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Cinéphiles 44
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3,5
Publiée le 12 janvier 2020
Léo est un jeune boxeur qui apprend qu’il est atteint d’une tumeur au cerveau. Un soir alors qu’il désespère, il rencontre Monica, une prostituée toxicomane qui s’est retrouvée dans un trafic de drogue. Les deux âmes égarées vont tomber amoureux dans le Tokyo sombre et sale mais aussi devoir affronter un policier corrompu et plusieurs tueurs qui les poursuivent. Takashi Miike emploie un ton déroutant mêlant situations cocasses, violences à souhait, polar social et même animation pop. Ce délire extravagant trouvera ses fans mais son côté bancal en rebutera plus d’un. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
L'ultra prolixe Takashi Miike pose sa sa caméra à Kabukicho, le quartier chaud de Shinjuku à Tokyo qui ferait passer Pigalle pour Sodome et Gomorrhe reunies. Il nous sert un film qui comme à son habitude est un objet filmique non identifié à la convergence de plusieurs styles, le film de yakuza, la comédie noire, le gore et même le manga le temps d'une séquence. Toujours un peu surjoué, tourné avec peu de moyens donc quand une cascade coûte trop chère à mettre en image on la dessine, on ne regarde pas un chef d'œuvre, ni le meilleur film de son auteur, mais on passe un bon moment ce qui est déjà pas si mal.
Des acteurs somptueux, une esthétique hypnotisante, un scénario dynamique, des plans pittoresques, ce film est une pépite. J'aimerai y replonger dès que possible, la dose d'humour est parfaitement adaptée aux drames pour les rendre supportables, cela faisait longtemps qu'un film ne m'avait pas autant plu ! Une réussite selon moi, je vous invite à vous créer votre propre opinion évidemment.
Il s’agit pour moi de ma toute première critique, à partir d’aujourd’hui j’en rédigerai une pour chaque film que j’irai voir ou au cinéma ou sur d’autres plateformes afin de proprement les répertorier et affiner ma cinéphilie, j’ai très hâte de commencer ! Bref, passons au film. Exprimer mon ressenti sur ce film n’est vraiment pas simple, surtout pour une première critique. Takashi Miike est un réalisateur très énergique, il suffit de regarder sa filmographie absolument énorme et insensée, au milieu de laquelle First Love doit figurer avec Audition parmi ses meilleurs films. Tout dans son style, il nous livre un film trash, violent et surtout drôle. Ici aucune morale, aucun message, un défouloir tout simplement. Il est indispensable de ne pas chercher de la crédibilité dans le scénario, il n’y aurait aucun intérêt à visionner ce film ; le scénario de First Love est conçu dans 2 buts : poser tout les éléments propices à une explosion générale, poser continuellement des rebondissements, il est littéralement impossible d’anticiper quoi que ce soit, je le trouve donc très réussi. Les scènes d’actions étant filmées en gros plans, elles sont très puissantes, mais peu élégantes, assez anarchiques, on peut avoir l’impression que la caméra peine à suivre l’action. L’utilisation des gros plans permet toutefois de rendre bien plus impressionnants les effets spéciaux du film, la maîtrise du gore est présente, ça c’est sûr ! L’irruption de la scène animée ne m’a pas convaincu en revanche, même si elle s’inscrit elle aussi dans la touche Miike, je la vois plus comme une solution de facilité par rapport à la difficulté qui aurait de filmerspoiler: le plongeon de la voiture par dessus les voitures de police . Il faut souligner également la performance des acteurs, absolument tous fonctionnent, savent très bien jauger leurs gestes, leurs expressions, en particulier l’acteur jouant Kase, Shôta Sometani, époustouflant dans ce film. Ce qu’il faut retenir, c’est qu’on ne voit pas le temps passer durant ce film, entre le scénario qui va à 100 à l’heure, les morts qui s’enchaînent et toute la présence de l’humour noir, il y a de quoi faire.
J'aurai bien voulu mettre 0 étoiles, mais impossible. Ce film est une misère. Entre un scénario bancale, des scènes tournés sans réflexion (par exemple, une caméra fixe sur 5-6 personnages, alors qu'un ce mets devant la caméra, plan sur son dot, le kiff). Ensuite, je vois beaucoup de critique parler de la violence, vous êtes allez voir le même film ou pas ? La seul violence présente dans ce film sont des coups de poing illogique, et deux tête coupé avec peu de sang. "Wow trop violent"
Pour finir (sinon ça serai encore trop long), il y a beaucoup de scènes totalement inutile, des scènes totalement longue, nul, ennuyante. Vraiment un film très mauvais, je sais même pas pourquoi il y a "le dernier yakuza" dans le titre, tellement le film est tourné sur une drogué, un boxeur, et une guerre entre deux chinois et deux yakuza.
Vraiment, 7.7€ pour ce film d'une 1h50, vraiment, rebroussé chemin.
Leo, un boxeur auquel on vient de diagnostiquer un glioblastome foudroyant, et Monika, une toxicomane réduite en esclavage sexuel pour rembourser les dettes de jeu d’un père incestueux, n’étaient pas destinés à se rencontrer. Une arnaque improbable, imaginée par un escroc minable, avec la complicité d’un flic ripou, les rapprochera pourtant. Leo et Monika se trouvent à leurs corps défendants plongés dans une guerre de gangs entre un mafieux chinois manchot, un yakuza récemment libéré de prison… et une veuve assoiffée de vengeance.
Takashi Miike aurait, dit-on, réalisé déjà plus de cent films. Seule une minorité est sortie en France, qui ne permet guère qu’une vision partielle de l’oeuvre de ce réalisateur prolifique. J’ai gardé un souvenir vif de l’ambiance sado-masochiste de "Audition", au début des années 2000, interdit aux moins de seize ans.
"First Love" sort en France sous un titre particulièrement niaiseux. Qui attendrait une romance adolescente serait immanquablement déçu. Qui escompte au contraire une série B tarantinesque, choc et pop, en aura pour son argent.
Car "First Love" ne nous fait pas prendre des vessies pour des lanternes. Un scénario passablement alambiqué, qu’on peine à comprendre pendant le premier quart d’heure mais qui se remet gentiment sur les rails, nous offre le lot promis de violence décomplexée, de gun fights et d’éclairs de sabres.
Tout cela ne va pas très loin. Mais ne boudons pas ce plaisir régressif.
Un scénario conventionnel sur fond de trafic de drogues, de lutte entre yakusas et triades chinoises, de trahison, de flic corrompu, avec des poursuites et des combats violents. Vu la prolificité du réalisateur (réputé pour ses scènes ultraviolentes), à voir comme un exercice de style, avec une violence stylisée, théorisée qui lui ôte partiellement son côté réaliste (cf. une courte scène de poursuite automobile, réalisée en dessins animés, façon pop art ou manga), la rendant vaine, inutile et absurde. Elle est contrebalancée par le début d’idylle entre 2 paumés, Léo, jeune boxeur spoiler: à qui on vient de diagnostiquer une tumeur au cerveau et Monika, toxicomane et prostituée pour payer les dettes de son père, disparu et dont elle a des visions. Malheureusement, malgré la musique entrainante de Kōji ENDŌ (musicien attitré du réalisateur) et la réussite des scènes de combats (notamment au sabre et dans un magasin d’outillages) et de poursuite (spoiler: scène finale sur un pont au-dessus de l’océan, quasiment surréaliste ) le film manque de rythme, contrairement à un autre, assez proche, « Le gangster, le flic et l’assassin » (2019) du coréen LEE Won-tae ou même, « Time and tide » (2000) de TSUI Hark mais qui péchait par un scénario confus.
C'est du Tarantino sauce japonaise ! Il y a des mafieux, de la drogue, des révolvers, un plan tiré par les cheveux, des personnages improbables se retrouvant là où ils n'auraient jamais du être et des hectolitres de sang. Le film aurait facilement pu virer à la farce mais, par sa maîtrise du rythme, de la photographie et de la mise-en-scène, Takashi Miike transforme ce scénario délirant en virée cauchemardesque jubilatoire. C'est trop, toujours trop, mais on en redemande.
première chose à dire, c'est rythmé, violent et somme toute jubilatoire….Des scènes d'action, de combats, de fusillades toutes les deux minutes, avec beaucoup plus de personnages que dans le "synopsis" d'allociné, il y a aussi des flics sur le coup, des chinois et des japonais, ce qui rend parfois le scénario confus….Mais que les images sont léchées, et la bande son joliment dans le coup….On peut parfois penser à un Takeshi Kitano (certains films) pour l'exubérance de la violence, même si le maitre n'est pas égalé en noirceur….Un grand soin dans la réalisation, et rien que pour ça, le film est un régal….La plupart des scènes on lieu de nuit (scénario oblige) dans Tokyo . Si vous aimez l'action, le baroque, le crime dans tous ses états, ce film peut être un régal….Je conseille.
Takashi Miike est un des cinéastes japonais les plus fous de sa génération. Auteur du dérangeant et superbe Audition, de l'ultra violent et déjanté Ichi the killer et du radical Visitor Q, Miike livre avec first love, une œuvre moins destroy que d'autres de ses films mais assez déjanté pour divertir. Le scénario est classique mais les passages loufoques et le côté foutraque de l'ensemble rendent le film assez attachant. On retiendra notamment une belle scène en animé totalement psychédélique. On aurait pu espérer quelque chose d'encore plus trash et sanglant de la part de Miike qui s'est bien assagi mais son film est simple et direct et son couple de héros assez attachant. Bref un bon divertissement mais on est loin de la réussite majeure que fut audition.
Jouissif et très divertissant. Un film d'action très réussi .rythmé, drôle , efficace, plein de charme. On se régale même si cela tranche souvent dans le vif!! Les acteurs s'en donne à cœur joie dans leurs excès cartoonesques . Un excellent divertissement, inventif et truculent.
Bon ben j’ai dû passer à côté. J’ai rien trouvé d’hilarant ni de nihiliste comme annoncé parfois dans la critique des pros. Plutôt une bouillabaisse insipide et ennuyeuse que le scénario tente de camoufler sous la violence, l’outrance et des miettes de culture pop. Et puis cette façon qu’ont parfois les acteurs de hurler leur texte sans raison est vraiment insupportable. On croit qu’ils se font hara-kiri, et puis non, ils se disent juste bonjour.
Ce film policier de Takashi Miike est délirant avec ses airs de manga. Il y a d’ailleurs une séquence animée dans le film. Le long métrage raconte aussi une histoire d’amour..... Ca coupe des bras, des têtes, des jambes, tranchés par des sabres. C’est sanglant ! Les mafieux sont féroces et sans aucune pitié. Mais la violence de ce film est tellement caricaturale que l’on rit la plupart du temps. On peut regretter quelques imperfections dans ce film mais rien qui ne vienne gacher notre plaisir
Si vous aimez le style tarantino ou encore les séries B First love est pour vous ! pour les autres, allez le découvrir . Décapant et jouissif
A première vue ça ressemble vraiment à un film de Yakuza , soit une version japonaise de la mafia italienne doublée de mauvaise humeur chronique , et appuyée d’un regard tarantinesque pour les coups de boutoir. Ce qui nous fait un joli méli-mélo policier sur l’arnaque d’un membre d’une triade ( un traitre donc ) qui a vraiment conçu son affaire avec la complicité d’un flic aussi vicelard que ripou. Seulement les choses ne se passent pas du tout comme prévu, et d’événement en événement, notre héros ne cesse de prendre des claques. Pour commencer. Le scénariste qui est aussi le réalisateur a su manigancer son affaire pour faire n’importe quoi et nous l’imposer assez logiquement. La naïveté mêlée à la pureté du jeune couple qui dérègle tout le bel ordonnancement des voyous assume le trop plein d’énergie et de violence d’un film qu’il faut absolument voir pour savoir que ça existe. Même pas peur ! Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com