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    Belfagor le Magnifique
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    3,3
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    7 critiques spectateurs

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    Estonius
    Estonius

    3 315 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 novembre 2018
    Contrairement à son compère Monicelli, Scola ne semble pas doué pour les films en costumes et son Belfegor n'est pas une réussite. Déjà Gassmann en fait de trop, monopolisant tout l'écran, et le récit n'a rien de captivant. La séance de football que certains trouvent renversante m'a paru très bête, en revanche j'ai bien aimé la musique du mariage délicieusement anachronique. Et pourquoi cette fin convenue alors qu'on attendait du cynisme ? Très décevant.
    velocio
    velocio

    1 299 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 novembre 2017
    En 1964, lorsqu’il se lance dans la réalisation avec "Parlons femmes", Ettore Scola a déjà derrière lui 11 ans de carrière dans le cinéma, comme scénariste, avec plusieurs grands succès à son actif : "Le fanfaron", "Les monstres", … . 2 ans plus tard, le voici qui réalise son 3ème film, "Belfagor le magnifique", un film dont le scénario, écrit avec Ruggero Maccari, s’inspire très, très librement de « Histoire du diable qui prit femme », une nouvelle de Nicolas Machiavel, ainsi que d’événements historiques survenus à la fin du 15ème siècle.

    En 1486, après une période de guerre qui avait attiré de nombreux damnés dans les flammes de l’enfer, la situation se mettait à mal tourner pour ce royaume si particulier : une paix durable entre la Florence des Médicis et la Rome du pape Innocent VIII était sur le point de s’établir, avec, pour sceller cette concorde, le mariage de Franceschetto Cybo, fils du pape, avec Madeleine, fille de Laurent de Médicis, dit Laurent le Magnifique. « Chaque fois qu’une guerre prend fin, notre royaume en pâtit sévèrement, le flux des âmes damnées étant alors cruellement réduit », analysait-on en enfer. D’où la décision d’envoyer l’archidiable Belfagor dans le monde des vivants afin, en 10 jours de temps, de raviver la guerre entre Florence et Rome. Pour l’accompagner et le servir, Adramalek, un diablotin qui, lui, restera invisible à l’ensemble des humains. Objectif n°1 : faire capoter ce mariage annonciateur de paix. Avec en plus, pour Belfagor, la possibilité de gouter à des plaisirs réservés aux humains, en particulier les plaisirs de la table et ceux qu’il rêve de partager avec des personnes du sexe opposé.

    On ne surprendra personne en affirmant que "Belfagor le magnifique", contrairement à "Affreux, sales et méchants", "Une journée particulière" ou "Le bal", n’entre pas dans la liste des chefs d’œuvre du cinéma réalisés par Ettore Scola. Faut-il pour autant traiter ce film avec dédain ? Sûrement pas, car dans cette farce médiévale, les bons moments sont nombreux. On peut les trouver dans des répliques (« L’incompétence est pardonnable, pas la prétention » ou « pour les femmes, les vertus masculines qui pèsent le plus sont celles que l’on n’a aucun mérite à posséder »), dans l’évocation des inventions de Léonard de Vinci, dans le plaisir que prend Scola à étriller l’imbécillité des foules et la fatuité. Plus, bien sûr, la séquence sur l’invention du football par Belfagor : « ils nous laissent seules pour courir après un ballon ! » dit une femme ; « les jeux ne durent pas longtemps. on ne s’en souviendra bientôt plus », répond une autre. Voilà qui, avec la bonne prestation de Vittorio Gassman et de Claudine Auger, permet d’arriver à supporter la médiocre musique d'Armando Trovajoli, le genre de musique horripilante qui arrivait à gâcher de nombreux films italiens dans les années 60 et 70.
    JR Les Iffs
    JR Les Iffs

    73 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 octobre 2017
    Au XVème siècle, Satan envoie sur terre un diable (Gassman) chargé de relancer les guerres entre Florence et Rome. Aidé d'un diablotin (Micket Rooney), le facétieux diable tombera amoureux d'une belle dame et sera condamné au bucher. spoiler: Mais ça se terminera bien...

    C'est une comédie italienne, un pur divertissment, il serait inutile d'y voir une fable philosophique. C'est très drôle parfois, les acteurs sont bons c'est bien réalisé, mais au bout du compte un peu vain, mais on passe un bon moment.
    Prad12
    Prad12

    91 abonnés 1 086 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 mai 2015
    Un étonnant Ettore Scola qui dresse des parallèles entre les moeurs de la Renaissance et celles des années hippies en transformant totalement une nouvelle de Machiavel qui dénonçait le mariage et qui disait que l'enfer était bien mieux que de vivre en couple, phrase qu'ettore Scola a incluse dans son film...... Film tout à la gloire de Vittorio Gassman (homme à femmes de l'époque) avec une très belle musique et quelques moments très drôles (la découverte du football et la transformation des hommes qu'elle implique est irrésistible ainsi que la réaction féminine, "cette mode ne durera pas 2 ans".....). Et toute l'action se déroule dans le décor naturel de Florence... merveilleux....
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 20 juin 2014
    Si le début est assez amusant Scola ne propose pas grand chose par la suite et le film lasse un peu.
    landofshit0
    landofshit0

    274 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 avril 2012
    Une œuvre mineur dans la filmographie de Scola,qui si il a un sujet en or,celui ci n'en fait pas grand chose.C'est rarement drôle,pas un instant mordant ou cinglant.Cette histoire de démons venus sur terre afin d'en tirer intérêt.Et simplement déroulé comme elle vient,ni plus ni moins.Le spectacle donné a voir et vite ennuyeux.
    Plume231
    Plume231

    3 876 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 septembre 2010
    Ettore Scola est derrière la caméra, Vittorio Gassman devant, donc d'ores-et-déjà deux bonnes raisons de ne pas rechigner à regarder cette comédie fantastique très sarcastique. Le sujet du «d'un représentant du Diable envoyé sur Terre pour y foutre le bordel et qui y rencontre l'amour» est vu et archi-revu mais son traitement vaut largement le coup d'oeil. Le décalage entre l'époque où se déroule l'histoire à savoir le XVième siècle des Médécis et la musique très sixties est très amusant tout comme de voir Mickey Rooney jouer les valets invisibles doublé en italien et les répliques sur le sexe. Et l'anachronisme footballistique est très drôle. Vittorio Gassman est diaboliquement drôle et charismatique en représentant de Belzebuth et il a une partenaire des plus charmantes à savoir la première James Bond Girl française (et une des plus belles!), Claudine Auger. Il est certain que ce n'est pas la meilleure oeuvre d'Ettore Scola mais l'ensemble bien mené sait se faire agréable.
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