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Ykarpathakis157
4 817 abonnés
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0,5
Publiée le 9 décembre 2020
Je pouvais dire que ça allait être mauvais assez tôt. Les scènes de combat allaient de mauvaises à terribles. Je ne pouvais rien voir dans la moitié d'entre elles certaines n'avaient que des caméra tremblantes et c'était juste des angle horribles ou dans le dos de quelqu'un donc on ne pouvait pas voir ce qui se passait. Pourquoi First Love, le dernier yakuza un film sur un boxeur et une call-girl dans la ligne de mire d'une guerre violente entre des membres des Yakuza et divers tueurs à la recherche d'un sac de drogue semble-t-il si mauvais. L'histoire était un peu trop folle j'aimais bien la relation principale mais je ne pouvais pas m'empêcher d'avoir l'impression de perdre mon temps avec cette chose. Un film réservé au fans de Takashi Miike dont je ne fait pas partie heureusement...
Monica, une fille prostituée de force, qui souffre d'hallucinations tombe sur Leo, un boxeur endurci par la vie qui vient d'apprendre une terrible nouvelle. C'est immédiatement le coup de foudre entre les deux, mais pas de place pour les sentiments, car ils sont pris en chasse par des gangsters et des flics ripoux qui les accusent d'avoir tué le proxénète qui retenait Monica et d'avoir pris sa came. Toute l'histoire tourne autour de ces différents malentendus et cela donne un gros bordel faussement bien organisé. L'histoire est d'une grande simplicité et n'est pas très engageante en plus d'être trop longue à se mettre en place. Je m'attendais à quelque chose de plus fou, une sorte de chasse à l'homme ultra rythmée et ponctuée par des moments de violence, mais c'est loin d'être le cas. Takashi Miike tente d'apporter le plus de choses, mais le scénario de Masa Nakamura est plutôt faiblard. De plus, je trouve que le mélange des genres ne fonctionne pas. Les quelques tentatives d'humour font tache et ne m'ont pas arraché un sourire. J'ai trouvé le film pas terrible, mais je mets quand même la moyenne, car il se laisse suivre sans difficulté malgré une histoire qui manque de consistance.
Léo est un jeune boxeur qui apprend qu’il est atteint d’une tumeur au cerveau. Un soir alors qu’il désespère, il rencontre Monica, une prostituée toxicomane qui s’est retrouvée dans un trafic de drogue. Les deux âmes égarées vont tomber amoureux dans le Tokyo sombre et sale mais aussi devoir affronter un policier corrompu et plusieurs tueurs qui les poursuivent. Takashi Miike emploie un ton déroutant mêlant situations cocasses, violences à souhait, polar social et même animation pop. Ce délire extravagant trouvera ses fans mais son côté bancal en rebutera plus d’un. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Allant de pair avec l'impopularité croissante de la mafia auprès de la population japonaise, les Yakuza Eiga se sont fait extrêmement rares ces dernières décennies. Il n'y a bien que Kitano et Miike pour nous en pondre un occasionnellement. De ce dernier nous vient ce "First Love, Le dernier Yakuza". Très productif, Miike est capable du pire comme du meilleur mais ses années les plus folles et inventives sont loin derrière lui. En effet, ce long métrage est plutôt banal tant dans son fond que dans sa forme. Les amateurs du cinéaste sont en terrain connu mais ils seront face à une production bien sage et avec peu de surprises. Ça reste un bon divertissement et comme les Yakuza Eiga sont peu courant actuellement, ne boudons pas notre plaisir !
Leo, un boxeur auquel on vient de diagnostiquer un glioblastome foudroyant, et Monika, une toxicomane réduite en esclavage sexuel pour rembourser les dettes de jeu d’un père incestueux, n’étaient pas destinés à se rencontrer. Une arnaque improbable, imaginée par un escroc minable, avec la complicité d’un flic ripou, les rapprochera pourtant. Leo et Monika se trouvent à leurs corps défendants plongés dans une guerre de gangs entre un mafieux chinois manchot, un yakuza récemment libéré de prison… et une veuve assoiffée de vengeance.
Takashi Miike aurait, dit-on, réalisé déjà plus de cent films. Seule une minorité est sortie en France, qui ne permet guère qu’une vision partielle de l’oeuvre de ce réalisateur prolifique. J’ai gardé un souvenir vif de l’ambiance sado-masochiste de "Audition", au début des années 2000, interdit aux moins de seize ans.
"First Love" sort en France sous un titre particulièrement niaiseux. Qui attendrait une romance adolescente serait immanquablement déçu. Qui escompte au contraire une série B tarantinesque, choc et pop, en aura pour son argent.
Car "First Love" ne nous fait pas prendre des vessies pour des lanternes. Un scénario passablement alambiqué, qu’on peine à comprendre pendant le premier quart d’heure mais qui se remet gentiment sur les rails, nous offre le lot promis de violence décomplexée, de gun fights et d’éclairs de sabres.
Tout cela ne va pas très loin. Mais ne boudons pas ce plaisir régressif.
première chose à dire, c'est rythmé, violent et somme toute jubilatoire….Des scènes d'action, de combats, de fusillades toutes les deux minutes, avec beaucoup plus de personnages que dans le "synopsis" d'allociné, il y a aussi des flics sur le coup, des chinois et des japonais, ce qui rend parfois le scénario confus….Mais que les images sont léchées, et la bande son joliment dans le coup….On peut parfois penser à un Takeshi Kitano (certains films) pour l'exubérance de la violence, même si le maitre n'est pas égalé en noirceur….Un grand soin dans la réalisation, et rien que pour ça, le film est un régal….La plupart des scènes on lieu de nuit (scénario oblige) dans Tokyo . Si vous aimez l'action, le baroque, le crime dans tous ses états, ce film peut être un régal….Je conseille.
A première vue ça ressemble vraiment à un film de Yakuza , soit une version japonaise de la mafia italienne doublée de mauvaise humeur chronique , et appuyée d’un regard tarantinesque pour les coups de boutoir. Ce qui nous fait un joli méli-mélo policier sur l’arnaque d’un membre d’une triade ( un traitre donc ) qui a vraiment conçu son affaire avec la complicité d’un flic aussi vicelard que ripou. Seulement les choses ne se passent pas du tout comme prévu, et d’événement en événement, notre héros ne cesse de prendre des claques. Pour commencer. Le scénariste qui est aussi le réalisateur a su manigancer son affaire pour faire n’importe quoi et nous l’imposer assez logiquement. La naïveté mêlée à la pureté du jeune couple qui dérègle tout le bel ordonnancement des voyous assume le trop plein d’énergie et de violence d’un film qu’il faut absolument voir pour savoir que ça existe. Même pas peur ! Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Le prolifique cinéaste japonais Takashi Miike signe ici un polar bien sanglant avec une violence assumée. L'histoire d'amour entre un jeune boxeur souffrant d'une tumeur au cerveau et une prostituée toxicomane donnait déjà le ton du film. Malheureusement, ce thriller se perd un peu en route et la scène finale est interminable. A conseiller de préférence aux férus d'action car de ce côté là, ça va à cent à l'heure. Pour le reste, c'est assez moyen.
Ce film policier de Takashi Miike est délirant avec ses airs de manga. Il y a d’ailleurs une séquence animée dans le film. Le long métrage raconte aussi une histoire d’amour..... Ca coupe des bras, des têtes, des jambes, tranchés par des sabres. C’est sanglant ! Les mafieux sont féroces et sans aucune pitié. Mais la violence de ce film est tellement caricaturale que l’on rit la plupart du temps. On peut regretter quelques imperfections dans ce film mais rien qui ne vienne gacher notre plaisir
Si vous aimez le style tarantino ou encore les séries B First love est pour vous ! pour les autres, allez le découvrir . Décapant et jouissif
" First Love, Le Dernier Yakuza" présenté l'an dernier au festival de cannes dans la section un certain regard est un thriller japonais de bonne facture. En effet il est rare de voir des films japonais sur nos écrans celui-ci nous offre rien de surprenant. Cependant l'ensemble mélange habillement scènes action gore avec une pointe d'humour noire et même de romance, bref nous nous ennuyons pas devant cette histoire.
Takashi Miike est un des cinéastes japonais les plus fous de sa génération. Auteur du dérangeant et superbe Audition, de l'ultra violent et déjanté Ichi the killer et du radical Visitor Q, Miike livre avec first love, une œuvre moins destroy que d'autres de ses films mais assez déjanté pour divertir. Le scénario est classique mais les passages loufoques et le côté foutraque de l'ensemble rendent le film assez attachant. On retiendra notamment une belle scène en animé totalement psychédélique. On aurait pu espérer quelque chose d'encore plus trash et sanglant de la part de Miike qui s'est bien assagi mais son film est simple et direct et son couple de héros assez attachant. Bref un bon divertissement mais on est loin de la réussite majeure que fut audition.
Un scénario conventionnel sur fond de trafic de drogues, de lutte entre yakusas et triades chinoises, de trahison, de flic corrompu, avec des poursuites et des combats violents. Vu la prolificité du réalisateur (réputé pour ses scènes ultraviolentes), à voir comme un exercice de style, avec une violence stylisée, théorisée qui lui ôte partiellement son côté réaliste (cf. une courte scène de poursuite automobile, réalisée en dessins animés, façon pop art ou manga), la rendant vaine, inutile et absurde. Elle est contrebalancée par le début d’idylle entre 2 paumés, Léo, jeune boxeur spoiler: à qui on vient de diagnostiquer une tumeur au cerveau et Monika, toxicomane et prostituée pour payer les dettes de son père, disparu et dont elle a des visions. Malheureusement, malgré la musique entrainante de Kōji ENDŌ (musicien attitré du réalisateur) et la réussite des scènes de combats (notamment au sabre et dans un magasin d’outillages) et de poursuite (spoiler: scène finale sur un pont au-dessus de l’océan, quasiment surréaliste ) le film manque de rythme, contrairement à un autre, assez proche, « Le gangster, le flic et l’assassin » (2019) du coréen LEE Won-tae ou même, « Time and tide » (2000) de TSUI Hark mais qui péchait par un scénario confus.
"First love, le dernier Yakuza" est un film d'action très classique pour un T. Miike qui pourrait presque se faire passer pour une production hollywoodienne. A cela près que le scénario est très travaillé; sans temps mort et l'on retrouve par moment la touche de folie du réalisateur. Tout cela sonne très juste et l'on assiste à un film survolté, réussi qu'il ne faut pas manqué !!