un film sans concession qui dénonce avec force le régime dictatorial d'Israël dans lequel les artistes ne peuvent plus exprimer d'opinion contraire à la doxa gouvernementale et n'ont plus qu'une solution : l'exil.
    Loïck G.
    Loïck G.

    334 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 janvier 2022
    Un spectateur des films de Y. le héros de l’histoire dit que ses films sont « imprévisibles et innovants ». A l’image du dernier long métrage de Nadav Lapid qui plus autobiographique que jamais raconte l’histoire d’Israël à travers un regard très critique et militant. En venant présenter son travail dans un coin très reculé du pays, Y. se confronte à la censure gouvernementale inscrite sur la liste des sujets qu’il envisage d’ aborder. Yahalom, la fonctionnaire a du charme et dit tout le bien qu’elle pense de ses films. Y.est séduit, un instant seulement. La charge dictatoriale des préceptes gouvernementaux le fait sortir de ses gongs. Yahalom en guise de puching ball va devoir affronter toute la réserve antipathique d’un opposant à sa doctrine. Nadav Lapid a confié le personnage à Avshalom Pollak, premier grand rôle au cinéma de ce metteur en scène et chorégraphe. L’interprétation magistrale est à la hauteur de la visée autobiographique d’un film dans lequel Nadav Lapid hurle et crache , sa haine et son désespoir. L’autoportrait est peu flatteur . Son cinéma veut rester libre. AVIS BONUS Un court-métrage, une analyse de la filmographie de l’auteur et ses propres commentaires, l’univers de Nadav Lapid s’ouvre ainsi un peu plus au cinéphile qui parfois a effectivement bien besoin d’y trouver ses repères.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    103 abonnés 1 800 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 septembre 2024
    Quatrième long-métrage de Nadav Lapid, Le genou d’Ahed prend la forme d’un pamphlet particulièrement virulent de dénonciation du virage anti-démocratique pris depuis plusieurs années par Israël. Il nous fait suivre Y, alter ego du cinéaste israélien, qui se rend dans un village désertiques proches de la frontière jordanienne pour y présenter sa dernière production. Sur place, l’organisatrice de sa venue – avec qui va s’instaurer un trouble jeu de séduction – lui demandera de signer un papier s’engageant à ne pas aborder de sujet trop sensible lors de sa présentation. Entre documentaire et fiction, ce film qui n’hésite pas à effectuer d’étranges mouvements de caméra prend la forme d’une réflexion intéressante sur le statut de bourreau et celui de victime, assumant par là une charge politique que d’aucuns pourront considérer comme excessive.
    Edgar B
    Edgar B

    78 abonnés 70 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 mars 2022
    Pénible à regarder !
    Les mouvements de caméra font mal à la tête, les personnages sont inintéressants, c'est bavard, prétentieux et franchement on s'en fou de l'histoire.
    Comment ce film a pu avoir un prix à Cannes ? Absolument nullissime.
    Mélany T
    Mélany T

    31 abonnés 560 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 juin 2023
    Le sujet est passionnant et la mise en scène original et passionnante. Mais le récit dans ses accès de folie et d'excès me laisse de côté.
    dan47
    dan47

    54 abonnés 154 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 septembre 2021
    voilà comment rendre un film captivant avec les 20mn finales. c'est lent. long et sans grand intérêt à part taper sur un gouvernement pour le rendre dictatorial. est-ce vrai ce que ce réalisateur raconte !!!!! peut-être peut-être pas. comment ce film a eu la palme du jury à cannes ?
    jawsylo
    jawsylo

    9 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 décembre 2021
    Je n'ai vraiment pas accroché... Le cadrage caméra à l'épaule m'a donné mal au cœur, et je n'y trouve pas de plus-value pour passer le message. Quelques scènes surprenantes avec un bon acteur, mais vraiment pas terrible a mon goût dans son ensemble.
    Alex Motamots
    Alex Motamots

    7 abonnés 317 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 janvier 2022
    Un partis pris de filmer comme un documentaire, caméra à l’épaule et qui pourtant suit les mouvements du regard des personnages, parfois des séquences haut-bas, comme le pays qui marche sur la tête ? Des séquences qui donnent le tournis, envie de vomir.
    Des personnages qui se retrouvent soudain couchés (par terre ou pas).
    Comme le dit si bien le personnage principal à propos de son film : seul compte le style.
    Parce que le propos politique du film est donné au spectateur à la truelle : un dialogue anti-système à sens unique un peu lourd.
    Un film plein de symboles narratifs mais qui pêche par son propos grossier en complet décalage.
    Je suis restée indifférente à la maladie de la mère que l’on ne voit jamais.
    Une fin qui montre que la violence n’engendre que la violence.
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