Moi qui vous parle (ou plutôt, vous écris), je vous jure que je suis un mec sympa et que je suis du genre non-violent. Mais, il n'empêche que quand je vois certaines choses, comme ce film par exemple, j'ai une énorme envie de faire pleuvoir les baffes. En clair, qu'est-ce qu'on a ici ? L'histoire d'un mec qui prend la place de sa femme. Moi, d'emblée, ça me rappelle "De l'autre côté du lit". Bernard, véritable mauvais coup de génie a réussi le tour de force de faire une copie encore plus mauvaise que l'original. On ne se rend pas compte comme c'est énorme de pareils prodiges. Alors, certains me diront "ouais mais quand on va voir un film avec Franck Dubosc", on sait à quoi s'attendre. Et alors ? Ça change quoi ? Quand on allait voir un film avec de Funès on savait aussi à quoi s'attendre, mais quand c'est mauvais, c'est mauvais, point barre. Pas de passe-droit. Pour en revenir au cas Dubosc, quand on regarde Boule & Bill par exemple, ce n'est pas parce que c'est un film avec Dubosc (avec tout ce que ça implique), qu'il faut pour autant occulter le fait que la bande dessinée de Roba s'est retrouvée charcutée au taille-haies et au sécateur. Vous mordez le propos ? Bon, "10 jours sans maman", pompé sur le mauvais "De l'autre côté du lit", c'est entendu. Et quoi d'autre ? Dubosc qui fait du Dubosc. Aure Atika qui ne sert absolument à rien, mais elle a l'habitude (ceux qui ont notamment vu "Avis de mistral" me comprendront) et quatre mômes que t'as envie d'écarteler. N'en jetez plus, la coupe est pleine et déborde. Et, franchement, quand je vois les projets à venir de Dubosc, ainsi que les comédies qui s'apprêtent à sortir, je me dis tout simplement que les heures sombres ne sont pas encore finies.