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    Take Me Somewhere Nice
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    3,0
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    12 critiques spectateurs

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    Albert
    Albert

    9 abonnés 344 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 septembre 2023
    Très beau film que j'ai vu au cinéma il y a quelques temps. parfois ça manque un peu de rythme ou d'action mais sinon chef d'oeuvre.
    Kethuwan
    Kethuwan

    17 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 décembre 2021
    Take Me Somewhere Nice est ce genre de film un peu "OVNI", qui peut soit faire mouche chez le spectateur, soit l'emplir d'incompréhension et d'ennui.

    Dans mon cas, j'ai plutôt été emporté par ce que propose la réalisatrice Ena Sendijarević ! Souvent présenté comme un "road-trip", c'est pour moi surtout une "tranche de vie" de l'héroïne qui nous est présentée ici, un peu à la manière de l'ancienne émission documentaire "Strip-tease".

    Le format du film (4:3) et les plans de caméra font en effet penser au documentaire (mention spéciale au dialogue dans la voiture où la caméra prend la place d'Alma et filme la nuque du passager avant qui lui parle sans jamais se retourner, et ce pendant une longue minute), et placent le spectateur en observateur extérieur de l'histoire qui se déroule à l'écran, plutôt que de le faire se sentir "intégré" au récit.

    Parlons-en du récit : Le scénario est une suite de "moments choisis" de l'épopée d'Alma, parfois essentiels à l'histoire, parfois totalement anecdotiques, l'héroïne est bien souvent livrée à elle-même et prend ses décisions sur des coups de tête...

    Les dialogues, ou plutôt leur absence (la plupart des personnages sont assez avares en conversation), n'aident pas à ressentir de l'affection pour les protagonistes, et les situations souvent difficiles dans lesquelles ils se retrouvent ont eu plutôt tendance à me faire sourire plutôt que compatir à leur malheur. Mais il me semble que c'est là l'intention de la réalisatrice, de donner un côté froid et distant à cette histoire, la direction des acteurs semble d'ailleurs aller dans ce sens, les sourires et les moments de joie sont très effacés.

    Au final, en sortant de la salle, je me suis demandé "Qu'est-ce que je viens de regarder, en fait ?", et j'en arrive à la conclusion que, même si c'était une expérience assez spécial, j'ai beaucoup aimé le film : La succession de scènes parfois étranges, parfois banales, filmée d'une manière souvent assez originale ou au moins inattendue, en font à mon sens, comme je disais en introduction, un vrai OVNI, mais un OVNI que j'ai beaucoup apprécié regarder. Il est clair qu'il ne plaira pas à tout le monde, mais ça restera au moins une expérience unique pour moi.
    Loïck G.
    Loïck G.

    337 abonnés 1 671 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 juillet 2021
    Un film assez complexe, malgré les apparences, faussement brouillon, réellement énigmatique. A l’image de cette jeune fille , boudeuse permanente, qui retrouve son pays d’origine, la Bosnie, pour faire la connaissance de son père. Néerlandaise d’adoption, Alma rencontre une autre vie qui ne lui apporte pas les réponses qu’elle ne cherche d’ailleurs peut-être pas. Elle est à l’image de tous les personnages de cette histoire, complexe et ambiguë. Elle flotte entre deux eaux, demoiselle à peine femme, sans attache véritable, ni sexualité affirmée. Alma se cherche et peine à marquer son empreinte d’une personnalité. Ce qui n’est pas le cas de la réalisatrice hautement placée sur un projet artistique et cinématographique innovant. Des coupes franches, sèches, l’humour tranquille en contre-point. Un montage conséquent, parcellaire, proche du pointillisme. Cette expérimentation raisonnée d’un art graphique rapportée au cinéma, séduit un temps
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    The Ukiyo E
    The Ukiyo E

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 juillet 2021
    Une véritable claque cinématographique du point de vue du fond et de la forme ! L'actrice principale est époustouflante !
    LE CHEF
    LE CHEF

    2 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 juillet 2021
    Dubitatif à la vue du trailer, je suis sorti du film bouleversé. Enfin un film qui traite un sujet complexe sans verser dans un sentimentalisme niais ni complaisant. Les personnages sont bruts sans être caricaturaux et la réalisatrice arrive à faire tenir ensemble une ambiance onirique du point de vue de l'image et un réalisme lucide dans les rapports humains.

    Il ne faut pas attendre de ce film une catharsis personnelle, mais il invite au contraire à un décentrement. Enfin du cinéma qui ose être poétique et qui n'a pas pour simple but de vous caresser dans le sens du poil.
    Matho
    Matho

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 juillet 2021
    Enfin un cinéma singulier et un univers bien personnel ! Un film juste et sans pathos qui ne cherche pas à émouvoir dans l’excès. On en ressort avec le sentiment d’un beau film, profondément humble. Je recommande !
    Arnaud F
    Arnaud F

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 juillet 2021
    'Enfin un cinéma singulier qui est si rare aujourd'hui, un regard tendre et sans concession sur la quête identitaire adolescente. J'ai adoré aussi le côté generationnel sur les rapports nord sud. Film très profond. De grands papiers n'ont rien compris à ce film, l'ont ils vraiment regardé ?'
    Addict2Films
    Addict2Films

    25 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 juillet 2021
    Si vous aimez le réalisme social façon Ken Loach ou les frères Dardenne, passez votre chemin. En revanche, si vous aimez les univers stylisés, les recherches esthétiques, un cinéma qui lorgne davantage du côté d’Aki Kaurismäki, Roy Andersson ou Jim Jarmusch, ce film est fait pour vous.

    Si Lubitsch nous faisait comprendre en un seul plan la solitude de son héroïne dans un premier plan célèbre de l’Eventail de Lady Windermere, Ena Sendijarević nous fait comprendre en un seul plan l’enfermement mental de son héroïne, sa méconnaissance du monde extérieur.

    Le monde extérieur, Alma va le découvrir en prenant l’avion pour la Bosnie, à la recherche d’un père malade qu’elle n’a jamais connu. Elle y retrouve son cousin Emir, qu’elle n’avait pas revu depuis l’enfance, et rencontre le meilleur ami de celui-ci, Denis. Pour la première fois, elle va se confronter à une jeunesse différente de ce qu’elle connait déjà, une jeunesse partagée entre l’amour de son pays et la volonté d’émigrer face à une situation devenue très difficile…

    La réalisatrice Ena Sendijarević nous brosse le portrait d’une jeunesse contemporaine pétrie dans ses contradictions, mais foncièrement attachante. A cet égard, son héroïne Alma semble à la fois apathique mais déterminée à faire aboutir ses projets, bougonne mais ouverte aux autres, libérée sur le plan sexuel mais indécise sur le plan sentimental ; parfois cynique, elle semble déjà revenue de tout malgré son jeune âge ; parfois naïve, elle semble découvrir le monde pour la première fois.

    Ce portait, Ena Sendijarević le brosse d’une façon qui n’appartient qu’à elle, balançant entre une esthétique pop, très colorée, et un humour, un ton décalés.

    Si vous aimez les univers très stylisés façon Aki Kaurismäki ou Roy Andersson, avec un poil de spleen façon Jim Jarmusch, vous serez en terrain connu. Cependant loin d’être un simple décalque, la réalisatrice imprime sa marque, trouve son ton propre, à travers un décalage, un humour, qui n’appartiennent qu’à elle. Notamment à travers les rencontres que fait Alma - sorte d’Alice perdue aux Pays des Merveilles - toujours très hautes en couleurs.

    Bref, ce premier film est une réussite totale. Très travaillé sur le plan esthétique et visuel (pour les spectateurs qui sont sensibles à cet aspect de cinéma, et sont si peu souvent contentés), il ne sacrifie pas pour autant ses héros et son histoire, et reste absolument passionnant dans ce qu’il raconte, dans les thématiques qu’il aborde (la recherche d’identité, le déracinement, la sensation d’être entre-deux, la confrontation entre deux jeunesse nord / sud).

    Une réalisatrice à suivre !
    Antoine Q.
    Antoine Q.

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 juillet 2021
    Sympathique ballade ! j'ai bien aimé ce road trip. Les images sont vraiment très belles. Je ne voulais pas partir de l'univers du film. Ils m'ont entraîné.
    Loulouvaauciné
    Loulouvaauciné

    26 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 juillet 2021
    Chef d'oeuvre ! Réalisatrice à suivre, images superbes, univers onirique, une actrice incroyable, j'ai adoré. Coup de coeur !
    traversay1
    traversay1

    3 579 abonnés 4 864 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 décembre 2020
    Le premier long-métrage d'Ena Sendijarevic ne raconte pas sa propre histoire, celle d'une enfant bosnienne qui a quitté son pays avec ses parents au moment de la guerre, à l'âge de 5 ans. L'héroïne de Take me somewhere nice, Alma, est plus jeune, née aux Pays-Bas, et en voyage en Bosnie pour la première fois. Un récit initiatique donc avec sortie de l'adolescence pour la susdite et découverte de la contrée de ses origines. Le road trip est constitué d'un certain nombre de péripéties, pas franchement passionnantes mais traitées d'une manière très stylisée, avec des prises de vue souvent incongrues, signe que la réalisatrice a comme première intention de faire "original". Cela ne fonctionne pas toujours et ne pallie pas la minceur du scénario et des dialogues, lesquels se heurtent de toute manière à la moue quasi systématique de son interprète principale, dont la psychologie reste mystérieuse. Ena Sendjarevic voulait parler de la nouvelle génération bosnienne, celle de l'après-guerre en ex-Yougoslavie, qu'elle soit sur place ou émigrée ailleurs en Europe mais le film, s'il séduit parfois par son réalisme magique, manque définitivement de substance pour plaire sur la longueur. A l'image de ses personnages, mal caractérisés, qui semblent flotter dans un monde qu'ils n'arrivent pas à investir.
    FaRem
    FaRem

    8 662 abonnés 9 536 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 octobre 2020
    Alma, une jeune hollandaise, arrive en Bosnie pour aller voir son père qu'elle n'a jamais connu et qui est hospitalisé. Plus ou moins livrée à elle-même, Alma s'engage dans un road-trip pour aller le voir qui s'apparente à un voyage initiatique. Si "Take Me Somewhere Nice" est un film personnel, il n'est pas autobiographique pour autant. Contrairement à Alma, la réalisatrice est née en Bosnie avant de partir à l'âge de cinq ans à cause de la guerre. Alma a des origines bosniaques, mais sa relation avec ce pays est différente. C'est l'un des thèmes de ce film qui parle de quête d'identité, de migration et d'amour, mais aussi de la vie d'après-guerre pour cette génération. Un film qui se veut lumineux dans ce sens avec la réalisatrice qui donne un vrai style à son film avec une mise en scène spéciale et des couleurs très vives. Ça brille, mais l'histoire est malheureusement assez terne. Déjà que le récit est aussi classique que linéaire, il est difficile de s'attacher aux personnages et plus particulièrement à Alma qui est très fermée. C'est surement voulu par la réalisatrice, mais c'est difficile de développer de l'empathie pour elle. Elle ne dégage rien et semble indifférente à tout. Pour ma part, ça a été un gros frein, car cela ne m'a pas donné envie de m'intéresser à son histoire. Quelques scènes de sexe ici et là pour pimenter le tout, mais l'ensemble reste ennuyeux et finalement sans grand intérêt. Au final, c'est un film sur le passage à l'âge adulte qui m'a ennuyé.
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