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    Séjour dans les monts Fuchun
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    Gregory S
    Gregory S

    26 abonnés 577 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 novembre 2020
    Un magnifique plan séquence à la moitié du film, de superbes images à voir sur un grand écran. Difficile au départ de se mettre dans le film car beaucoup de personnages mais une fois qu'on maîtrise les protagonistes film poétique qui nous entraîne sur une Chine en pleine transformation.
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    80 abonnés 245 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 janvier 2020
            Encore un film chinois d'une grande ambition..... puisque cette fresque de presque trois heures ne serait que le premier volet d'une trilogie. On est cependant aux antipodes de l'univers de Diao Yinan. Les trois principaux acteurs du Lac aux oies sauvages, le héros, sa femme et la baigneuse, étaient d'une grande beauté -mais d'une beauté à l'occidentale, nez droit et fin, grands yeux.... Le cinéaste, c'est sûr cherchait l'approbation du public occidental. Le très jeune Gu Xiaogang au contraire nous montre des Chinois du tout venant, des Chinois de la rue, il a fait tourner des non professionnels: famille, amis, personnes rencontrées au hasard. Il y a au début du film un très long "plan-séquence" qui dit tout: un jeune homme remonte à la nage (il nage comme un chien....) le cours de la rivière Fuchun. Son amoureuse marche sur la rive..... On dirait un de ces rouleaux interminables que l'on suit des yeux, admirant la succession des pins, des oiseaux pêcheurs -et des pêcheurs- des barques, des petits temples... Séjour dans les monts Fuchun est d'ailleurs un de ces rouleaux (six mètres de long....), du à  Huang Gongwang, visible au musée de Pekin..... ou sur Google!
            Et devant ce décor de la Chine éternelle, il y a celle d'aujourd'hui, dans une ville moyenne comme Fuyang, où le réalisateur a grandi, car sur l'autre rive du vaste fleuve, c'est la grande ville où on détruit frénétiquement les vieux quartiers pour construire des immeubles de trente étages avec toute la modernité.
            Mais la Chine éternelle, tenace, elle résiste à la modernité par l'importance qu'elle confère toujours à la famille. Voilà que le film commence, dans un restaurant, par une de ces grandes fêtes où amis, voisins, parents éloignés, sont tous invités: les soixante dix ans de la matriarche, entourée de ses quatre fils et de ses petits enfants.... mais elle a une crise cardiaque dont elle sort à demi démente, et désormais à la charge des fils; on va suivre de près, essentiellement trois d'entre eux. L'aîné possède un restaurant plutôt agréable, avec sa femme qui tient la caisse et porte aussi, semble t-il, la culotte. Elle a trouvé un bon parti pour sa fille -l'amoureuse du début, et ne veut pas entendre parler de ce petit prof au salaire de misère, même pas capable de se payer un de ces magnifiques appartements dans les tours, qui font rêver.... Elle s'occupe de la belle mère avec dévouement -s'occuper des anciens est sacré! mais une certaine âcreté.
            Le second est pêcheur professionnel. Le logement familial a été rasé, il va en tirer un bon profit, en attendant il vit avec sa femme sur le bateau -une barquasse ouverte à tous vents, à la neige, à la pluie, comment ne pas admirer l'extraordinaire résilience des Chinois.... Et puis, eux, ils ont un fils, un grand dadais qui va épouser une bonne fille....
            Enfin, le troisième est le mouton noir. Il ne fait que des bêtises, emprunte de l'argent (en particulier à frère aîné), participe à des affaires foireuses, joue à des parties truquées dans des tripots clandestins, a donc contracté des dettes envers la pègre, que frère aîné pourrait éventuellement régler..... mais il n'est pas rejeté: c'est la famille! Et ce père monoparental s'occupe admirablement de son fils trisomique. Admirons aussi la façon dont cet ado très atteint reste le bienvenu...
            On passe sans cesse des uns aux autres de façon assez décousue, pas toujours facile à suivre, surtout que pour nous autres occidentaux, rien ne ressemble plus à un Chinois..... qu'un autre Chinois. Mais on ne trouve pas le temps long, parce qu'on s'installe dans ce déroulement des saisons, un hiver terriblement neigeux succédant à l'automne; dire la beauté du noir et blanc des frondaisons enneigées.... comme dans les encres chinoises.
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    175 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 janvier 2020
    Le temps d'une année, d'un anniversaire à un décès, radiographie au grès des saisons d'une famille chinoise contemporaine coulant ses jours (heureux et malheureux) auprès d'un fleuve. Cette œuvre parfaitement maîtrisée nous parle d'une Chine qui se transforme où les immeubles de verre remplace les pagodes, où les filles bousculent les traditions. Remarquablement mis en image avec parfois de longs travellings qui peuvent durer 3 minutes et qui se contemplent comme des rouleaux peints ce film par sa langueur ne plaira pas à tout le monde mais personne ne pourra lui reprocher sa beauté formelle, absolument bluffante pour un premier film.
    William Dardeau
    William Dardeau

    32 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 janvier 2020
    La richesse du cinéma chinois ne cesse d'étonner. So long my son, Une pluie sans fin ou Les éternels (entre autres films) sont des oeuvres majeures , toutes différentes. Séjour dans les monts Fuchun constitue une nouvelle preuve de cette vitalité, dans un registre à part. Il s'agit d'une sorte de fresque intimiste (le film se déroule dans la même ville et s'attache aux joies et déboires d'une famille). Certains vont trouver cette oeuvre un peu lente et contemplative, et donc ennuyeuse (2 heures 30 pour ce premier volet !). Pourtant le film n'est en rien aride ou difficile à suivre. Il faut juste en accepter le rythme lancinant ponctué d'éclairs , à l'image de ce que vivent les protagonistes. Subtilement le réalisateur souligne la dérive de cette Chine des années 2000 vers un capitalisme aussi sauvage qu'en Occident, où l'argent est devenu roi. Certes les enfants s'émancipent et refusent les mariages arrangés par les parents, mais le prix à payer peut être élevé, et la mélancolie n'est jamais très éloignée. Très belle photographie, plans séquence limpides, simplicité de la narration, ce premier film d'un jeune cinéaste est impressionnant. A voir absolument.
    Christal
    Christal

    3 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 janvier 2020
    Je viens de voir un film unique. Il est complètement différent du cinéma tel qu'on a maintenant l'habitude de le voir. Aucun gros plan, uniquement des prises de loin des personnages, en travelling, dans un décor naturel d'une grande beauté, styles fresques.
    Tout en lenteur, douceur et harmonie, comme seuls savent le faire les asiatiques. À savourer comme la cérémonie du thé. Au début ça interpelle, ça confusionne. On ne sait pas qui est qui, qui parle, qui écoute. On a l'impression de passer du coq à l'âne, on a une sensation de manque de cohésion. Alors qu'on ressent tout l'inverse si on se laisse porter, voire bercer, par le film sans chercher à retrouver son rythme occidental.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 juin 2020
    Les asiatiques sont talentueux !
    Année après année,j'en suis persuader que l'avenir du cinéma est Japonais et Coréen !
    Encore une fois,un film touchant avec des acteurs envers qui tu te sens proche.
    Et comme tout les films coréens...c'est d'une beauté visuelle qui fait tout le film !
    Très bonne surprise.
    Pascal
    Pascal

    19 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 janvier 2020
    Très beau film qui suit l'histoire d'une famille dans la ville de Fuyang le long du fleuve Fuchun et des montagnes qui l'entoure. Le film est très contemplatif. Certains plans séquences le long du fleuve sont à couper le souffle et mériteraient presque à eux seuls d'aller voir ce film. Le film est peut être un peu long. Ou peut-être était ce moi qui était fatigué ce soir là. Quoiqu'il en soit, en dehors de la beauté des images et de la somptueuse mise en scène, les personnages sont tous très attachants, portés par de très bons acteurs. Scénario un peu en retrait. J'irai voir les épisodes suivants.
    Galactus
    Galactus

    8 abonnés 355 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 janvier 2020
    Le film est très long, et pourtant on ne s'ennuie pas, tellement on a l'impression de suivre cette famille dans des vrais moments de vie. On a vraiment l'impression de découvrir pour de vrai la vie et la culture chinoise, dans cette partie de la Chine en tout cas.
    mindstyle
    mindstyle

    7 abonnés 70 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 janvier 2020
    Si vous cherchez de l'intrigue, du suspens, de l'action, ou de l'émotion, vous pouvez passer votre chemin. Mais si les mutations urbaines et socio-familiales de la Chine contemporaine retiennent votre attention, ce film vous ravira. La manière de filmer rend cette Chine particulièrement vivante et fait coïncider la Chine traditionnelle, celle des petits pêcheurs du fleuve, avec l'émergence d'un urbanisme qui provoque une envolée des prix immobiliers. Je repense à cette scène où l'on voit deux pêcheurs avoir une conversation pendant qu'ils ramènent les poissons et les 3/4 du temps, le champ est obstrué par les voitures qui circulent au 1er plan, symbole des infrastructures grignotant petit à petit l'ancienne ville.
    Le rythme est celui du fleuve, lent et immuable, la construction d'une Chine nouvelle, les mutations socio-démographiques où le mariage d'intérêt laisse place au mariage d'amour quand bien même l'envolée des prix de l'immobilier imposent d'être "bien né" pour avoir l'aval des parents avant toute mise en ménage.
    Entre 2 plans-séquences magistraux et une photographie à vous couper le souffle, ce long séjour dans les monts Fuchun vous garantira un dépaysement au coeur d'une fresque familiale nous immergeant dans le quotidien de cette fratrie rocambolesque. Une suite est annoncée, et le premier opus est suffisamment convaincant pour donner envie de voir comment cela continue.
    Bernard D.
    Bernard D.

    111 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 janvier 2020
    « Séjour dans les monts Fuchun » est le premier film de Gu Xiaogang, présenté en clôture de la Semaine de la Critique à Cannes. Il reprend le titre d’une œuvre de Huang Gongwang, un grand rouleau horizontal de 3 peintures réalisées entre 1348 et 1350, et représentant les monts Fuchun situés à Fuyang au sud-ouest de Hangzhou, le long de la rive nord du fleuve Qiantang, dans la capitale de la province du Zhejiang à 200 km de Shanghai.
    Certes ce film baigne dans la nostalgie mais les préoccupations des 4 frères de cette histoire sont hélas bien proches de celles de nos contemporains : avoir plus d’argent soit en travaillant (restaurant) soit de « façon sale » (jeu) ; investir dans l’immobilier « moderne » en détruisant des pans de quartiers ; ne pas s’occuper de ses parents devenus dépendants ; essayer d’échapper aux mariages arrangés » … même si la Chine traditionnelle persiste, matérialisée par un superbe camphrier de 300 ans et quelques scènes de fêtes bouddhiques.
    Bref les 2 h 30 de ce film m’ont paru bien longues … alors que comme indiqué à la fin de ce film, il ne s’agit que du premier volet d’une trilogie dont je ne suis pas certain d’aller voir la suite même si – au fil des saisons - il y a quelques belles images (barques de pécheurs, nature sous la neige …) et de beaux travelling sur la rivière similaires à la peinture de de Huang Gongwang.
    Stéphane R
    Stéphane R

    24 abonnés 348 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 octobre 2020
    non non et non. Aucun intérêt, quelques belles images, des plans séquences ridicules, notamment ce looooooooong travelling sur une brasse dans le fleuve. Quasi comique. C'est terrible ce concert de louanges. Cela pourrait dégoûter d'aller rechercher les pépites chinoises et ce serait bien dommage. Ses contemporains So long my son ou Le lac aux oies sauvages sont vraiment de belles expériences de cinéma par exemple.
    PL06
    PL06

    10 abonnés 137 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 février 2020
    Il est de ces films à côté desquels j’ai le sentiment de passer. Trop de personnages dont le portrait n’est qu’esquissé, difficulté à percevoir les noms chinois… et en conséquence le sentiment d’être un peu perdu et de ne pas profiter de ses subtilités.
    Et pourtant il y a quelque chose de fort. Le film est long, très long, et on ne s’ennuie pas pourtant. Il y a une densité humaine de bout en bout, il y a une âme, nous la ressentons un peu étrange, de fait ce n’est pas notre culture, mais cela appelle notre attention et notre respect.
    D’histoire il n’y en a guère, il s’agit davantage du portrait d’une famille élargie dans laquelle les rapports sont tour à tour conviviaux, affectueux, marqués par l’argent… la vie d’une famille de la classe moyenne chinoise. Et c’est bien l’intérêt principal de ce film, de prendre le temps de regarder cette famille, comme il faut regarder longuement ces peintures en rouleaux de la chine antique – Séjour dans les monts Fuchun et le nom de l’un d’entre eux, réalisé en 1350.
    Ce faisant c’est aussi un portrait de la Chine qui nous est offert, un tableau des contrastes entre une nature foisonnante et une urbanisation volontariste, une Chine où les métiers d’antan côtoient la modernité, où les traditions familiales sont bousculées par la jeunesse, où le « mode survie » alterne avec l’argent facile, mais où l’état dirigiste n’est jamais très loin.
    S’agissant d’un tableau il y a un parti pris esthétique que l’on retrouve dans les images, avec des plans souvent longs, une nature et un fleuve omniprésents, une musique qui nous guide dans cette ambiance parfois onirique.
    eliacam
    eliacam

    20 abonnés 203 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 février 2020
    Il y a du très bon dans ce film (la première scène par exemple très bien mise en scène) et du moins bon (par exemple ces interminables plans séquence comme celui de la nage du professeur ...). Le thème est celui de nombreux films chinois : l'évolution du pays à marche forcée avec l'impact sur les chinois de base et sur l’évolution des relations familiales ... Une réelle maîtrise de la caméra mais qui se voit un peu trop (nombreuses scènes dont le son n'est pas en ligne avec l'image projetée puis la caméra se décale (lentement, tout est lent dans ce film !) et finalement arrive sur les images raccord avec le son ... une fois, deux fois mais au delà ça se voit un peu trop ...
    Boby 53
    Boby 53

    16 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 janvier 2020
    je ne serai pas aussi dythirambique que la presse, toujours prompte à découvrir des genies, mais c'est bien fait, avec de superbes plans sequence aussi gratuits qu'envoutants! L'histoire est un peu difficile à suivre, même si le pitch est simple: 4 freres autour de leur mère septuagenaire, leurs vies, leurs amours, leurs emmerdes, leurs familles... Mais on se laisse aller dans des paysages toujours captivants. Une etude ethnographique de la Chine d'aujourdhui.
    Patjob
    Patjob

    34 abonnés 595 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 février 2020
    Chronique familiale dans une Chine en plein changement, c’est un film long, lent et majestueux, que livre ici le jeune cinéaste Gu Xiaogang, en affirmant un style très personnel. Les plans sont extrêmement construits, souvent d’une beauté sidérante, et la plupart du temps très longs. Ils se « déroulent », comme l’ancienne peinture chinoise de plusieurs mètres donnant son titre au film. La caméra se promène, dans des travellings (surtout) ou des panoramiques virtuoses, accompagnant, souvent de loin, les personnages objets des dits plans et nous en faisant découvrir d’autres. Les dialogues sont proférés par des personnages qui sont souvent placés au second plan, voire hors champ, donnant ainsi la priorité à l’image. Le fond du film n’est malheureusement pas à la hauteur de sa forme impressionnante, avec un scénario plutôt banal, un certain manque d’émotion, des personnages de trop peu de densité, et une récurrence excessive de leurs préoccupations financières, dont il semble qu’il s’agisse de l’aspect essentiel de leurs relations.
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