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Un visiteur
4,0
Publiée le 28 juin 2020
Les asiatiques sont talentueux ! Année après année,j'en suis persuader que l'avenir du cinéma est Japonais et Coréen ! Encore une fois,un film touchant avec des acteurs envers qui tu te sens proche. Et comme tout les films coréens...c'est d'une beauté visuelle qui fait tout le film ! Très bonne surprise.
Annoncé par le réalisateur Gu Xiaogan (31 ans) comme le premier volet d'une trilogie, "Séjour dans les monts Fuchun" dresse un portrait de famille dans la Chine contemporaine. Ce premier film est prometteur, évoquant autour de la grand-mère un contexte familial compliqué où l'argent est omniprésent. Dommage que le cinéaste, qui excelle avec un plan séquence merveilleux sur un nageur et sa promise, ne mette pas plus en avant un personnage qu'un autre. Le résultat étant que j'ai peiné à suivre avec un grand intérêt les 2h30 de ce film choral, ne trouvant pas de figure attachante. C'est tout de même une œuvre bien maitrisée et pleine de promesses pour la suite de la carrière du réalisateur.
Il est de ces films à côté desquels j’ai le sentiment de passer. Trop de personnages dont le portrait n’est qu’esquissé, difficulté à percevoir les noms chinois… et en conséquence le sentiment d’être un peu perdu et de ne pas profiter de ses subtilités. Et pourtant il y a quelque chose de fort. Le film est long, très long, et on ne s’ennuie pas pourtant. Il y a une densité humaine de bout en bout, il y a une âme, nous la ressentons un peu étrange, de fait ce n’est pas notre culture, mais cela appelle notre attention et notre respect. D’histoire il n’y en a guère, il s’agit davantage du portrait d’une famille élargie dans laquelle les rapports sont tour à tour conviviaux, affectueux, marqués par l’argent… la vie d’une famille de la classe moyenne chinoise. Et c’est bien l’intérêt principal de ce film, de prendre le temps de regarder cette famille, comme il faut regarder longuement ces peintures en rouleaux de la chine antique – Séjour dans les monts Fuchun et le nom de l’un d’entre eux, réalisé en 1350. Ce faisant c’est aussi un portrait de la Chine qui nous est offert, un tableau des contrastes entre une nature foisonnante et une urbanisation volontariste, une Chine où les métiers d’antan côtoient la modernité, où les traditions familiales sont bousculées par la jeunesse, où le « mode survie » alterne avec l’argent facile, mais où l’état dirigiste n’est jamais très loin. S’agissant d’un tableau il y a un parti pris esthétique que l’on retrouve dans les images, avec des plans souvent longs, une nature et un fleuve omniprésents, une musique qui nous guide dans cette ambiance parfois onirique.
J'ai passé 2h30 à m'ennuyer et à regarder s'écouler les minutes. Le film est très lent et les actions sont peu passionnantes. Le seul point positif que j'en retire est que j'ai le sentiment d'avoir pu observer la société chinoise, certains gestes, certains sons, m'ont enseigné les coutumes de là bas. Mais pour le reste, j'ai attendu. Les plans de la nature sont beaux en revanche.
Dans ce film, tout est bon, les acteurs, la réalisation, les décors, la musique sublime, l'histoire et le scénario. Mais ce qui fait que ce film est un peu décevant, ce sont ses longueurs abyssales qui par moment, n'en finissent pas. Le film peu être un peu dur à comprendre au début mais ensuite, tout devient plus claire et c'est un vrai plaisir de suivre les personnages. Un film magnifique, mais qui est beaucoup beaucoup trop long. 2h30,il aurait pu durer 1h50, ça aurait été Presque pareil. Un beau et magnifique long-métrage.
Certes, il y a l'esthétique parfois saisissante, chez ce jeune auteur une maîtrise technique étonnante et beaucoup de sensibilité dans les cadrages, les plans-séquences panoramiques, la couleur et la lumière. Certes il y a comme une déférence apaisée envers la Beauté, où qu'elle se niche. Souvent elle s'impose en majesté dans le mariage entre l'eau, la verdure et les toitures, avec ou sans la neige, en toutes saisons. Certes, enfin, il y a le constat d'un accord difficile entre tradition et modernité, l'évocation de la soumission à l'argent, tout ça... Mais la capture constante de la Beauté fait un peu trop bien passer la pilule amère de la modernité chinoise, et surtout l'ennui n'est jamais très loin. Le problème c'est le rythme. Bref, c'est beau mais c'est long...
Une petite perle que ce film chinois! Une ode au combat entre l'humain et le matériel entre le choix du cœur et les traditions familiales chinoises.
Les plans et la photographie chinoise sont parfaits! L'acteur qui à un film handicapé dans le film joue très bien tout comme la grand mère j'ai vraiment été captivé par ce film, très triste mais où on de rend compte que parfois les chinois sont plus humanisés que nous du moins ne sont pas sans coeur comme certaines personne prétendent sans connaître !
Une chronique familiale au long court, filmée en touches impressionniste, sans surcharge et magnifiée grâce à sq belle mise en scène et photographie. Une jolie surprise.
Film intéressant en particulier sur la vie en Chine , l'opposition entre le passé et la modernité, les traditions et la transformation de la société. Moins enlevé que "parasites", de la même veine, mais trop long.
Il y a du très bon dans ce film (la première scène par exemple très bien mise en scène) et du moins bon (par exemple ces interminables plans séquence comme celui de la nage du professeur ...). Le thème est celui de nombreux films chinois : l'évolution du pays à marche forcée avec l'impact sur les chinois de base et sur l’évolution des relations familiales ... Une réelle maîtrise de la caméra mais qui se voit un peu trop (nombreuses scènes dont le son n'est pas en ligne avec l'image projetée puis la caméra se décale (lentement, tout est lent dans ce film !) et finalement arrive sur les images raccord avec le son ... une fois, deux fois mais au delà ça se voit un peu trop ...
Chronique familiale dans une Chine en plein changement, c’est un film long, lent et majestueux, que livre ici le jeune cinéaste Gu Xiaogang, en affirmant un style très personnel. Les plans sont extrêmement construits, souvent d’une beauté sidérante, et la plupart du temps très longs. Ils se « déroulent », comme l’ancienne peinture chinoise de plusieurs mètres donnant son titre au film. La caméra se promène, dans des travellings (surtout) ou des panoramiques virtuoses, accompagnant, souvent de loin, les personnages objets des dits plans et nous en faisant découvrir d’autres. Les dialogues sont proférés par des personnages qui sont souvent placés au second plan, voire hors champ, donnant ainsi la priorité à l’image. Le fond du film n’est malheureusement pas à la hauteur de sa forme impressionnante, avec un scénario plutôt banal, un certain manque d’émotion, des personnages de trop peu de densité, et une récurrence excessive de leurs préoccupations financières, dont il semble qu’il s’agisse de l’aspect essentiel de leurs relations.
Deuxième fois que le cinéma chinois me déçoit en quelques jours. Après Le lac aux oies sauvages, c'est Séjour dans les monts Fuchun, à propos duquel les critiques s'extasient. Mais pourquoi ? Pourquoi !? Oui, il y a une réalisation et une photographie d'intérêt. Mais les conversations autour du mariage, des prix de l'immobilier dans le quartier, des prêts d'argent à rembourser, de la garde de la mère, ce n'est pas parce que ce sont des chinois que c'est merveilleux ; j'ai pareil dans les conversations vers chez nous. À part ça, rien ! Émotion, où es-tu ? Parce que l'émotion, parlons-en : dans la critique d'un autre internaute, je lis que le premier moment d'intensité dramatique notable arrive après une heure vingt. Eh bien oui ! Une heure vingt ! C'est malheureusement l'exacte vérité. Alors pardon de dire que de belles images ne suffisent pas à faire un bon film. Les problèmes domestiques de cette famille sont d'un ennui abyssal. Si c'est ça le nouveau cinéma chinois, je prendrai directement un somnifère la prochaine fois.
Sur une longue période de 2 années Gu Xiaogang nous entraîne à la suite d'une famille de Fuyang, ville de 10 millions d'habitants du nord-est de la Chine. Une grand-mère, ses 4 fils, ses petits-enfants. Ce portrait de famille est l'occasion pour le jeune réalisateur de montrer l'évolution de son pays et de la structure familiale, entre traditions de moins en moins respectées et modernité. La ville et la nature (les arbres, le fleuve Fuchun) sont des personnages à part entière du film.
À la lecture du résumé de ce film (qui reprend le titre d'un tableau chinois du 14e siècle), on se dit : une énième chronique familiale asiatique… Bon. C'en est une, effectivement. Et pas des plus originales sur le fond : on passe beaucoup de temps à table, on se parle sans se regarder, on se déchire autour de questions d'argent, d'un mariage arrangé, de la garde de la grand-mère… Mais l'agréable surprise vient du fait qu'en matière de chronique familiale, c'est plutôt le haut du panier. Et c'est d'autant plus étonnant qu'il s'agit là d'un premier long-métrage, signé par un réalisateur-scénariste de 31 ans seulement. Donc bravo pour cette maîtrise narrative et esthétique : le scénario est très bien écrit, les dialogues sont justes, la mise en scène est joliment fluide et contemplative, tout en travellings et plans-séquence, épousant le rythme lent du fleuve et des saisons qui passent. Se tisse ainsi un bon canevas de fils dramatiques, cohérent et équilibré. Avec une galerie de portraits nuancés et bien campés. Bref, un récit choral assez remarquable, où Gu Xiaogang capte les joies et les peines des personnages principaux (surtout des peines…), tout en élargissant son regard à une ville et à un pays en grand changement, un peu coincés entre tradition et modernité, dans une nature qui, elle, reste immuable. Cette façon d'embrasser large, tout en étant humble et discrètement poétique, force le respect et laisse admiratif devant quelques scènes d'une grande beauté. Cette ambition a aussi ses petits écueils : des longueurs, ici et là, au gré d'un film-fleuve de 2h30, une image numérique pas très nette parfois, faute de moyens probablement. Mais la qualité d'ensemble l'emporte et donne vraiment envie de découvrir la suite de ce film présenté comme le premier volet d'une trilogie.