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FaRem
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2,5
Publiée le 19 août 2020
Monica, une fille prostituée de force, qui souffre d'hallucinations tombe sur Leo, un boxeur endurci par la vie qui vient d'apprendre une terrible nouvelle. C'est immédiatement le coup de foudre entre les deux, mais pas de place pour les sentiments, car ils sont pris en chasse par des gangsters et des flics ripoux qui les accusent d'avoir tué le proxénète qui retenait Monica et d'avoir pris sa came. Toute l'histoire tourne autour de ces différents malentendus et cela donne un gros bordel faussement bien organisé. L'histoire est d'une grande simplicité et n'est pas très engageante en plus d'être trop longue à se mettre en place. Je m'attendais à quelque chose de plus fou, une sorte de chasse à l'homme ultra rythmée et ponctuée par des moments de violence, mais c'est loin d'être le cas. Takashi Miike tente d'apporter le plus de choses, mais le scénario de Masa Nakamura est plutôt faiblard. De plus, je trouve que le mélange des genres ne fonctionne pas. Les quelques tentatives d'humour font tache et ne m'ont pas arraché un sourire. J'ai trouvé le film pas terrible, mais je mets quand même la moyenne, car il se laisse suivre sans difficulté malgré une histoire qui manque de consistance.
Le prolifique cinéaste japonais Takashi Miike signe ici un polar bien sanglant avec une violence assumée. L'histoire d'amour entre un jeune boxeur souffrant d'une tumeur au cerveau et une prostituée toxicomane donnait déjà le ton du film. Malheureusement, ce thriller se perd un peu en route et la scène finale est interminable. A conseiller de préférence aux férus d'action car de ce côté là, ça va à cent à l'heure. Pour le reste, c'est assez moyen.
Petite déception, je m'attendais à tellement plus fou de ce film. Le début est très lent, l'intrigue prend beaucoup de temps à se mettre en place (alors qu'elle n'est vraiment pas complexe). Le jeu des acteurs est beaucoup trop outré pour mon gout. Du coup, les dernières trente minutes d'action pure et dure qui ne sont pas si mal viennent si tard que j'attendais plus la fin du film que leur arrivée.
Leo, un boxeur auquel on vient de diagnostiquer un glioblastome foudroyant, et Monika, une toxicomane réduite en esclavage sexuel pour rembourser les dettes de jeu d’un père incestueux, n’étaient pas destinés à se rencontrer. Une arnaque improbable, imaginée par un escroc minable, avec la complicité d’un flic ripou, les rapprochera pourtant. Leo et Monika se trouvent à leurs corps défendants plongés dans une guerre de gangs entre un mafieux chinois manchot, un yakuza récemment libéré de prison… et une veuve assoiffée de vengeance.
Takashi Miike aurait, dit-on, réalisé déjà plus de cent films. Seule une minorité est sortie en France, qui ne permet guère qu’une vision partielle de l’oeuvre de ce réalisateur prolifique. J’ai gardé un souvenir vif de l’ambiance sado-masochiste de "Audition", au début des années 2000, interdit aux moins de seize ans.
"First Love" sort en France sous un titre particulièrement niaiseux. Qui attendrait une romance adolescente serait immanquablement déçu. Qui escompte au contraire une série B tarantinesque, choc et pop, en aura pour son argent.
Car "First Love" ne nous fait pas prendre des vessies pour des lanternes. Un scénario passablement alambiqué, qu’on peine à comprendre pendant le premier quart d’heure mais qui se remet gentiment sur les rails, nous offre le lot promis de violence décomplexée, de gun fights et d’éclairs de sabres.
Tout cela ne va pas très loin. Mais ne boudons pas ce plaisir régressif.