Jusqu’ici auteur de documentaires, Andreas Horvath a livré en 2019 son premier film de fiction : Lillian. Une première qui valut à ce film inspiré d’une histoire vraie d’être présenté au festival de Cannes 2019 et de concourir à la Caméra d’or. Ce prix convoité par les primo-réalisateurs sera finalement décerné à Cesar Diaz pour Nuestras madres, une première réalisation déjà évoquée dans nos colonnes : Mémoire enfouie et anonyme. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/2020/10/16/lillian/
C'est à la fin du film que j'ai compris que ça aurait pu être un bon film du coup c'est dommage on a l'impression d'avoir regarder un reportage mal fait et le film essaie de démarrer par moment mais il ne le fera pas. Encore un film qui m'a profondément ennuyé.
Lillian aurait pu être une sorte de quintessence du road movie. En effet dans ce sous genre américain relativement codifié, l'histoire de cette jeune femme russe ayant décidé de rallier la Russie par le détroit de Bering en traversant à pied les Etats unis, avait tout pour donner un film référence. Le point de départ était pourtant prometteur: comment ne pas avoir envie de s'enfuir d'un pays où on en est réduit à tourner un porno hardcore, et même pour ce "métier" il faut présenter sa carte de sécurité sociale (ce qui implique qu'il s'agit désormais d'un emploi comme un autre) ? Malheureusement le parti pris d'austérité choisi par le réalisateur, à partir du départ de la jeune femme, fait sombrer le film dans un ennui lancinant. Cela devient un long documentaire sur les Etats unis, avec évidemment de magnifiques paysages et quelques notations sociologiques. Toutefois on s'attache rapidement à cette jeune femme qui apprend les codes de survie des "hobos" (vagabonds), et dont se doute bien que sa quête est vouée à l'échec. Donc je comprends certains spectateurs enthousiastes, mais je ne peux cacher que les 2 heures et quelques de film m'ont paru longues !
Une grosse claque, un des plus beaux films de l'année que je n'attendais pas ! Cette actrice est purement éblouissante, ce voyage à pied à travers le continent Nord-américain m'a fait kiffé grave ! Du pur pur cinéma !
Absolument superbe. Par moments, une vraie recherche cinématographique. Un voyage au bout du monde, de l'humanité, de soi-même. Le film n'a pas l'écho médiatique qu'il mériterait, même sur le créneau art et essai. Courez le voir avant qu'il quitte les salles.
Long, pénible, le film ravira les dépressifs, ceux qui ne croient plus en rien, et qui apprécieront peut-être l'obscénité de la caméra qui filme le corps de cette jeune fille à qui le rang de personnage est refusé dans le film. Elle ne parlera jamais. Le réalisateur prêche ses convictions écologistes et spiritualistes avec de grosses ficelles. C'est le plus mauvais film que j'ai vu en 2019.
On est loin, très loin de into thé wild !! Ou de leave no trace. Dommage car cela aurait pu être mieux que ça et surtout comme en réalité, on ne sait pas ce qui est arrivé en réalité à cette jeune fille, c'est un peu fantasque. De plus, l'histoire se déroule un siècle plus tard ce qui la rend peu crédible. A regarder, à défaut de mieux 😉
Bonjour le réalisme! : l'héroÏne ne prononce aucune parole durant tout le film,est très peu interpellée ou agressée,s'habille ou se nourrit gratuitement au petit bonheur la chance,se trouve des habitations abandonnées pour dormir et se ravitailler au besoin,passe du froid au chaud sans trop de problèmes,j'en passe et des meilleures...Tout ceci pourrait agacer et gâcher notre plaisir, mais la belle mise en valeur de paysages parfois moches par une caméra inspirée rattrape le tout.Et la fin triste et métaphorique emporte finalement le morceau.Pour couronner l'ensemble:belle présence d'une comédienne dont ce n'est pas le métier.
Entre « Sans toi ni loi » de Varda et « une histoire vraie » de Wenders baigné par l’esprit surnaturel d’un Terrence Malick... du grand et beau cinéma! ❤️
le film démarre et termine avec des images qui ne sont là que pour embarrasser le spectateur, du porno hardcore et une chasse à la baleine, qui ne servent en rien l'histoire. A aucun moment on ne s'attache au personnage principal qui est à la limite de l'autisme tant elle exècre les rapports humains. spoiler: D'ailleurs, lorsqu'elle meurt on s'en fout littéralement . Sinon un film contemplatif avec de belles images, un cadrage exceptionnel, un beau documentaire sur les différents paysages américains, mais en aucun cas un film avec un scénario et une écriture digne de ce nom.