Mon compte
    Séjour dans les monts Fuchun
    Note moyenne
    3,9
    748 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Séjour dans les monts Fuchun ?

    71 critiques spectateurs

    5
    11 critiques
    4
    31 critiques
    3
    14 critiques
    2
    7 critiques
    1
    7 critiques
    0
    1 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 janvier 2020
    Chef d’oeuvre d’une rare beauté et d’une grande sensibilité. Une saga familiale pleine de rebondissements et remarquablement interprétée. A voir absolument
    vbernardeau
    vbernardeau

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 janvier 2020
    J'ignorais en voyant le film qu'il s'agissait d'un premier film. Et c'est pourtant selon moi, déjà un quasi chef d'oeuvre. Je me suis senti porté par ce lent écoulement du temps, à l'image de la rivière. Le film réunit ou confronte à merveille la culture ancestrale et les affres de la modernité, la piété filiale et l'opposition des générations, autour de personnages auxquels on s'attache. Je suis impatient de découvrir ses prochains volets.
    Marie-Claire D.
    Marie-Claire D.

    33 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 janvier 2020
    On se laisse absorber, on s'enfonce dans le fauteuil, on regarde, on regarde, on regarde, on n'a pas tout à fait assez d'yeux pour tout voir, les paysages magnifiques, les personnages, l'estampe... et ça sans esthétisme gratuit.
    Bernard D.
    Bernard D.

    111 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 janvier 2020
    « Séjour dans les monts Fuchun » est le premier film de Gu Xiaogang, présenté en clôture de la Semaine de la Critique à Cannes. Il reprend le titre d’une œuvre de Huang Gongwang, un grand rouleau horizontal de 3 peintures réalisées entre 1348 et 1350, et représentant les monts Fuchun situés à Fuyang au sud-ouest de Hangzhou, le long de la rive nord du fleuve Qiantang, dans la capitale de la province du Zhejiang à 200 km de Shanghai.
    Certes ce film baigne dans la nostalgie mais les préoccupations des 4 frères de cette histoire sont hélas bien proches de celles de nos contemporains : avoir plus d’argent soit en travaillant (restaurant) soit de « façon sale » (jeu) ; investir dans l’immobilier « moderne » en détruisant des pans de quartiers ; ne pas s’occuper de ses parents devenus dépendants ; essayer d’échapper aux mariages arrangés » … même si la Chine traditionnelle persiste, matérialisée par un superbe camphrier de 300 ans et quelques scènes de fêtes bouddhiques.
    Bref les 2 h 30 de ce film m’ont paru bien longues … alors que comme indiqué à la fin de ce film, il ne s’agit que du premier volet d’une trilogie dont je ne suis pas certain d’aller voir la suite même si – au fil des saisons - il y a quelques belles images (barques de pécheurs, nature sous la neige …) et de beaux travelling sur la rivière similaires à la peinture de de Huang Gongwang.
    Jean-Philippe Amy
    Jean-Philippe Amy

    3 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 janvier 2020
    Quelle idée géniale de filmer une famille chinoise avec le regard d'un cours d'eau dont les chinois disent qu'il est le "fleuve mère". On se sent flotter et l'on porte un regard serein sur l'agitation humaine. On a hâte de renouer avec cette expérience rare. Pour une 2ème film, quelle maitrise !
    Les choix de pauline
    Les choix de pauline

    132 abonnés 250 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 janvier 2020
    Un très beau film .
    Une chronique familiale avec en filigrane un vrai témoignage sur la Chine actuelle, société mixant course vers la modernité et ancrage dans les traditions ancestrales.
    Un film , certes, paisible et contemplatif mais constamment fluide et vivant. Je ne m'y suis jamais ennuyée. La réalisation et les prises de vue sont pertinentes et magnifiques. Un film où l'esthétique est toujours en corrélation avec l'histoire. Un réalisateur qui ne se regarde pas filmer mais donne en permanence de la profondeur à son histoire au travers de ses images.
    Christoblog
    Christoblog

    827 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 janvier 2020
    Confirmant l'explosion actuelle du cinéma chinois, le premier film du jeune réalisateur Gu Xiaogang (31 ans) est une merveille de sensibilité et d'élégance.

    Ce que raconte Séjour dans les monts Fuchun est anodin : une grand-mère qui perd la tête, ses quatre fils qui ont des personnalités et des problèmes très différents, quelques menus évènements de la vie quotidienne, rarement spectaculaires.

    Le film brille par le prisme de l'antagonisme suivant : il raconte la banalité avec une ambition incroyable, que ce soit par l'ampleur de la mise en scène (les travellings sur la rivière sont d'une beauté incroyable) ou par la démesure de son tournage (qui s'est étalé sur deux ans, pour un montage final de 2h40).

    Le résultat est fascinant de beauté et de réalisme. On est à la fois ébloui par la splendeur de la nature, par la façon dont la fine texture du temps est rendue apparente, et captivé par la destinée de ces personnages dont la personnalité se dévoile progressivement. Le film de Gu Xiaogang se situe donc exactement à mi-chemin d'un manifeste esthétique de premier ordre (la composition de certains plans rappelle les plus grands réalisateurs) et d'une addiction du type de celles qui nous lierait à une série de télévision.

    Séjour dans les monts Fuchun raconte enfin la Chine d'aujourd'hui (ses projets immobiliers, sa quête avide de modernité) et la Chine éternelle (la permanence de la nature, les arbres millénaires, le rythme imperturbable des saisons, la peinture ancienne).

    On a déjà envie de voir les films qui vont suivre, puisque Gu Xiaogang a annoncé que ce premier film était le volet initial d'une trilogie.

    A voir absolument.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 janvier 2020
    Déjà beaucoup de choses dites et écrites sur ce film .une plongée en profondeur dans la société chinoise d'aujourd'hui au fil du parcours des membres d'une famille . Un protagoniste très présent et qui change lui aussi : le paysage . Très belle fresque au long cours donc !
    Pascal
    Pascal

    19 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 janvier 2020
    Très beau film qui suit l'histoire d'une famille dans la ville de Fuyang le long du fleuve Fuchun et des montagnes qui l'entoure. Le film est très contemplatif. Certains plans séquences le long du fleuve sont à couper le souffle et mériteraient presque à eux seuls d'aller voir ce film. Le film est peut être un peu long. Ou peut-être était ce moi qui était fatigué ce soir là. Quoiqu'il en soit, en dehors de la beauté des images et de la somptueuse mise en scène, les personnages sont tous très attachants, portés par de très bons acteurs. Scénario un peu en retrait. J'irai voir les épisodes suivants.
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    175 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 janvier 2020
    Le temps d'une année, d'un anniversaire à un décès, radiographie au grès des saisons d'une famille chinoise contemporaine coulant ses jours (heureux et malheureux) auprès d'un fleuve. Cette œuvre parfaitement maîtrisée nous parle d'une Chine qui se transforme où les immeubles de verre remplace les pagodes, où les filles bousculent les traditions. Remarquablement mis en image avec parfois de longs travellings qui peuvent durer 3 minutes et qui se contemplent comme des rouleaux peints ce film par sa langueur ne plaira pas à tout le monde mais personne ne pourra lui reprocher sa beauté formelle, absolument bluffante pour un premier film.
    Yves G.
    Yves G.

    1 460 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 janvier 2020
    C’est l’histoire d’une famille chinoise sur trois générations. La grand-mère septuagénaire est terrassée par un AVC qui la laisse impotente le jour de son anniversaire. Son fils aîné, qui dirige un restaurant, accepte de la prendre en charge malgré les réticences de son épouse qui a bien du souci avec leur fille qui s’est mis en tête d’épouser un parti que ses parents refusent. Un fils cadet, dont l’immeuble est voué à la démolition, est obligé de se loger temporairement sur un rafiot avec sa femme et son fils, lequel fréquente une jeune fille plus fortunée que lui. Le benjamin, couvert de dettes, poursuivi par la mafia qui en exige le remboursement, s’occupe seul d’un enfant trisomique.

    Le film du jeune prodige Gu Xiaogang emprunte son titre à une célèbre peinture chinoise du XIVème siècle, un rouleau de plus de cinq mètres de long. Comme cette peinture, le film de 2h30 se déroule lentement comme un long rouleau. Il fait une grande place aux paysages urbains filmés à Fuyang, la ville natale du réalisateur, une métropole en pleine mutation, lovée dans une boucle du fleuve Fuchun, à une cinquantaine de kilomètres en amont de Hangzhou, la capitale de la province du Zhejiang.

    Film choral qui passe sans transition d’un personnage à l’autre (au risque parfois d’y égarer le spectateur), chronique languide de l’histoire d’une famille ordinaire, "Séjour dans les monts Fuchun" raconte une Chine qui change. Une Chine où la garde des grands parents ne va plus de soi. Une Chine où les enfants n’acceptent plus les projets matrimoniaux que leurs parents ont patiemment élaborés pour eux. Une Chine où les vieux quartiers sont détruits pour laisser la place à des condo rutilants – une mutation que Jia Zhangke avait déjà patiemment filmée.

    Objectivement, le film de Gu Xiaogang est admirable. Son rythme, son ambition séduiront peut-être ceux qui l’an passé s’étaient enthousiasmés pour l’épopée narrée dans "So Long, My Son" (qui durait plus de trois heures). Mais je dois avouer, le rouge au front, ne pas y avoir adhéré. Je suis sans doute passé à côté d’un chef d’oeuvre. Tant pis pour moi. Que cela ne vous dissuade pas d’aller le découvrir.
    mindstyle
    mindstyle

    7 abonnés 70 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 janvier 2020
    Si vous cherchez de l'intrigue, du suspens, de l'action, ou de l'émotion, vous pouvez passer votre chemin. Mais si les mutations urbaines et socio-familiales de la Chine contemporaine retiennent votre attention, ce film vous ravira. La manière de filmer rend cette Chine particulièrement vivante et fait coïncider la Chine traditionnelle, celle des petits pêcheurs du fleuve, avec l'émergence d'un urbanisme qui provoque une envolée des prix immobiliers. Je repense à cette scène où l'on voit deux pêcheurs avoir une conversation pendant qu'ils ramènent les poissons et les 3/4 du temps, le champ est obstrué par les voitures qui circulent au 1er plan, symbole des infrastructures grignotant petit à petit l'ancienne ville.
    Le rythme est celui du fleuve, lent et immuable, la construction d'une Chine nouvelle, les mutations socio-démographiques où le mariage d'intérêt laisse place au mariage d'amour quand bien même l'envolée des prix de l'immobilier imposent d'être "bien né" pour avoir l'aval des parents avant toute mise en ménage.
    Entre 2 plans-séquences magistraux et une photographie à vous couper le souffle, ce long séjour dans les monts Fuchun vous garantira un dépaysement au coeur d'une fresque familiale nous immergeant dans le quotidien de cette fratrie rocambolesque. Une suite est annoncée, et le premier opus est suffisamment convaincant pour donner envie de voir comment cela continue.
    ffred
    ffred

    1 698 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 janvier 2020
    Premier film et premier volet d'une trilogie pour le jeune réalisateur chinois Gu Xiaogang. Au gré des saisons, sur une année complète, il filme les transformations de sa ville natale en suivant la vie d'une famille chinoise contemporaine de la classe moyenne. Pour un coup d'essai, on a rarement vu une mise en scène aussi maitrisée. De plans fixes en superbes plans séquence, elle est aussi douce et élégante que virtuose. Quand, en plus, elle est associée à un scénario finement écrit, simple et plein de poésie, arrivant en pourtant 2h30 (et pas une minute d'ennui) à nous passionner pour les déboires d'une famille ordinaire, on est pas loin du chef d’œuvre. Entre traditions et modernité, de conflits de génération en bouleversements sociaux, on est tenu en haleine d'un bout à l'autre du récit. Voilà donc le premier très beau film et la première belle surprise de l'année et un réalisateur à suivre. On a hâte de voir la suite de cette trilogie. Aussi beau sur la forme que sur le fond, une vraie simplicité pour une vraie splendeur.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 janvier 2020
    Superbe, poétique, j'avais l'impression d'être en chine pendant 2h30. Une peinture chinoise vivante. Le film s'apprécie entièrement à la fin, dans sa globalité.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 janvier 2020
    Un nouveau cinéaste nous arrive de Chine, Gu Xiaogang, 31 ans, qui nous présente sa région natale autour de son premier très long métrage, « Séjour dans les Monts Fuchun », d’une durée de deux heures et demie, mi-docu, mi-fiction, programmé cette année à Cannes lors de la Semaine de la Critique. Il en annonce deux autres pour plus tard, les trois formant une trilogie.

    Son « Séjour » est d’abord un guide touristique dans cette région montagneuse située dans l’Est du pays, juste au sud de Shanghai. Tourné lors des quatre saisons, il nous offre de splendides vues de paysages, surtout à l’automne avec ces feuillages aux multiples couleurs, et l’hiver où la neige recouvre les arbres. Mais Gu Xiaogang ne manque pas de nous faire découvrir aussi la ville de Fuyang, en complète transformation, où on abat les vieilles habitations collectives pour construire à la place, des immeubles neufs et resplendissants, sans oublier le fameux métro qui va permettre de se déplacer de ville en ville très rapidement. Et c’est aussi un détour du côté des coutumes ancestrales chinoises, perpétrées au sein des familles dont on nous explique qu’elles sont le socle de la vie sociétale, qu’on doit respect envers les plus âgés. On n’y trouvera pas la moindre critique du régime, au contraire Gu Xiaogang met l’accent sur le positif comme la nouvelle politique de natalité offrant aux couples la possibilité d’avoir deux enfants. On notera juste la réflexion d’une femme enceinte qui déclare « s’être libéré de sa famille pour tomber sous la dépendance de l’entreprise où elle travaille ».

    Pour que son film ne soit pas uniquement un guide touristique, il met en scène une famille, ni très pauvre (ce n’est pas « Parasite »), ni riche. Il y a la grand-mère dont on fête l’anniversaire au début du film, quatre fils dont l’un est sur la pente de la délinquance, un petit-fils handicapé mental, enfin une ado qui a hâte de se marier avec celui qu’elle aime. On les suit, parfois tant bien que mal, dans leurs coutumes, leurs bavardages, leur travail…

    J’avoue avoir eu un peu de mal à tenir les paupières ouvertes sur la première moitié. Un voyage en Chine au cinéma, c’est toujours mieux que d’y aller, c’est moins cher, et l’empreinte carbone infiniment moindre. C’est beau, on apprend des tas de choses sur la vie des petites gens, mais globalement, on sort un peu déçu tant le cinéma chinois nous offre d’habitude des chefs d’œuvre, ce qu’il n’est malheureusement pas ! Certes, c’est largement au-dessus de ce que le cinéma français est capable de faire aujourd’hui. Oser 2 heures 30 dans une fresque balayant tout de cette contrée, des paysages à la vie sociétale, ne peut être que salué. Quant aux personnages, je citerai la grand-mère, dont j’ignore le nom, mais qui est le pivot du film, tant par le scénario que par son interprétation magistrale d’une vieille femme qui n’a plus longtemps à vivre, mais qui aime par-dessus tout ses enfants et petits enfants.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top