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Acidus
742 abonnés
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3,0
Publiée le 21 mars 2021
Allant de pair avec l'impopularité croissante de la mafia auprès de la population japonaise, les Yakuza Eiga se sont fait extrêmement rares ces dernières décennies. Il n'y a bien que Kitano et Miike pour nous en pondre un occasionnellement. De ce dernier nous vient ce "First Love, Le dernier Yakuza". Très productif, Miike est capable du pire comme du meilleur mais ses années les plus folles et inventives sont loin derrière lui. En effet, ce long métrage est plutôt banal tant dans son fond que dans sa forme. Les amateurs du cinéaste sont en terrain connu mais ils seront face à une production bien sage et avec peu de surprises. Ça reste un bon divertissement et comme les Yakuza Eiga sont peu courant actuellement, ne boudons pas notre plaisir !
Histoire simple mais efficace, avec un humour particulier que j'ai apprécié, de plus le film à beaucoup de violence à coup de katanas, sabres etc.... comme j'aime. Enfin la touche de burlesque à la fin est bien venue, et l'ambiance colle parfaitement au thème avec des jeux de lumières magnifiques. Une bonne surprise, un film japonais à la sauce Tarantino, avec des personnages déjantés, qui nous font passer un bon moment.
" First Love, Le Dernier Yakuza" présenté l'an dernier au festival de cannes dans la section un certain regard est un thriller japonais de bonne facture. En effet il est rare de voir des films japonais sur nos écrans celui-ci nous offre rien de surprenant. Cependant l'ensemble mélange habillement scènes action gore avec une pointe d'humour noire et même de romance, bref nous nous ennuyons pas devant cette histoire.
Fan de Miike depuis les Crow Zero j'avais hâte de voir ce film. Bien que plus calme que le reste de sa filmographie, celui-ci ne s'arrête pas entre son absurdité et ses combats. Un très bonne introduction à l'univers de ce réalisateur.
Léo est un jeune boxeur qui apprend qu’il est atteint d’une tumeur au cerveau. Un soir alors qu’il désespère, il rencontre Monica, une prostituée toxicomane qui s’est retrouvée dans un trafic de drogue. Les deux âmes égarées vont tomber amoureux dans le Tokyo sombre et sale mais aussi devoir affronter un policier corrompu et plusieurs tueurs qui les poursuivent. Takashi Miike emploie un ton déroutant mêlant situations cocasses, violences à souhait, polar social et même animation pop. Ce délire extravagant trouvera ses fans mais son côté bancal en rebutera plus d’un. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
L'ultra prolixe Takashi Miike pose sa sa caméra à Kabukicho, le quartier chaud de Shinjuku à Tokyo qui ferait passer Pigalle pour Sodome et Gomorrhe reunies. Il nous sert un film qui comme à son habitude est un objet filmique non identifié à la convergence de plusieurs styles, le film de yakuza, la comédie noire, le gore et même le manga le temps d'une séquence. Toujours un peu surjoué, tourné avec peu de moyens donc quand une cascade coûte trop chère à mettre en image on la dessine, on ne regarde pas un chef d'œuvre, ni le meilleur film de son auteur, mais on passe un bon moment ce qui est déjà pas si mal.
Un scénario conventionnel sur fond de trafic de drogues, de lutte entre yakusas et triades chinoises, de trahison, de flic corrompu, avec des poursuites et des combats violents. Vu la prolificité du réalisateur (réputé pour ses scènes ultraviolentes), à voir comme un exercice de style, avec une violence stylisée, théorisée qui lui ôte partiellement son côté réaliste (cf. une courte scène de poursuite automobile, réalisée en dessins animés, façon pop art ou manga), la rendant vaine, inutile et absurde. Elle est contrebalancée par le début d’idylle entre 2 paumés, Léo, jeune boxeur spoiler: à qui on vient de diagnostiquer une tumeur au cerveau et Monika, toxicomane et prostituée pour payer les dettes de son père, disparu et dont elle a des visions. Malheureusement, malgré la musique entrainante de Kōji ENDŌ (musicien attitré du réalisateur) et la réussite des scènes de combats (notamment au sabre et dans un magasin d’outillages) et de poursuite (spoiler: scène finale sur un pont au-dessus de l’océan, quasiment surréaliste ) le film manque de rythme, contrairement à un autre, assez proche, « Le gangster, le flic et l’assassin » (2019) du coréen LEE Won-tae ou même, « Time and tide » (2000) de TSUI Hark mais qui péchait par un scénario confus.
Takashi Miike est un des cinéastes japonais les plus fous de sa génération. Auteur du dérangeant et superbe Audition, de l'ultra violent et déjanté Ichi the killer et du radical Visitor Q, Miike livre avec first love, une œuvre moins destroy que d'autres de ses films mais assez déjanté pour divertir. Le scénario est classique mais les passages loufoques et le côté foutraque de l'ensemble rendent le film assez attachant. On retiendra notamment une belle scène en animé totalement psychédélique. On aurait pu espérer quelque chose d'encore plus trash et sanglant de la part de Miike qui s'est bien assagi mais son film est simple et direct et son couple de héros assez attachant. Bref un bon divertissement mais on est loin de la réussite majeure que fut audition.
A première vue ça ressemble vraiment à un film de Yakuza , soit une version japonaise de la mafia italienne doublée de mauvaise humeur chronique , et appuyée d’un regard tarantinesque pour les coups de boutoir. Ce qui nous fait un joli méli-mélo policier sur l’arnaque d’un membre d’une triade ( un traitre donc ) qui a vraiment conçu son affaire avec la complicité d’un flic aussi vicelard que ripou. Seulement les choses ne se passent pas du tout comme prévu, et d’événement en événement, notre héros ne cesse de prendre des claques. Pour commencer. Le scénariste qui est aussi le réalisateur a su manigancer son affaire pour faire n’importe quoi et nous l’imposer assez logiquement. La naïveté mêlée à la pureté du jeune couple qui dérègle tout le bel ordonnancement des voyous assume le trop plein d’énergie et de violence d’un film qu’il faut absolument voir pour savoir que ça existe. Même pas peur ! Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com