Derniers Avis sur Eerie

Trop bien j adore se film
L histoire est hyper hyper bien je vous le conseille énormément
PS : je ne vous spoil pas 😁

"Eerie" se déroule dans les années 90 au sein d'une école catholique qui est secouée par une affaire de meurtre. Pat Consolacion, la conseillère d'orientation, est très proche de ses élèves et a également un don qui va l'aider dans sa volonté de découvrir ce qui se passe dans ce lieu aussi réputé que mystérieux. Sorti en 2018, "Eerie" était le premier film d'horreur réalisé par Mikhail Red. S'il en a fait un autre depuis (Block Z), celui-ci est dans un style plus sobre et plus élégant avec l'accent mis sur l'ambiance. Il reprend en quelque sorte la même approche que dans "Birdshot" qui était un bon thriller. Malheureusement, je ne peux également qualifier ce film de "bon" et ce malgré de bonnes choses. J'ai bien aimé l'ambiance notamment lors des premières minutes quand on ne sait pas grand-chose de l'histoire, à part qu'il y a des rumeurs inquiétantes sur cette école. Je trouve qu'il y a des sujets intéressants qui sont abordés même superficiellement comme la maladie mentale, le harcèlement ou encore les conséquences d'un système éducatif défectueux, mais l'histoire en elle-même est très moyenne. Je n'attendais rien de particulier, mais j'ai été déçu en découvrant la nature de cette affaire puisque cela s'apparente à ce que l'on voit systématiquement avec ce genre d'histoire. De plus, quand le réalisateur d'être plus direct dans la façon de montrer les choses, son film perd du charme qu'il avait au début. Bref, un film moyen qui se laisse quand même regarder.

Un film plutôt mal écrit sans histoire propre ni thème réfléchi. Eerie est parsemé de nombreuses scènes de remplissage destinées uniquement à faire peur aux spectateurs. La durée du film pourrait être raccourcie de 15 à 20 minutes si ces scènes dénuées de sens étaient supprimées. La prise de décision des personnages est guidée non pas par un processus de réflexion mais par l'ambition immature du réalisateur de maximiser les occasions de faire sursauter les spectateurs. Je ne peux pas non plus comprendre la fascination du film pour les toilettes. Tous les événements de l'histoire se déroulent dans les toilettes des étudiants. Les crimes sont commis dans les toilettes. Les élèves s'intimident les uns les autres dans les toilettes. Une personne se suicide dans les mêmes toilettes. Quelqu'un qui veut se cacher va dans ces mêmes toilettes. C'est sans imagination et enfantin. Enfin la fin du film n'a aucun sens et est aussi insignifiante que tous le reste...

Je ne suis pas très très sûre de ce que je viens de voir en réalité... la première partie du film se perd dans les clichés de film de fantômes à grand coup de fille mystérieuse à la tignasse mal peigné, de jumpscare et musique flippante qui arrive très fort d'un coup (comme le fichu violon de insidious), le tout dans une ambiance froide et bleuté pour faire genre... tant et si bien que mon attention a dû aller se promener à un moment...
Et puis deuxième partie, ou ça tourne un peu en philo, rapport à la mort, la religion, le bien le mal toussaaaa.. bref. C'est un peu décousu mais curieusement, la chute m'a plutôt pas mal surprise et plu.
Je suis déjà contente que tout soit bien expliqué et que cette enquête soit résolue, car ces derniers temps, les films ont tendance a terminer en mode: débrouille toi avec ça, mais en plus, on termine sur une petite touche de douceur et d'amour, qui est la bienvenue et rare dans ce genre de film. Pas si mal donc, du moins atypique!

Une première demi-heure prometteuse avec une ambiance et un pitch qui partent sur de bonnes bases et puis allez savoir pourquoi le film s’englue, se perd dans des élucubrations philosophiques sans queue ni tête, des effets jumsp scares risibles. Au final, c’est usant et peu intéressant.