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Yetcha
876 abonnés
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3,5
Publiée le 31 octobre 2023
Une approche originale sur l'émergence de la musique électronique dans les années 70 qui finira par révolutionner la production musicale mondiale. Un regard sur les femmes qui ont contribué à cette révolution artistique et leurs difficulté dans ce monde patriarcal. Une super bande originale, des actrices convaincantes. Un excellent cocktail.
Le Choc du Futur est un film réalisé par Marc Collin et sorti en 2019. L'idée de départ est bonne : rendre hommage aux femmes pionnières dans la musique électronique à la fin des années 1970. Malgré quelques scènes vraiment convaincantes (spoiler: la séance de travail entre Alma Jodorowsky et Clara Luciani notamment) et une musique originale dansante et enlevée, le film souffre d'un système de saynètes qui se déroule tout au long de la journée du personnage principal, la plupart des situations étant peu intéressantes et ennuyeuses. Il est également dommage que le film constitue une sorte de quasi huit clos dans l'appartement (certainement la faute à un budget restreint). Enfin, les anachronismes sont un peu dérangeants (spoiler: le personnage de Clara qui chante une chanson de Clara Luciani et Corine qui chante un de ses morceaux... en 1978 ! ). Un film musical qui peut intéresser les plus avertis niveau musique électronique, les autres seront sans doute touchés par l'ennui.
Une reconstitution d'un univers idéalisé par quelqu'un qui n'a pas connu cette époque. C'est pas mal, gentil, mais finalement creux et sans réel intérêt. Manque de moyens ? de talent ? Une envie de se faire un film pour se faire plaisir, un peu comme certains acteurs qui se mettent à chanter.
Un film imparfait mais poétique et touchant qui aborde le processus de création d'une femme dans les 70's dans le monde de la musique électronique, on y voit des machines (c'est rarissime), une femme qui essaie de se faire une place dans un milieu d'hommes, la description d'une époque, entre autres. C'est sobrement bien filmé, un peu maladroit, parfois trop documentaire et sûrement trop fantasmé mais au final c'est plutôt convainquant pour moi. Philippe Rebbot au casting toujours très bon, Jodorowsky incarne bien cette génération de musiciennes oubliées, fragiles et passionnées dont on devient très vite familier. Un genre de film trop rare qui n'a pas dû sortir dans beaucoup de salles, dommage car ça doit être encore plus appréciable. Sans gros budgets, gros effets et sans grandes promos, Marc Collin réussit à faire un beau petit film sympa, pas prétentieux, pertinent et donne une petite leçon au cinéma français au passage.
Paris, 1978. Ana Klimova (Alma Jodorowsky) vit dans l’appartement d’un ami dans le dix-neuvième arrondissement. Elle essaie non sans mal d’y inventer la musique du futur.
"Le Choc du futur" part d’une bonne idée : raconter, sur le mode de la fiction, l’émergence d’un style musical, en imaginant la journée d’une jeune compositrice, de son réveil à son coucher. Il choisit de le faire en donnant le rôle principal à une femme et en rendant ainsi hommage aux compositrices (dont une liste apparaît dans le carton de fin), moins connues que leurs homologues masculins.
Il réussit à filmer le travail, ce qui constitue au cinéma une gageure : combien de biopics sont tournés sur des écrivains qu’on ne voit pas écrire, sur des peintres qu’on ne voit pas peindre ? Ici, au contraire, la meilleure scène du film montre l’héroïne Ana Klimova (pourquoi ce patronyme à la Dostoïevski ?) remettre l’ouvrage cent fois sur le métier avec la chanteuse Clara Luciani – même si, dans la réalité, une chanson ne s’invente pas en quinze minutes.
Ce sont hélas les seules qualités d’un film qui tourne court – et qui a la modestie de le reconnaître. L’absence criante de budget se voit. Les décors se cantonnent aux limites du petit appartement d’Ana sinon pour une escapade nocturne sur les bords du canal de l’Ourcq. La musique n’a pas la richesse et la diversité qu’un tel sujet appelle. Et le scénario a l’indigence d’un film x : Ana se réveille, fait sa gym en culotte blanche, a une panne de synthé, accueille son agent excédé par ses retards, rencontre une chanteuse, organise une soirée entre amis avec un producteur snob et méchant, etc.
Si on est tout surpris de reconnaître l’intro de "Oxygène" de Jean-Michel Jarre qu’on n’a plus entendu depuis ses dix ans, l’émotion fait long feu.
Film immersif qui m'a plongé dans l 'univers de la musique des années 70 passé un bon moment Ce film nous fait partager la passion des acteurs pour la musique et la création merci pour ce bon moment
Très bon film. On ressent la passion du réalisateur pour la musique électronique. Le film est fait pour tout le monde, autant pour les amoureux de l'électro comme moi ou ceux qui ont envie d'en découvrir l'histoire ! Et bien sûr, la BO est incroyable, ce qui n'est pas étonnant de la part d'un musicien à la réalisation ! Un film qui marque l'esprit et qui inspire à la création !
Super film, un vrai film musical comme on en a pas vu depuis longtemps. Dommage qu'il ne dure pas un peu plus longtemps car j'ai été complètement pris dans l'histoire et la musique. Evidemment il faut aimer Jean-Michel Jarre, Cerrone et autres compositeurs de musique electro.
Un film très émouvant sur une femme qui se bat contre les idées reçues, le machisme de certains à l époque et qui va composer une musique géniale. La bande son est époustouflante, avec des dizaines de morceaux de musique électronique certains très connus. Un film qu on peut revoir plusieurs fois si on aime la musique.
J'ai adoré ce film qui nous plonge dans un univers musical génial. J'ai retrouvé des musiques super connues des années 70 et j'ai découvert plein d'autres musiques super. Alma joue très bien, elle est super attachante et quand le film est fini, je me suis dit que j'aurais bien aimé à rester encore avec elle, à la voir composer, à connaître la suite de sa vie.
Avec « Le choc du futur », Marc Collin place son récit en 1978 dans un petit appartement parisien. Ana utilise tout un tas de machines électroniques pour faire de la musique. En manque d’inspiration alors qu’elle doit enregistrer un album, elle découvre un nouvel instrument capable d’enregistrer de nouvelles vibrations. Elle fera également la connaissance d’une chanteuse avec qui elle marquera les décennies à venir. Du moins, c’est ce que le script veut nous dire. Dans la réalité, la petite fille d’Alejandro Jodorowsky, maître du cinéma surréaliste des années 1970, enchaîne les mimiques pour donner un genre émancipé à son personnage. L’écriture étant déjà bien faiblarde, les autres comédiens surchargent également leurs rôles de stéréotypes et rendent l’histoire navrante. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Premier film de Marc Collin, fondateur de nouvelle vague. Une ode aux femmes oubliées dans l'histoire de la musique, qui ont, dans l'ombre, contribué à la naissance de la musique électronique à la fin des années 70. La bande son parfaite, avec la participation toujours classe de Clara luciani, également à l'écran et la présence magnétique d'alma Jodorowski accompagnée d'un casting convaincant, font le charme de ce premier film tourné rapidement et avec un petit budget. B.o indispensable.