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RED JOHN
15 abonnés
50 critiques
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3,0
Publiée le 31 août 2024
Après le décès de sa mère, le jeune Egor vit avec son père et sa belle-mère dans une banlieue située à côté d'une forêt. Sa belle-mère ayant mis au monde une fille, une nounou est engagée. Lorsque cette dernière enlève la demi-sœur d'Egor, toute trace du nourrisson disparaît et ses parents oublient jusqu'à son existence... Sorti en 2020, "Baba Yaga : la forêt des damnés" est un film de Sviatoslav Podgaïevski. Tout comme dans "The Bride" (2017) et "Mermaid, le lac des âmes perdues" (2018), le réalisateur russe reprend les codes habituels du cinéma d'épouvante en les adaptant aux légendes slaves _ et réciproquement. Le nombre très restreint des personnages est-il dû à un manque de moyens, ou s'agit-il d'un choix scénaristique ? Difficile de trancher, mais les nombreux plans montrant des rues et des bâtiments quasiment vides contribuent à créer une atmosphère intrigante et inhabituelle. En outre, la mise est scène est soignée et la photographie superbe. Malgré un scénario assez convenu et prévisible, "Baba Yaga" est une indéniable réussite sur le plan esthétique. Etant donné la nature nauséeuse qu'ont pris le cinéma francophone et les blockbusters Hollywoodiens, il est nécessaire de se désintoxiquer l'esprit en allant voir ce qui se passe ailleurs. Sans être aussi brillant que les productions asiatiques, le cinéma russe mérite d'être découvert et réserve quelques surprises intéressantes. C'est le cas de ce film sympathique, visuellement réussi et doté d'une poésie qui lui confère un charme particulier.
Film fantastique russe (et non film d'horreur) avec de bons effets spéciaux, mais malheureusement avec les ingrédients typiques du film fantastique qui me fatiguent (rêves, flash-backs). Je ne suis pas un adepte du genre "fantastique" car ça part souvent dans tous les sens avec extrêmement peu de crédibilité. Il n'est pas trop cérébral non plus, juste à la limite. J'ai réussi à regarder le film sans cliquer sur "pause". Il se laisse regarder une fois et ne demeurera pas gravé dans ma mémoire.
Ce laisse regarder sans déplaisir! La direction artistique est particulièrement belle, il est le point fort du film selon moi... ! Les acteurs sont correctes mais sans + ! Certains moments de flip pas trop mal foutu... ! Le film souffre cependant d'un manque d'originalité, beaucoup de prévisible et de clichés du genre qui laisse peu de surprise ! Dommage...
Rarement vu des gamins jouer aussi mal. Le film se perd dans le moderne, l'ancien, la nature, la ville, c'est du grand n'importe quoi. On ne sait plus qui on suit, où on est ni même le fond de l'histoire. Ce film n'a aucun intérêt
n'ayant pas vu la version de 2016 je ne pourrais la comparer. mais voici une version russe de la célèbre légende de baba Yaga. qui est loin d'être effrayant et qui ne pousse pas l'histoire à son paroxysme en allant pas en profondeur. un rythme constant mais pas vraiment rapide ou du moins de la à nous tenir vraiment en haleine faute de figure de style Jumps scares ou autre. le twist final remonte légèrement le reste du film mais c'est un film que l'on aura vite oublié et qui je pense réaliser par un réalisateur américain ou espagnol nous offrirait ou nous offre si l'en existe déjà quelque chose de plus convaincant.
"Baba Yaga" s'inspire du mythe russe de la sorcière Baba Yaga. Ce n'est pas le premier film portant ce nom puisqu'il y avait eu un film américain seulement, même si j'avais apprécié le film de Caradog James, je ne peux pas vraiment dire si les deux projets portent sur le même sujet, car je n'ai pas trop de souvenirs de ce dernier. Ici, on suit Egor, un pré adolescent perturbé par les nombreux changements dans sa vie comme un déménagement, une nouvelle école où il est harcelé ou encore l'arrivée de sa demi-sœur alors qu'il a du mal à accepter sa belle-mère. Alors qu'il sent une présence bizarre autour du bébé, il tente d'avertir les parents, mais en vain... Quand la petite disparaît et que les parents semblent n'avoir aucun souvenir, il est forcé de partir à sa recherche pour la sauver des griffes de la sorcière. Le Baba Yaga est une sorcière qui vole des enfants à l'aide de créatures. Un point de départ classique pour une intrigue qui manque de cohérence. Le récit a tendance à trop s'éparpiller et il manque surtout une présence à craindre. L'ombre de la sorcière pèse sur les enfants, mais ce n'est pas suffisant pour apporter de la tension ou créer des moments angoissants. Au final, c'est un film d'horreur très moyen.
Décidément, les films fantastiques russes se suivent et se ressemblent, pompant sans vergogne les ficelles du cinéma d’horreur international et l’adaptant simplement au folklore et aux légendes locales. Cette fois, l’idée de départ était de moderniser la figure de Baba Yaga, de faire d’elle autre chose qu’une vieille sorcière mangeuse d’enfants, et le résultat, reposant sur une idée visuelle forte et très bien exploitée, est déjà une réussite. Après, le scénario accommode à son profit des trouvailles déjà largement exploitées ailleurs, comme une sorte de version slave du Changeling, des créatures invisibles ou des réalités alternées...mais il serait injuste de reprocher au film sa tendance au recyclage dès lors que sauf exception, le cinéma fantastique international ne fait que se digérer lui-même depuis des décennies. Prévisible mais bien réalisé, avec des effets spéciaux qui n’ont à rougir d’aucune comparaison et une petite touche de film d’aventures old-school, ‘Baba Yaga’ se déroule dans une Russie moderne, prospère et ensoleillée, ce qui bat en brèche certains clichés mais nuit sans doute à l’exotisme de la proposition. Heureusement, au moins, que l’accès au territoire de l’entité maléfique se situe dans une vieille isba forestière délabrée habitée par un barbu au regard halluciné : là, on se sent déjà plus en terrain de connaissance !