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    The Dark and the Wicked
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    FaRem
    FaRem

    8 784 abonnés 9 633 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 mars 2021
    Quatrième film d'horreur pour Bryan Bertino qui nous propose une fois de plus quelque chose de différent de ses précédentes réalisations. Après le home invasion avec le bon "The Strangers", l'inclassable et bizarre "Mockingbird" et "The Monster", un film de monstre sur fond de drame, le réalisateur nous raconte la semaine en enfer d'un frère et d'une sœur qui rendent visite à leurs parents dans la ferme familiale pour voir le père qui est mourant. Si le lieu est paisible, on ne peut pas en dire autant de leur séjour qui va se transformer en véritable cauchemar. Derrière un rythme assez tranquille se cachent des moments bien angoissants. Bryan Bertino fait en sorte que l'on reste systématiquement sur nos gardes. En termes de frissons, c'est un film plutôt réussi même s'il n'atteint jamais les sommets. Le réalisateur trouve un bon équilibre entre l'ambiance pesante et la violence frontale. Ce qui manque au film, c'est peut-être une histoire plus engageante. On le remarque avec la fin, on dirait que tout est mis en place pour simplement proposer une expérience angoissante à défaut de raconter une véritable histoire. Il est question de la famille, de la difficulté de laisser partir un être aimé, et de deuil, mais ce n'est pas toujours hyper passionnant en plus de manquer de clarté. Si l'on retient que l'aspect épouvante du film, c'est vraiment pas mal et c'est finalement là l'essentiel.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    704 abonnés 3 055 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 novembre 2020
    The Dark and the Wicked ne cesse de se figer, persuadé que quelque chose va naître à l’écran, sortir du rien pour peser sur le plan, perturber la lumière, faire grincer le parquet ou bêler les chèvres. Erreur, rien ne se passe, et le réalisateur, comme rattrapé par l’inertie de son geste, se dit qu’il faut remplir, surprendre, usant du jump scare et abusant de la menace en arrière-plan qui fixe le spectateur avant de disparaître quand vient le plan suivant. Une vieille femme nue, un vieil homme alimenté par tube, une biquette à trois pattes qui clopine jusqu’à rejoindre son maître qui lui brise le cou et la brûle avec ses camarades d’étable. Se déploie pendant plus d’une heure et demie une léthargie horrifique qui n’est pas sans rappeler le style d’un Ari Aster. Car le film n’atteint jamais le malaise poisseux de The Witch (Robert Eggers, 2015) ni même la peinture familiale de la vanité humaine que l’on retrouvait, il y a peu, dans Relic (Natalie Erika James, 2020) : l’écriture des personnages s’avère des plus caricaturales et empêche le spectateur de s’attacher à eux, leurs enjeux étant à l’image de leur fixité ridicule devant un troupeau décimé qui gît dans la clairière. Quant à la puissance symbolique de l’intrigue, elle peine à emporter l’adhésion et semble davantage prétexte à une accumulation de courtes séquences dérangeantes ou voulues ainsi, que n’engendrent qu’un long et profond sentiment de lassitude.
    ffred
    ffred

    1 728 abonnés 4 021 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 mai 2021
    Il y a bien longtemps qu'un film de possession ne m'avait pas autant fait flipper. Il faut dire que le genre est un peu passer de mode. Il est loin le temps de L'exorciste ou même de Amityville. Le premier Conjuring était effrayant mais rien d'autres depuis un moment. Comme dans beaucoup d’autres on essaie pas ici de nous expliquer à tout prix l'origine du mal ou du démon. L'angoisse et l'effroi monte progressivement. Quelques scènes choc, d'autres assez gores. C'est mis en scène solidement et bien interprété par un casting inconnu et donc convaincant. Au final, une belle frousse.
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    179 abonnés 1 165 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 novembre 2020
    Dans un coin perdu du Texas une famille entière est décimée, membre après membre, par une entité démoniaque. Reprenant un schéma déjà souvent éprouvé dans le film d'épouvante, Bryan Bertino réussi ici sans esbroufe et avec une économie de moyens remarquable un film tendu de bout en bout que je conseillerai toutefois en priorité aux amateurs du genre. Une œuvre qui fait peur et qui donne envie d'en découvrir d'autres de son auteur.
    Acidus
    Acidus

    736 abonnés 3 720 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 février 2021
    Le cinéma horrifique est un genre qui, sauf de rares exceptions, tourne en rond et ne surprend plus. Avec "The dark and the wicked", le cinéaste Bryan Bertino ne parvient pas à renverser la tendance et nous sort un long métrage aux thèmes, aux ficelles scénaristiques et aux effets horrifiques complétement éculés. L'efficacité du film en prend donc un coup malgré quelques scènes sympathiques. Rien ne distingue " The dark and the wicked" de la masse et ce manque d'imagination, cette accumulation de clichés finissent par lasser.
    RedArrow
    RedArrow

    1 678 abonnés 1 536 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 novembre 2020
    Après une longue période d'absence, Louise et Michael reviennent dans la ferme familiale pour assister leur mère au chevet de leur père mourant. Sur les lieux, ils sont témoins d'événements étranges qui semblent persécuter leurs parents...

    On le saisit assez vite grâce au climat quasiment putride que Bryan Bertino distille à l'écran, le malheur ne se limite pas seulement à la condition de ce père malade, il s'est aussi propagé pour contaminer l'ensemble de cette ferme et tout ce qui est susceptible de la sortir de son isolement. D'ailleurs, la première chose que la mère dit à ses enfants c'est qu'ils n'auraient jamais dû revenir. Si ces paroles sonnent d'abord comme un avertissement pour les protéger, elles signifient surtout le fait que Louise et Michael n'ont tout simplement plus leur place dans la demeure de leurs parents. Ils sont partis depuis trop longtemps, ils ont volontairement abandonné leurs aînés à leur triste sort pour se consacrer de manière égoïste à leurs propres existences. Les deux enfants ont beau essayé de raviver artificiellement un peu de chaleur par des gestes maladroits, le lien affectif qui unissait cette famille s'est rompu avec leur absence et a laissé place à des silhouettes désincarnées qui interagissent sous le même toit sans se comprendre. Ce gouffre perceptible entre eux a permis de laisser le champ libre à une entité, du moins, quelque chose qui se nourrissait jusqu'à présent de l'infinie tristesse de ces personnes âgées délaissées mais qui, aujourd'hui, salive à l'idée de s'amuser avec le poids de la culpabilité de leurs enfants...

    On peut dire que Bryan Bertino joue un peu de malchance avec un quatrième long-métrage s'aventurant sur des thématiques très similaires à "Relic" sorti il y a à peine quelques mois.
    Bien sûr, l'approche entre les deux films n'est pas totalement la même : Bertino préfère visiblement s'appuyer sur la dimension dramatique/psychologique de son intrigue pour privilégier les séquences d'épouvante à l'écran là où le film de Natalie Erika James adoptait une démarche quasiment inverse (l'incarnation du mal y était par exemple à une strate bien plus symbolique), et "The Dark and the Wicked" se concentre en outre surtout sur les remords des enfants, véritables héros du long-métrage passé sa première partie, quand "Relic" construisait son propos autour de plusieurs générations. Toutefois, dans l'ensemble, force est de constater que la comparaison entre les deux films joue en défaveur de celui de Bryan Bertino qui se montre beaucoup moins subtil pour exposer les états d'âmes de Louise et Michael et nous faire comprendre la portée métaphorique de toute son histoire, la faute en grande partie à une écriture qui cherche en permanence à marteler leur mal-être à travers des dialogues si explicites sur le sujet qu'ils en deviennent faciles ou caricaturaux. On ne peut que le regretter car "The Dark and The Wicked" a malgré tout quelques belles idées pour mettre en valeur la véritable nature de la souffrance qui habite ses personnages (le point commun dans la manière qu'ils ont de trépasser est sans doute la meilleure sans trop en dire) mais il semble souvent s'y arrêter pour seulement les décliner, sans avoir autre chose de mieux à proposer.
    Enfin, si, en cherchant avant tout à faire ressortir l'effroi dans son récit, Bryan Bertino multiplie de façon exponentielle les manifestations étranges au fil des jours/chapitres du film qui s'égrènent. En bon artisan du genre, le réalisateur parvient même à composer quelques passages inquiétants très efficaces dans cette lenteur ambiante qui scie à ravir aux boulets de désespoir traînés par ses héros (les manipulations perverses dont ils sont les victimes les conduisent souvent à des extrémités tout aussi cruelles). Cependant, si les outils horrifiques sur le devant de la scène sont utilisés avec une vraie dextérité par Bryan Bertino, on ne peut pas dire qu'ils soient hélas toujours inventifs, l'imagerie ou les ressorts convoqués en ce sens nous renvoyant sans cesse à d'autres longs-métrages passés avant lui. Bref, même sur ce point qu'il privilégie, "The Dark and The Wicked" ne propose pas grand chose d'inédit à se mettre sous le dent...

    Bien sûr, si vous n'avez pas vu "Relic" ou si l'angle choisi par Bryan Bertino vous séduit plus que celui du film de Natalie Erika James, "The Dark and the Wicked" a beaucoup de chances de vous plaire ! On ne vous en voudra pas, ce nouveau long-métrage de l'auteur de "The Strangers" a clairement des qualités qui, on l'espère, ont été évoquées par cette chronique. Mais, dans le cas contraire, il est fort probable que vous sortiez de ce séjour infernal à la ferme avec le sentiment qu'un premier film australien vous a déjà récemment proposé bien mieux sur un sujet similaire...
    Ciné-13
    Ciné-13

    124 abonnés 1 085 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 juin 2022
    Pas besoin de jump scare pour instiller l'angoisse! Ces 2 pauvres parents longtemps oubliés par leurs enfants sont résignés sous l'emprise d'une force maléfique qui les étouffe...On ne la verra pas cette force, mais elle se manifeste par des auto-mutilations voire +, inévitables. La photographie est magnifique!
    La tension est sinusoïdale en passant par des hauts et des lenteurs...
    La fin est dramatique, car la possession est contagieuse...
    Cinememories
    Cinememories

    487 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 janvier 2021
    Bryan Bertino confirme son désir de noircir davantage sa filmographie et commence sans doute à tendre vers l’équilibre qu’il recherchait. Il ne semblait que dériver depuis son premier long-métrage qui lui tenait à cœur et il revient alors dans la continuité de ce qui l’avait fasciné dans son « The Strangers », à savoir le home invasion. Face à la situation sanitaire et très particulière d’un père, le reste des membres de la famille trouve encore la force de s’éloigner les uns des autres. Il suffira d’un bon élan de courtoisie pour que celle-ci se révèle toute aussi terrifiante que nuancée. Un appel à l’aide trouve ainsi son écho dans une ferme, en deuil de son guide paternel, un berger qui n’attend plus que disparition et succession.

    Pour ce qui est de la rédemption, il faudra l’extirper des peurs viscérales de Louise (Marin Ireland) et Michael (Michael Abbott Jr.). Ces enfants réapparaissent aussitôt que la maladie de leur père empoigne jusqu’à se nourrir de son âme. Rien ne semble pouvoir empêcher les choses d’avancer. Et vouloir freiner des forces qui nous dépassent nous rappellent ô combien nous subissons simplement les ravages du temps. Les personnages sont présents pour le saisir de nouveaux, mais en vain, car au bout de ces sept jours de deuil, la vérité va trancher. Entre une mère qui sombre dans la dépression et ses chèvres dans la folie, les ténèbres se distillent dans chaque recoin et finalement dans un hors cadre que l’on sollicite bien plus que les jump scare à gogo que l’on anticipe tant. Ce film trébuche quelques fois sur ce point, mais essentiellement dans sa narration, trop linéaire et qui recycle un peu trop ses effets de style. En revanche, il focalise toute notre attention sur sa pertinence psychologique, nous donnant l’occasion de nous familiariser avec le langage de l’angoisse.

    Ces choses qui n’expliquent pas tout renouent avec l’intrusion dans l’intimité d’une famille qui doit revoir son point de vue, vis-à-vis de la mort elle-même. Ce qui est malignement réussi en témoigne, à l’image de dialogues en léger décalage avec la situation. Que le diable s’invite à travers des hôtes plus ou moins symboliques instaure un climat bien étrange, que les amateurs du genre ne manqueront pas de s’en délecter. Cependant, au-delà de ces tentatives tantôt gagnantes, tantôt lassante, c’est bien dans le drame familial qu’on économise toute cette intensité. Un manque de communication consternant nous ramène à ces moments forts d’une vie, presque antérieure, où frère et sœur opposent inconsciemment leur croyance et leur obligation. Il est évident que la famille passe avant toute chose, mais ce que rapporte les ultimes minutes ce cette intrigue nous invite à justement relativiser nos émotions les plus primaires.

    Au détour d’une semaine très subversive, on a démontré que « The Dark and the Wicked » constitue peut-être un point de rupture avec ce que Bertino avait l’habitude de créer. Ce refoulement de sa terre natale nous laisse ainsi songeur. En affutant le deuxième côté de sa lame, tout finit par devenir plus tranchant. Il reste plus qu’à la destinée au meilleur de maniement et à la meilleure cible, afin de rendre le séjour plus suffocant. Mais s’il ne s’agissait que d’invoquer les frissons pour séduire, cela ne suffirait pas à rendre cette œuvre aussi attachante. La famille Strakers se dilue dans une normalité que l’on pousse dans ses retranchements. L’enjeu principal d’une telle manœuvre consiste ainsi à jauger la combattivité de chacun à rendre sa famille plus forte et unie. Mais comme dans la plupart des infrastructures, quelques clous dépassent, gênant ainsi sa croissance et ses valeurs.
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    325 abonnés 3 000 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 mars 2022
    Rien de nouveau dans le genre, sur un canevas maintes fois vu. entre mystère, hallucination, force maléfique, la tension reste trop sage. Et le côté soporifique ambiant détourne l'intérêt.
    Vinz1
    Vinz1

    186 abonnés 2 449 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 novembre 2024
    Voici pour moi le meilleur film de Bryan Bertino après les décevants « The strangers » et « Mockinbird ». Ici, pas de budget de folie, ni de star au casting. Juste avec une bonne histoire et surtout une ambiance malsaine qui va crescendo, on se surprend à avoir peur devant certaines scènes et ça, c’est bien agréable, car depuis « L’exorciste » voire « Amityille, la maison du diable », peu de films de possession tenaient la corde !
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    296 abonnés 3 150 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 novembre 2022
    Pfff.. ce film est insipide ! C'est lent, c'est mou, c'est spécial et pas effrayant deux secondes... bref une cata la veille d'Halloween ! Je me suis ennuyé, j'ai même piqué du nez... bref tout ce qu'on redoute un tel soir... la barbe !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 novembre 2020
    Du très très bon...

    Le film a un rythme très intense qui débute assez vite, et qui ne retombe pas jusqu'aux dernières secondes de l'enregistrement !

    Le jeu d'acteur est bon, la réalisation excellente, rendant ce film (qui pourrait presque être un huis clos) incroyablement prenant.

    Si vous aimez le véritable fantastique-épouvante, vous allez être ravi. L'aspect psychologique de l'ensemble est sans doute la cerise sur le gâteau.
    Skrzypczaktony13
    Skrzypczaktony13

    4 abonnés 109 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 mai 2022
    Un film qui renouvel pas le genre , malgré quelques scènes plutôt efficaces où l'on reste sur nos gardes pour ne pas sursauter , le scénario reste un bien piètre trou béant où l'on tourne en rond tel une baignoire que l'on vide ... ce n'est pas du tout le film qui restera dans les mémoires du film horrifique.
    Morgan Blaise
    Morgan Blaise

    3 abonnés 63 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 février 2021
    On se retrouve vraiment transporté dans cette semaine glauque et malsaine que vivent cette sœur et son frère. Et merci au scénariste de ne pas terminer cette histoire par un twist pourri avec un pseudo nom de démon. Mon seul regret est les 5 dernières secondes du film qui n'étaient pas franchement utiles.
    Climax
    Climax

    5 abonnés 196 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mars 2023
    Du bon cinéma d'épouvante efficace. Une ambiance extrêmement pesante tout le long du film et une bonne dose de sueurs froides pour le spectateur. Bryan Bertino se montre d'une incroyable efficacité dans les séquences d'horreur pur sans de gros moyens, une vieille ferme, de l'obscurité, du hors-champ et du mystère sur l'entité qui effraie jusqu'à la mort. C'est la seule chose que le spectateur pourrait reprocher à Bertino, que le scénario ne soit pas assez consistant et se refuse de donner toute explication sur l'origine du mal. le maintien du mystère contribue au maintien de la tension jusqu'à la fin du film. A voir.
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