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    Une histoire d'amour et de désir
    Note moyenne
    3,8
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    85 critiques spectateurs

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    Jeff
    Jeff

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 septembre 2021
    Très beau film qui flirte avec plusieurs sujets intéressants et sensibles, à approfondir un peu plus.

    La mise en scène ainsi que le jeu d'acteurs sont tout simplement superbes.

    si vous aimez le cinéma d'auteur, ce film s'inscrit dans le registre des films à ne pas rater.
    Thomas Brioude
    Thomas Brioude

    5 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 septembre 2021
    Sur fond de poésie, on s'immisce dans l'histoire amoureuse de deux jeunes étudiants en lettres.

    Le jeu des acteurs sonne juste, le récit aussi. Une belle surprise.
    BRUGVIN E.
    BRUGVIN E.

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 septembre 2021
    Très beau film, des dialogues tellement justes et vrais. De très bons jeunes acteurs et une histoire qui raconte finement et élégamment la vie de nos jeunes banlieusards.
    Kiberen
    Kiberen

    22 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 septembre 2021
    Comment résoudre nos dualités entre nos désirs, nos amours et nos dogmes ? C'est toute la question que s'est posé Leyla Bouzid avec "Une Histoire d'Amour et de Désir".

    Explorant une année d'études de Ahmed, et sa rencontre avec Farah qui va bouleverser ses apprioris et l'éveiller au désir en parallèle de son apprentissage de la littérature érotique arabe, le film avance à pas feutré pour nous faire comprendre à chaque instant la difficulté du parcours de notre protagoniste et son envie de trouver un équilibre dans ce qu'il veut et ce qu'il veut.

    Porté par un casting solide et toujours en justesse (l'alchimie entre Sami Oultabali et Zbeida Belhajamor est solaire), le film marque notamment par sa réalisation étudiée sans en faire des caisses, rappelant la sobriété d'un film de Céline Sciamma. Le premier plan révélant progressivement une situation qui reste pour autant visuellement décomposé en des dizaines de fragments installe déjà tout le dilemme du personnage.

    Il faudra visuellement parler aussi du travail des reflets, montrant par moments à quel point Farah envahit l'esprit de Ahmed, où l'approche de Bouzid sur comment filmer les corps, montrant notamment la complexité de Ahmed à travers un très beau plan sur sa colonne vertébrale, lui donnant un aspect inhumain.

    Dans sa recherche de l'apprentissage du corps, "Une Histoire d'Amour et de Désir" se révèle à tous les niveaux un film à la beauté claire, où seuls quelques problèmes de rythme et une histoire B peu engageante viennent affaiblir le tout. Une belle découverte que ce film, qui montre avec justesse comment parler du désir après le très décevant "les fantasmes".
    Pierre Kuzor
    Pierre Kuzor

    110 abonnés 330 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 septembre 2021
    A vu le très joli film de la réalisatrice Leyla Bouzid "Une histoire d'amour et de désir"... A n'en pas douter il se passe quelque chose actuellement dans la création cinématographique, où l'on assiste à l'émergence de réalisatrices qui savent parfaitement filmer la sensibilité, la subtilité, la réserve masculine ainsi que les corps d'hommes.... et la banlieue parisienne. Après "Gagarine" de Fanny Liatard (que j'avais adoré) et "Fragile" d'Emma Benstan (qui m'avait beaucoup ému), voici le subtile et inattendu "Une histoire d'amour et de désir" de Leyla Bouzid. Un très joli scénario original où en première année de fac à la Sorbonne en lettres classiques se rencontre le timide Ahmed qui arrive de banlieue parisienne et pour qui franchir le périphérique n'est pas la plus facile des choses et la fougueuse Farah qui débarque tout juste de Tunisie avec ardeur et soif de vivre. La matière principale qui les réunit est l'étude de la poésie arabe du moyen-âge et les deux jeunes gens découvrent le pouvoir des mots, la délicatesse des idées et surtout une culture que tous les deux ignorent. Devant la pétillante et magnétique Farah, Ahmed veut prendre son temps et également appliquer le précepte qu'il apprend à travers les poèmes qui le bouleversent : le désir est plus important que l'acte d'amour. Leyla Bouzid aime ses personnages et ses comédiens cela se voit à l'écran et sa caméra comme un porte plume pour faire de la calligraphie caresse avec bienveillance l'épiderme des deux acteurs très justes et naturels que sont Samir Outalbali (absolument charmant et tout en introspection) et Zbeida Belhajamor (hypnotisante). Comme dans les deux autres films que j'ai cités, la banlieue n'est jamais caricaturale même si tout est loin d'être idyllique. Que ça fait du bien de voir un jeune homme réciter des poèmes, une jeune jeune femme pygmalion aimant l'amour et l'assumant. "Une histoire d'amour et de désir" est un film délicat et qui fait aimer l'amour... et le désir.
    Boby 53
    Boby 53

    16 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 septembre 2021
    Second film de la realisatrice tunisienne: pari audacieux d'une histoire de desirs entre une jeune Tunisienne, fraichement debarquée à Paris pour ses etudes et un jeune franco-algerien, né en France ne parlant pas l' arabe. Depassant les clichés " banlieusards" on est captivés par les rapports ambigus que ces 2 personnages entretiennent. Belle reussite, belle interpretation. Beau film.
    Christian L.
    Christian L.

    7 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 septembre 2021
    Très belle histoire. Le sujet est passionnant (le désir chez un jeune homme et le sexe pour la première fois). Magnifiquement traité, tout en finesse. Acteurs excellents. Film délicieux !
    rvrichou
    rvrichou

    101 abonnés 426 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 septembre 2021
    Un film dont le titre tient ses promesses. Et même au-delà. Une histoire très simple quotidienne réaliste et comme dans la vie derrière cette apparente simplicité, une histoire complexe. Une histoire très belle et vraie comme l’amour et le désir. Optimiste aussi, ça fait du bien dans la banlieue dont on parle ici avec respect et pudeur. Comme on aimerait déchiffrer les arabesques de cette écriture si bien dessinée envoûtante ensorcelante comme les courbes d’un corps qui danse (qu il soit masculin ou féminin). Comme on aimerait écrire un texte avec ces caractères mystérieux sinueux et harmonieux. On lui donnerait le titre de poème de l’amour et du désir.
    yeepee
    yeepee

    24 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 septembre 2021
    Un film qui sera très utile pour les garçons d'origine maghrébine de 10 à 20 ans. 5 étoiles pour ces spectateurs-là, sans aucun doute! On se dit que la réalisatrice a puisé dans son expérience et peut-être aussi ses regrets... Pour des spectateurs plus âgés en revanche, cela pourra sembler lent et très très très scolaire.. J'écris cette critique depuis la salle de l'UGC où je suis en train de mater ce film, on est que 2 (je suis au fond) et je peux suivre d'un œil discret sans que cela ne m'importune vraiment.. Donc un film gentil bien propre sur lui qui aurait fait un parfait téléfilm, mais pas le film de l'année non plus, trop démonstratif et explicatif pour cela.
    Tekkeitsertok
    Tekkeitsertok

    3 abonnés 53 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 septembre 2021
    Une belle histoire, servie par une très belle performance d'acteurs, notamment celle de Sami Outalbali. On sentait toute la maladresse et la gêne dans son rôle d'Ahmed. Le long-métrage gère très bien l'amour et le désire, mais un peu moins je trouve les scènes en dehors, notamment la vie d'Ahmed dans sa banlieue, ou bien sa relation avec la fac. On aimerait en savoir un peu plus. Mais l'essentiel est là, le récit est attachant et la romance est bien réussie.
    Lea Lagesse
    Lea Lagesse

    10 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 septembre 2021
    Film poignant. Magnifiquement bien joué et bien filmé, les acteurs sont justes, plein de douceur. Une histoire d'amour naissante sur fond de poésie arabe, questionnant l'identité et les préjugés.
    Insp. Harry Callahan
    Insp. Harry Callahan

    7 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 septembre 2021
    Un film un peu Rohmerian sauf les marivaudages tournent autour de culture et Littérature arabe .
    Une littérature très riche dont son peuple ne s’accapare pas et n’en est pas fier.
    Dans une scène, un jeune arabe converse de l’érotisme dans la littérature arabe. Son ami lui répond « ce n’est pas notre culture, ça » et il lui demande de sortir de chez lui.
    Tout le film est centré sur cette frustration. Une référence.
    Yves G.
    Yves G.

    1 460 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 septembre 2021
    Ahmed et Farah se rencontrent le premier jour de la rentrée à la Sorbonne, sur les bancs de la fac de lettres, dans un cours consacré à la poésie arabe galante. Lui (Sam Outalbali), fils d’immigré algérien, vient du 9-3. Elle (Zbeda Belhajamor) débarque tout droit de Tunisie. Entre eux, c’est le coup de foudre immédiat. Mais chacun l’exprime à sa façon. Lui, engoncé dans les codes virilistes des cités, combat le désir qu’il éprouve. Elle, plus libérée, ne comprend pas ce garçon qui lui résiste.

    Disons-le tout net : "Une histoire d’amour et de désir" est le meilleur film du mois. Et à ceux qui, perspicaces, m’opposeront qu’il est sorti le 1er septembre et que j’écris sa critique dès le 5 du mois, je renchérirai : "Une histoire d’amour et de désir" est le meilleur film d’un été qui, ces jours-ci, à Paris tout au moins, semble délicieusement jouer les prolongations !

    Comme son titre l’annonce, "Une histoire d’amour et de désir" est d’abord un film qui raconte les premiers émois d’un couple amoureux et sa découverte de la sexualité. Il le fait avec une sensualité débordante, avec pudeur mais sans pruderie, en convoquant les plus belles pages de la littérature arabe érotique, un moyen – certes un peu téléphoné – d’exciter les sens des personnages – et des spectateurs avec eux – mais aussi de rappeler que l’Islam n’a pas pour seul visage celui des Talibans obscurantistes de Kaboul.

    Le sujet du premier amour pourrait sembler convenu. il a déjà été si souvent traité dans la littérature et au cinéma. Mais Leyla Bouzid le renouvelle en renversant les rôles. Contrairement aux usages, ce n’est pas la fille, timide et vierge, qui résistera au garçon, mais l’inverse. Ici, c’est Ahmed qui, malgré le désir qui l’enflamme, repousse les avances de Farah. Son attitude, qui désarçonne la jeune fille, a plusieurs causes. Elle s’explique par son inexpérience (Ahmed est puceau), par sa timidité (il est maladivement incapable d’exprimer ses sentiments et de prendre la parole en public). Elle s’explique aussi par les valeurs dans lesquelles il a grandi, dans sa famille et dans sa cité, où la fille doit impérativement conserver sa virginité jusqu’au mariage et où celles qui ne respectent pas cette règle – comme Farah dont la sexualité débridée le choque – ne méritent pas le respect.

    Car "Une histoire d’amour et de désir", comme son titre ne l’annonce pas, est aussi un film social sinon politique. Ahmed et Farah incarnent deux façons archétypales d’être magrébin en France aujourd’hui. Le père d’Ahmed est un intellectuel algérien déclassé qui a dû fuir les années de plomb en Algérie. Au chômage de longue durée, il nourrit une double rancœur contre l’Algérie qui l’a rejeté et contre la France qui l’a si mal accueilli. Son fils a été élevé dans l’ignorance de la culture et de la langue de ses origines avec comme seule planche de salut la poursuite d’études supérieures à Paris. Farah a un profil bien différent. Double autobiographique de la réalisatrice Leyla Bouzid, elle est issue de la classe moyenne tunisienne, francophone et francophile. Elle est née et a grandi à Tunis, y a passé son baccalauréat. Mais, douloureusement consciente du manque d’opportunités que son pays lui offre, elle vient à Paris, poussée par ses parents, y poursuivre ses études (comme Leyla Bouzid qui, après des études de lettres à la Sorbonne, intégra la Fémis).

    J’avais adoré le premier film de Leyla Bouzid, sorti fin 2015, "À peine j’ouvre les yeux". Je lui ai préféré encore le deuxième. Espérons qu’il ne faudra pas attendre si longtemps le troisième. Quant à Sam Outalbali, l’acteur si juste qui joue Ahmed, on devrait le revoir très bientôt sous la direction de Cédric Jimenez, le réalisateur de "BAC Nord", dans "Novembre", le film qu’il vient de tourner sur les attentats du 13-Novembre avec Jean Dujardin, Anaïs Demoustier, Sandrine Kiberlain….
    dejihem
    dejihem

    137 abonnés 672 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 septembre 2021
    C'est sans doute le plus beau film de la rentrée : tout en langueur, en patiences, en désir, et en érotisme.
    JM35
    JM35

    2 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 septembre 2021
    Quel ennui ! Il ne se passe rien, aucun rythme. On est pressé que ça se termine. A fuir !
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