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VictorVictus
9 abonnés
68 critiques
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5,0
Publiée le 15 mars 2016
Woody Allen a toujours été empreint de génie dans la peinture des moeurs (les frères Coen ont ce même génie). Cette comédie inclassable plein de vivacité, remplis de situation cocasses, est un bijou dans la filmographie du new-yorkais. On appréciera particulièrement les comiques de situation entre les classes huppées (représenté par Hugh Grant) et la petite-bourgeoisie incarnée par les deux personnages principaux ; on n'a jamais fait mieux dans le genre.
honnetement woody allen a fait mieux.anything else par exemple.malgre tout ce film m'a plu.on passe un bon moment.le debut est vraiment et certe le reste baisse le niveau.c'est quand meme un film drole et sympathique.(hugh grant est bof).
Qu'est-ce qu'il est fort ce Woody Allen! Encore un film drôle même parfois hilarant. Woody incarne Ray qui est un ancien taulard, il veut faire un gros coup en louant une pizzeria à côté d'une banque. Il contacte ses anciens potes de prison pour creuser un tunnel jusqu'au coffre-fort de la banque depuis le sous-sol de la pizzeria. Sa femme pour faire diversion, vend des cookies au premier étage. Ce magasin de cookies fait un véritable tabac et devient une grande entreprise multinationale! Woody Allen qui dans sa vie réelle est trompettiste, aime l'opéra, la littérature, les concerts et le vin se montrent ici en beauf, son appartement est de très mauvais goût, canapé en léopard et tout le tralala. Il se moque de lui-même, de ce qu'il est vraiment dans la vie, son personnage dans son film est son total contraire. Quand il devient riche, il ne trouve pas ça si bien que ça! Il en a marre de manger des truffes mais voudrait un cheeseburger et regarder le match de baseball à la TV ou déménager de NewYork pour se baigner en Floride. Ce film est simple et sans prétention mais j'ai adoré! C'est frais et léger tout en restant très intelligent. La fin nous montre bien que l'argent ne fait pas le bonheur mais qu'elle y contribue tout de même. Il faut rester soi-même et ne pas essayer de devenir quelqu'un d'autre. Sacré Woody!
Ce film porte mal son nom, il aurait dû s'appeler "Drôle mais pas trop". Les pitreries de Woody Allen ne me font pas rire, pis elles m'exaspèrent. De manière générale, l'humour du film est indigeste, on insiste bien pour tenter de créer un sourire sur le visage du spectateur, en vain. Que dire, par exemple, de l'autre neuneu qui débite un blabla sur la météo sous prétexte que Woody lui a dit de limiter sa parole à la pluie et au beau temps ? C'est vraiment prendre les spectateurs pour des glands. Et des gros.
Un petit escroc newyorkais et sa femme louent une boutique de patisseries afin de creuser un tunnel vers la banque à proximité. Mais les capacités intellectuelles de Ray et de ses complices étant ce qu'elles sont... L'épisode du tunnel n'est que le préambule d'une comédie où Allen s'apprête à s'amuser du nouveau statut de Ray spoiler: -devenu milliardaire honnêtement- attaché à sa petite vie d'escroc, et de son épouse, la rustique Frenchy. Dans cette comédie sans prétention, dans laquelle Allen compose un personnage comme habituellement craintif et chétif, mais délivré de ses récurrentes angoisses existentielles, (est-ce pour cela que je considère sans prétention cette comédie?), le cinéaste n'est jamais aussi drôle que lorsqu'il décrit les vains efforts de ses personnages parvenus pour adopter les usages bourgeois et acquérir des rudiments culturels. Où l'on voit Rayspoiler: s'endormir au spectacle grotesque d'un théâtre avant-gardiste, Frenchy réciter à tout moment des mots appris dans le dictionnaire!
C'est amusant mais on reste sur notre faim, avec le sentiment que Woody Allen n'a pas forcé son talent. On le voit à certaines situations comiques qui se concluent assez pauvrement ou à des dialogues modérément spirituels. Les seconds rôles sont assez décevants, même si Hugh Grant, en séduisante crapule et Pygmalion intéressé de Frenchy, fait une composition estimable. La comédie, comme trop vite écrite et trop vite tournée, parait manquer de fond et d'une dimension satirique qu'une peinture plus appliquée, plus caustique du parvenu ou de la grande bourgeoisie newyorkaise aurait permis.
L’idée de départ est bonne : une bande de cambrioleurs (avec à sa tête Ray Winkler - Woody Allen) loue un local non loin d’une banque, dans l’idée d’y creuser un tunnel qui mènerait à l’intérieur de celle-ci. En couverture, la boutique vendra des cookies réalisés par la femme de Ray, Frenchy. Résultat : les cookies sont tellement bons que la boutique attire énormément de clients. Le début du film est vraiment sympa, l’intrigue est amusante, les dialogues sont drôles, les échanges rapides, c’est rythmé, notamment entre Ray et Frenchy. Malheureusement, à partir du moment où toute la bande se retrouve à gérer une entreprise de cookies, le rythme s'essouffle. Il reste quelques situations amusantes et c’est globalement plaisant mais rien de fou non plus.
Escrocs mais pas trop effleure des thématiques et des sujets intéressants mais peine à les faire concorder. Le film est agréable et piquant mais manque de mojo ! Les acteurs sont bons mais top calibrés, trop dans leurs rôles pour en sortir et amené cette dose de folie nécessaire. L'histoire est pourtant sympathique et ne manque pas de dynamisme mais se perd dans des travers similaires. Un long métrage un peu en deçà de mes espérances donc ...
"Escrocs mais pas trop" est une drôle de comédie, signé et interprété par le déjanté Woody Allen. L'histoire est amusante et on passe un bon petit moment devant ce film. Les acteurs s'en donnent à coeur joie, et le cinéaste nous permet d'en profiter avec de longs plans. Dommage cependant que le cadre soit souvent trop large, nous permettant difficilement d'appréhender les émotions des personnages. Mais cette comédie potache reste divertissante.
Woody Allen semblait bien parti pour une parodie du film de casse, mais il change complètement de sujet en cours de route et part sur un vaudeville banal mais par une admirable transition narrative. Dommage puisque la première partie était fort prenante.
Une comédie de remariage typique du réalisateur, très new-yorkaise, pleine de jazz, d’ellipses et de transfuges de classe. Comme toujours quand il fait le portrait des classes populaires, Allen a la main lourde et la caricature est un peu gênante dans sa naïveté. Ce n’est pas très grave, puisque les portraits, chez Allen, sont toujours en mouvement et c’est là qu’est sa force. La première demi-heure fonctionne très bien dans ce registre, puis quelques problèmes de rythme apparaissent et on se désintéresse un peu. Ça reste un crû très correct et agréable, qui vaut plus pour son atmosphère que pour son récit, un peu paresseux.
Je me suis un peu réconcilié avec Woody Allen. Mais en y repensant , ses films de l'époque se ressemblait toujours , au niveau des personnages , de la mise en scène. Y a deux moments dans ce film : le premier moment , où ils tentent de braquer la banque , moment qui était dynamique , voire assez drôle. L'autre moment , c'est la montée en flèche de l'entreprise de cookies . Seulement , à ce moment là , on tombe dans le Woody Allen que j'aime pas voir. Des longs dialogues inutiles , des personnages qui frisent avec des histoires assez pâles. On tombe dans la monotonie que connaissent les films de Woody Allen , qui sont quand même un peu mous. Pour la premiere partie , je mets un 3 étoiles .