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    Séjour dans les monts Fuchun
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    MARIE-FRANCOISE R
    MARIE-FRANCOISE R

    1 abonné 39 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 janvier 2020
    Lent ; plans séquences interminables ; montage son des dialogue sans les images correspondantes ! Pénible ! trop peu de scènes fortes sur l'évolution de la société chinoise
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 janvier 2020
    Un nouveau cinéaste nous arrive de Chine, Gu Xiaogang, 31 ans, qui nous présente sa région natale autour de son premier très long métrage, « Séjour dans les Monts Fuchun », d’une durée de deux heures et demie, mi-docu, mi-fiction, programmé cette année à Cannes lors de la Semaine de la Critique. Il en annonce deux autres pour plus tard, les trois formant une trilogie.

    Son « Séjour » est d’abord un guide touristique dans cette région montagneuse située dans l’Est du pays, juste au sud de Shanghai. Tourné lors des quatre saisons, il nous offre de splendides vues de paysages, surtout à l’automne avec ces feuillages aux multiples couleurs, et l’hiver où la neige recouvre les arbres. Mais Gu Xiaogang ne manque pas de nous faire découvrir aussi la ville de Fuyang, en complète transformation, où on abat les vieilles habitations collectives pour construire à la place, des immeubles neufs et resplendissants, sans oublier le fameux métro qui va permettre de se déplacer de ville en ville très rapidement. Et c’est aussi un détour du côté des coutumes ancestrales chinoises, perpétrées au sein des familles dont on nous explique qu’elles sont le socle de la vie sociétale, qu’on doit respect envers les plus âgés. On n’y trouvera pas la moindre critique du régime, au contraire Gu Xiaogang met l’accent sur le positif comme la nouvelle politique de natalité offrant aux couples la possibilité d’avoir deux enfants. On notera juste la réflexion d’une femme enceinte qui déclare « s’être libéré de sa famille pour tomber sous la dépendance de l’entreprise où elle travaille ».

    Pour que son film ne soit pas uniquement un guide touristique, il met en scène une famille, ni très pauvre (ce n’est pas « Parasite »), ni riche. Il y a la grand-mère dont on fête l’anniversaire au début du film, quatre fils dont l’un est sur la pente de la délinquance, un petit-fils handicapé mental, enfin une ado qui a hâte de se marier avec celui qu’elle aime. On les suit, parfois tant bien que mal, dans leurs coutumes, leurs bavardages, leur travail…

    J’avoue avoir eu un peu de mal à tenir les paupières ouvertes sur la première moitié. Un voyage en Chine au cinéma, c’est toujours mieux que d’y aller, c’est moins cher, et l’empreinte carbone infiniment moindre. C’est beau, on apprend des tas de choses sur la vie des petites gens, mais globalement, on sort un peu déçu tant le cinéma chinois nous offre d’habitude des chefs d’œuvre, ce qu’il n’est malheureusement pas ! Certes, c’est largement au-dessus de ce que le cinéma français est capable de faire aujourd’hui. Oser 2 heures 30 dans une fresque balayant tout de cette contrée, des paysages à la vie sociétale, ne peut être que salué. Quant aux personnages, je citerai la grand-mère, dont j’ignore le nom, mais qui est le pivot du film, tant par le scénario que par son interprétation magistrale d’une vieille femme qui n’a plus longtemps à vivre, mais qui aime par-dessus tout ses enfants et petits enfants.
    Jean-Philippe Amy
    Jean-Philippe Amy

    3 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 janvier 2020
    Quelle idée géniale de filmer une famille chinoise avec le regard d'un cours d'eau dont les chinois disent qu'il est le "fleuve mère". On se sent flotter et l'on porte un regard serein sur l'agitation humaine. On a hâte de renouer avec cette expérience rare. Pour une 2ème film, quelle maitrise !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 janvier 2020
    Chef d’oeuvre d’une rare beauté et d’une grande sensibilité. Une saga familiale pleine de rebondissements et remarquablement interprétée. A voir absolument
    Melvin Heurtebise
    Melvin Heurtebise

    3 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 février 2020
    Une petite perle que ce film chinois! Une ode au combat entre l'humain et le matériel entre le choix du cœur et les traditions familiales chinoises.

    Les plans et la photographie chinoise sont parfaits! L'acteur qui à un film handicapé dans le film joue très bien tout comme la grand mère j'ai vraiment été captivé par ce film, très triste mais où on de rend compte que parfois les chinois sont plus humanisés que nous du moins ne sont pas sans coeur comme certaines personne prétendent sans connaître !

    un petit bijou !!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 février 2020
    Film intéressant en particulier sur la vie en Chine , l'opposition entre le passé et la modernité, les traditions et la transformation de la société. Moins enlevé que "parasites", de la même veine, mais trop long.
    Marie-Claire D.
    Marie-Claire D.

    33 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 janvier 2020
    On se laisse absorber, on s'enfonce dans le fauteuil, on regarde, on regarde, on regarde, on n'a pas tout à fait assez d'yeux pour tout voir, les paysages magnifiques, les personnages, l'estampe... et ça sans esthétisme gratuit.
    Elisabethfoo73
    Elisabethfoo73

    31 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 décembre 2021
    J'ai beaucoup aimé ce film, avec son atmosphère magique et prenante, ses paysages envoûtants. Les personnages sont attachants avec leur psychologie complexe ,en fin de compte ils sont positifs et sensibles.Après la fin du film, on a envie de savoir ce que les membres de cette famille sont devenus par la suite, on a envie de se rendre dans cet endroit.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 janvier 2020
    Magnifique poésies qui nous en mets plein la vue et les oreilles
    Une histoire qui prend sont temps et qui en dit beaucoup sur la vie en chine et la vie tout court
    Weidesheim
    Weidesheim

    19 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 septembre 2023
    Oui bon, belles images, intéressante peinture de la société chinoise et du choc de sa modernisation par rapport à sa belle culture traditionnelle, une certaine douceur des personnages et de leurs relations, une façon de filmer belle et surprenante, mais très très très lente. Un film essentiellement contemplatif. Un scénario qui n'attire pas l'intérêt du spectateur. Lent et long. On s'ennuie quand même pas mal. Nous avons été vraiment déçus par rapport aux très bonnes critiques de ce film. Qu'on ne regrette pas d'avoir vu quand même car il fait voyager le regard et l'esprit et il y a une qualité cinématographique indéniable.
    Paulin Brun
    Paulin Brun

    26 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 avril 2024
    Séjours dans les monts Fuchunest une petite saga familiale chinoise. Le scénario est assez « ample » : on rencontre toute la famille réunie au cours de la première scène, puis on entre dans la sous-famille de chacun des quatre frères, puis chez les petits enfants. Trois générations, et au moins 8 destins sont abordés. Le scénario entremêle les destins, en avançant par petites touches ou par grandes enjambées. Parfois, il est elliptique : on apprend par un dialogue entre époux que leur belle-sœur a refusé le choix de sa fille de se marier avec l’homme qu’elle aime. La fin du film ouvre sur un chapitre 2 qui résolvera sans doute les destins moins abordés. A la dernière image, un des personnages les moins avantagés du film (le cadet), occupe enfin le premier plan. Il a un coup d’œil en arrière vers la caméra et met ses lunettes de soleil avec un air de défi : « à moi ! ».


    Ces histoires familiales m’ont évoqué un ou plusieurs films d’Ozu qu’on aurait entremêlés. Notamment car il y a une douceur et une délicatesse dans le déroulé du récit, qui est proche de celle du maître (dieu) japonais. Gu Liaogang porte un regard d’une gentillesse profonde sur cette famille. Un des grands thèmes du film est très caractéristique du cinéma d’Ozu : c’est le rapport entre traditions et modernité. La fête d’ouverture affiche une permanence apparente des traditions chinoises. Elle se déroule dans un restaurant orné de lourdes décorations classiques, une cuisine typique, des petites enveloppes rouges distribuées par la grand-mère par ordre d’ancienneté à ses descendants. La famille est une matrice protectrice très forte (mais très rigide) dans tout le film. La femme du fils aîné (qui rejette sa fille alors qu’elle choisit un autre homme à épouser que celui qu’elle lui désigne) est certainement le plus beau personnage du film. Elle rejette sa fille avec beaucoup de force, notamment au cours d’une scène de réconciliation ratée. Elle refuse de regarder sa fille et finit par rejeter le couple avec une rage et une obstination désespérées. On ne peut pas lui en vouloir pourtant, car elle-même a beaucoup sacrifié aux règles de la société traditionnelle chinoise. Elle s’est occupé de sa mère jusqu’à sa mort et va maintenant s’occuper de la lourde charge de sa belle-mère.


    La modernité, c’est aussi et surtout le bouleversement économique que subissent les personnages. Les personnages subissent l’explosion économique du pays (et celle des prix de l’immobilier), mais n’en profitent pas vraiment. Cette famille appartient à la partie pauvre des travailleurs chinois : le grand-frère est à peu près le seul qui s’en sorte, grâce à son restaurant, mais sa situation reste très fragile. Les autres frères sont tous contraints de lui emprunter de l’argent. L’un d’eux dort sur son minuscule bateau de pêche avec sa femme et son fils. Les personnages sont toujours en quête d’argent, et pourtant, la famille s’entraide avec beaucoup de courage et de pudeur, et au fond, les créanciers familiaux n’osent pas vraiment réclamer leur dû. Quand on s’offre des cadeaux, on les accepte en les refusant poliment.

    La mise en scène est délicate et sensible comme le scénario, mais en même temps assez ample. Le réalisateur a une manière extrêmement pudique de filmer les dialogues, en plan large. On entend les personnages mais ils sont loin, et tout petits dans le plan. Un plan séquence inoubliable est celui par lequel le réalisateur filme les premiers moments d’une histoire d’amour. Le plan séquence dure bien 10 minutes, le long du fleuve Fuchun, décor central du film. Le jeune Jiang veut prouver qu’il nage plus vite que Fengjuan ne marche. Elle le suit depuis la rive, et nous le suivons dans l’eau. Quand il ressort de l’eau, il n’a pas gagné son pari, mais sans doute mieux… Ils continuent de longer la rive, à pied tous les deux, lui toujours en maillot de bain, en se racontant l’un à l’autre. La caméra les suit, mais le mouvement est très lent même s’ils avancent vivement, car ils sont loin loin sur la rive, et nous sommes dans le fleuve.

    La suite sur https://legoutducine.home.blog/2020/01/07/sejour-dans-les-monts-fuchun/
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